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| Titre : | EMC Biologie médicale |
| Type de document : | Périodique |
| Editeur : | Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson |
| Langues: | Français |
| Disponible en ligne : | Oui |
| En ligne : | https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/emc/22119698 |
Liste des numéros ou bulletins :
Paru le : 01/09/2025
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Dépouillements
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Titre : Vaginoses bactériennes : étiologies (2025) Auteurs : C. Bénet ; Z. Ravaoarisaina ; N. Bourgeois-Nicolaos Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-05-0400-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)73212-9 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Dysbiose ; Lactobacillus ; Travail obstétrical prématuréMots-clés: Vaginose bactérienne ; Microbiote vaginal Résumé : La vaginose bactérienne (VB) est définie par un déséquilibre du microbiote vaginal normal, riche en lactobacilles, au profit d'une prolifération polymicrobienne de bactéries anaérobies. Elle est une des causes les plus fréquentes de pertes vaginales anormales chez la femme en période d'activité génitale. Les manifestations cliniques sont un prurit génital et des sécrétions malodorantes anormales grisâtres dégageant une odeur caractéristique de poisson. Cependant, dans environ 50 % des cas, elle est asymptomatique. Elle peut être associée à des complications au cours de la grossesse et peut faciliter l'infection des femmes par des agents pathogènes sexuellement transmissibles. Le diagnostic peut être clinique lorsque la VB est symptomatique mais aussi biologique avec l'analyse du prélèvement vaginal. Le diagnostic biologique se fait habituellement grâce aux méthodes conventionnelles (évaluation de l'équilibre/déséquilibre du microbiote vaginal après coloration de Gram). Cependant, la biologie moléculaire constitue une alternative prometteuse, notamment pour mettre en évidence des espèces bactériennes responsables de VB difficilement cultivables. Le diagnostic biologique permet de définir une VB indépendamment de l'expression clinique. Le traitement consiste à rééquilibrer le microbiote vaginal à l'aide d'antibiotiques ciblant spécifiquement les bactéries anaérobies et/ou de traitements non antibiotiques comme des probiotiques, des prébiotiques, des savons acides ou des antiseptiques. De nombreux facteurs de risques épidémiologiques et comportementaux ont été identifiés, permettant ainsi la mise en place d'actions préventives limitant la survenue de ce déséquilibre. Disponible en ligne : Non
Titre : Diagnostic biochimique des désordres congénitaux de la glycosylation (2025) Auteurs : A. Raynor ; François Fenaille ; E. Lebredonchel ; F. Foulquier ; A. Bruneel Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-10-0270-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(25)48375-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Analyse de séquence ; Apolipoprotéine C-IIIMots-clés: Bikunine ; CDG ; Désordres congénitaux de la glycosylation ; Glycosylation ; Séquençage d'exome ; Séquençage de génome ; Transferrine Résumé : Les désordres congénitaux de la glycosylation (CDG pour congenital disorders of glycosylation ) constituent un groupe de plus de 160 maladies héréditaires du métabolisme impactant la glycosylation. Les atteintes moléculaires concernent principalement des enzymes et transporteurs du cytosol, du réticulum endoplasmique et de l'appareil de Golgi et peuvent être à l'origine d'anomalies de la N-glycosylation, de la O-glycosylation et/ou des glycosaminoglycanes. Ces anomalies de la glycosylation peuvent se répercuter sur le repliement, l'adressage, la sécrétion, la stabilité et, in fine, la fonction de nombreuses macromolécules glycosylées (majoritairement des protéines, parfois des lipides ou des ancres glycosylphosphatidylinositol), avec des conséquences cliniques souvent importantes. Le diagnostic clinique des CDG est difficile, la plupart d'entre eux se manifestant par des atteintes multiviscérales sans signe pathognomonique. Ainsi, le biologiste spécialisé joue un rôle important dans l'orientation diagnostique, en ayant recours à un panel d'analyses permettant de mettre en évidence des anomalies de la glycosylation caractérisant les CDG. Dans cet article, après de brefs rappels sur la glycosylation et les CDG, nous présentons les techniques analytiques permettant d'étudier la glycosylation des protéines au laboratoire, avec une attention particulière portée sur l'interprétation des résultats et sur les facteurs pouvant induire une confusion diagnostique. Nous décrivons ensuite brièvement l'importance actuelle de la génétique dans la démarche diagnostique des CDG. Disponible en ligne : Non
