Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Les interventions préventives réduisent-elles le nombre dexacerbations dasthme chez les enfants durant lautomne ? (2019) |
Auteurs : | Frans De Baets |
Type de document : | Article |
Dans : | Minerva (Vol. 18, n° 2, Mars 2019) |
Article en page(s) : | p. 14-17 |
Note générale : | DOI: 10.1002/14651858.CD012393.pub2 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Antagonistes des leucotriènes ; Asthme ; Bronchodilatateur ; Évolution de la maladie ; Hormones corticosurrénaliennes ; Hospitalisation ; Observance par le patient ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) |
Résumé : |
Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse Sources consultées Cochrane Airways Groups Trials Register (avec enregistrement hebdomadaire ou mensuel de la littérature via CENTRAL, MEDLINE Ovid, Embase Ovid, PsycINFO Ovid, CINAHL EBSCO, AMED EBSCO, rapports des congrès), ClinicalTrials.gov, la plate-forme internationale denregistrement des essais cliniques de lOrganisation mondiale de la santé ; jusquau 1er décembre 2017 listes de références des études primaires et des revues, sites Internet des firmes Merck, Novartis et Ono Pharmaceutical pas de restriction quant à la langue de publication. Études sélectionnées études randomisées contrôlées comparant la prise en charge standard et des interventions préventives visant à réduire le nombre dexacerbations dasthme pendant lautomne parmi les 546 études identifiées, 5 ont finalement été sélectionnées : 3 études examinant leffet des antagonistes des récepteurs aux leucotriènes, une étude examinant linfluence dune lettre pour encourager lobservance, et une dernière étude examinant leffet de lomalizumab ou dune augmentation de la dose de corticoïdes inhalés. Population étudiée au total, 14252 enfants de moins de 18 ans (1 an à 17 ans selon létude) atteints dasthme ; le VEMS était en moyenne de 90% dans deux études (4,5) ; lutilisation de corticoïdes inhalés allait de 90% dans une étude (6) à ≤ 50% dans deux autres études (4,7) ; la seule étude de première ligne incluait des patients ayant un asthme léger (8). Mesure des résultats critère dévaluation primaire : nombre denfants avec au moins une exacerbation dasthme pendant lautomne, définie comme une aggravation des symptômes de lasthme ayant nécessité un traitement avec des corticoïdes administrés par voie orale ou une hospitalisation. critères dévaluation secondaires : nombre denfants avec exacerbations dasthme ayant nécessité une hospitalisation ou ladmission en soins intensifs pédiatriques, nombre de décès liés à lasthme, degré de contrôle de lasthme, qualité de vie liée à lasthme, nombre de jours décole manqués, effets indésirables méta-analyse suivant le modèle à effets aléatoires. Résultats critère dévaluation primaire : le nombre denfants avec, pendant lautomne, au moins une exacerbation de lasthme ayant nécessité un traitement avec des corticoïdes par voie orale ou une hospitalisation, était plus petit, et ce de manière statistiquement significative chez les enfants qui, durant 90 jours après le début de lannée scolaire, recevaient de lomalizumab au lieu du placebo (11,3% versus 21,0% ; rapport de cotes (RC) 0,48 avec IC à 95% de 0,25 à 0,92 ; N = 1 étude (5) ; n = 513 enfants) sur la base des critères dévaluation primaires définis par les différentes études incluses, on a observé : une diminution de 53% du nombre de jours avec aggravation des symptômes de lasthme (plus sévère que dhabitude, visite imprévue chez le médecin, besoin dun supplément de médicaments contre lasthme, traitement avec des corticoïdes par voie orale) durant un traitement par montélukast, par rapport au placebo, pendant 45 jours (3,9% contre 8,3% ; p = 0,02 ; N = 1 étude (6) ; n = 194 enfants) pas de différence quant à laggravation des symptômes de lasthme (symptômes accrus pendant la journée et pendant la nuit, augmentation de lutilisation de bêta2-mimétiques et de corticoïdes inhalés, traitement avec corticoïdes par voie orale, visite imprévue chez le médecin, admission aux urgences ou hospitalisation pour asthme) au cours dun traitement par montélukast par rapport au placebo pendant 8 semaines (N = 1 étude (4) ; n = 998 enfants) pas de différence quant au score total de lasthme (sur la base des symptômes de lasthme, de laugmentation de lutilisation des médicaments contre lasthme, de lutilisation de corticoïdes par voie orale, des visites imprévues chez le médecin) au cours dun traitement par pranlukast, par rapport au placebo, pendant 60 jours (N = 1 étude (7) ; n = 121 enfants) pas de différence quant au nombre de visites imprévues chez le médecin (pour affection des voies respiratoires) de septembre à décembre après un courrier du médecin généraliste envoyé aux parents le 29 juillet pour les encourager à prévoir suffisamment de traitement dentretien par inhalation contre lasthme avant la reprise de lannée scolaire, par comparaison avec le groupe témoin (N = 1 étude (8) ; n = 10481 enfants) critères dévaluation secondaires : pas de résultats séparés pour lhospitalisation, ladmission en soins intensifs pédiatriques, les décès dus à lasthme, le contrôle standard des symptômes de lasthme, la qualité de vie, les jours décole manqués effets indésirables : pas de différence quant aux effets indésirables (graves) entre le groupe intervention et le groupe témoin (N = 4 études pharmacologiques). Conclusion des auteurs La conclusion des auteurs est quun traitement par omalizumab durant quatre à six semaines après le début de lannée scolaire peut limiter le nombre dexacerbations dasthme pendant lautomne. Mis à part de la douleur au niveau du site dinjection, il ny a pas de preuve quun plus grand nombre deffets indésirables soient associés à cette stratégie coûteuse. Il ny a pas de données concernant leffet de ces interventions saisonnières et dautres interventions sur le contrôle de lasthme, la qualité de vie et la mortalité liée à lasthme. Les études futures devraient utiliser une unique définition des exacerbations dasthme, et si possible une définition qui soit uniformisée. Pour pouvoir examiner les éventuelles différences entre les sous-groupes quant à leffet, il faudra que les participants des études futures soient bien caractérisés en termes dâge, de sexe, de sévérité de lasthme et dantécédents dexacerbations dasthme. Financement de létude Financement interne par le National Institute for Health Research (NIHR), par le biais du Comprehensive Clinical Research Network et du centre de recherche biomédicale NIHR à lhôpital pédiatrique Great Ormond Street Hospital for Children NHS Foundation Trust et University College Londres, Royaume-Uni et un emploi (Katharine Pike). Katherine Harris a reçu un financement pour son doctorat du NIHR Collaboration for Leadership in Applied Health Research and Care (CLAHRC) North Thames au Barts Health NHS Trust. Les avis exprimés sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux du NHS, du NIHR ou du Département de la Santé. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2181 |