Titre : Phosphates plasmatiques (2025) Auteurs : A. Boutten Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-10-0930-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(25)43523-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Diabète ; Hyperparathyroidie ; Hyperphosphatemie ; Hypoparathyroïdie ; Hypophosphatémie ; Phosphates ; Rachitisme ; ReinMots-clés: Calcitriol ; Diabète phosphaté ; FGF-23 ; Klotho ; Maladie rénale chronique ; Phosphatémie ; PTH ; Os Résumé : Les ions phosphates, éléments constitutifs majeurs de l'os avec le calcium, jouent un rôle important dans l'équilibre acidobasique (tampons phosphates) et dans le métabolisme intracellulaire. La régulation du métabolisme des phosphates est essentiellement assurée au niveau de la réabsorption tubulaire proximale rénale, régulée par l'hormone parathyroïdienne (PTH) et le fibroblast growth factor 23 (FGF-23). En modulant la synthèse de calcitriol, la PTH et le FGF-23 régulent aussi l'absorption intestinale des phosphates. La plupart des méthodes utilisées pour la mesure des phosphates dans le sérum, le plasma et l'urine fait intervenir le molybdate en milieu acide. La phosphatémie varie pendant le nycthémère, en fonction de l'âge, du sexe, des apports alimentaires et du métabolisme énergétique intracellulaire. Elle peut varier brutalement en cas de redistribution cellulaire aiguë, de lyse cellulaire ou de formation osseuse accélérée. Les causes principales d'hypophosphatémie sont la fuite rénale de phosphates dans la tubulopathie de Fanconi, la malnutrition liée à l'alcoolisme aigu ou chronique, l'hyperparathyroïdie, la sécrétion tumorale de PTHrp (PTH related peptide ) ou de FGF-23. Des atteintes génétiques de la synthèse du FGF-23 ou des transporteurs des phosphates sont responsables d'hypo- ou d'hyperphosphatémies précoces de l'enfance. La maladie rénale chronique représente la cause la plus fréquente d'hyperphosphatémie. L'hyperphosphatémie à long terme est délétère, augmentant le risque cardiovasculaire. Une attention particulière devrait être portée aux apports nutritionnels en phosphates, notamment dans les additifs alimentaires. Disponible en ligne : Non
Titre : Coloration de Perls (2025) Auteurs : A. Charpentier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-15-0040-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(25)47865-0
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Couronne ; Fer ; TumeursMots-clés: Perls ; Sidéroblaste ; Sidérocyte ; Néoplasie myélodysplasique ; Anémie sidéroblastique ; SMD ; Syndrome myélodysplasique Résumé : La coloration de Perls s'effectue sur frottis médullaires dans le cadre principal du diagnostic et de la classification des néoplasies myélodysplasiques (SMD). Cette coloration met en évidence le fer insoluble sous forme de grains bleu-vert dans le cytoplasme des érythroblastes. Les érythroblastes possédant des grains de fer cytoplasmiques sont alors appelés sidéroblastes. La lecture au microscope après coloration de Perls est délicate car les grains sont souvent peu visibles et leur dénombrement dépend en partie de l'opérateur. La coloration de Perls permet de classer les sidéroblastes en trois catégories selon le nombre de grains de fer cytoplasmiques observés : sidéroblastes de type 1 (un à quatre grains), type 2 (au moins cinq grains dispersés dans le cytoplasme), type 3 (au moins cinq grains disposés en « couronne » autour d'au moins un tiers du pourtour du noyau). La présence de plus de 15 % de sidéroblastes de type 3 en couronne est un critère de classification des SMD dont l'importance relative a varié au cours de ces dernières années. Disponible en ligne : Non
Titre : Anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles (ANCA) : cibles antigéniques, méthodes diagnostiques, intérêt clinique (2025) Auteurs : C. Poli ; E. Vinatier ; C. Miot ; P. Jeannin ; A. Chevailler ; C. Beauvillain Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-30-0005-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(25)42466-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
AnticorpsMots-clés: Anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles ; Anticorps antimyéloperoxydase ; Anticorps antiprotéinase 3 ; Vascularites nécrosantes Résumé : Les anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles (ANCA : anti-neutrophil cytoplasmic antibodies ) sont dirigés contre des enzymes leucocytaires intragranulaires, parmi lesquelles la protéinase 3 (PR3) et la myéloperoxydase (MPO). En situation de diagnostic initial aigu de vascularite à ANCA (AAV), les anticorps (Ac) anti-PR3 et anti-MPO présentent une excellente valeur prédictive positive diagnostique. Dans ce contexte, leur recherche est préconisée en première intention et repose sur des tests en phase solide d'immunomarquage : l'enzyme-linked immunosorbent assay (Elisa), les déclinaisons automatisées de l'Elisa que sont la fluoroenzymologie et la chimioluminescence, l'immunodot (en dot ou en ligne) et le multiplexage sur billes par cytométrie en flux. L'association de la découverte d'une AAV à des situations cliniques pouvant mettre en jeu le pronostic vital, telles que le syndrome pneumorénal avec son risque d'hémorragie intra-alvéolaire massive, ou encore des atteintes digestives graves, justifie que la recherche des ANCA soit à considérer dans ce cadre de prescription comme un examen de diagnostic rapide. En dehors de ce contexte aigu, l'étude conjointe par l'immunofluorescence indirecte et les tests en phase solide d'immunomarquage permettent une orientation diagnostique dans divers cadres pathologiques inflammatoires. Disponible en ligne : Non
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des antifongiques azolés (2025) Auteurs : C. Mané ; S. Baklouti ; P. Gandia Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-45-0160-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(25)46639-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Surveillance des médicamentsMots-clés: Adaptation de posologie ; Antifongiques azolés Résumé : Le suivi thérapeutique pharmacologique des traitements par antifongiques azolés est assez largement recommandé avec des niveaux d'évaluation différents selon les molécules. L'exposition au médicament (i.e. aire sous la courbe) reste à ce jour le meilleur marqueur d'efficacité et/ou de toxicité pour tous les azolés. Cependant, ce marqueur étant inadapté à la pratique hospitalière, le suivi thérapeutique pharmacologique basé sur la concentration résiduelle reste le plus documenté et le plus pratiqué. Le suivi thérapeutique pharmacologique de l'itraconazole, du voriconazole et du posaconazole est recommandé de façon large, aussi bien en cas de traitement prophylactique que curatif. Des seuils d'efficacité sont bien définis pour l'itraconazole (> 0,5 mg/l en cas de traitement prophylactique et > 1 mg/l en cas de traitement curatif), le voriconazole (> 2 mg/l en cas d'infection fongique invasive) et le posaconazole (> 0,7 mg/l en cas de traitement prophylactique et > 1 mg/l en cas de traitement curatif), ainsi que les seuils de toxicité pour les deux premiers (> 4 mg/l pour l'itraconazole et > 6 mg/l pour le voriconazole). Le suivi thérapeutique pharmacologique du fluconazole n'est recommandé qu'en cas de traitement curatif et pour des populations particulières (insuffisance rénale, patient de réanimation, etc.) ; les concentrations résiduelles habituellement ciblées sont de l'ordre de 10 à 15 mg/l. À ce jour, il n'existe pas de données soutenant le suivi thérapeutique pharmacologique de l'isavuconazole bien qu'il soit pratiqué dans certains centres (cibles de concentrations entre 2 et 5 mg/l). Enfin, bien que des adaptations de posologies soient recommandées dès l'instauration du traitement en cas d'insuffisance hépatique ou rénale, le suivi thérapeutique pharmacologique reste fortement recommandé afin de détecter toute sous- ou surexposition. Disponible en ligne : Non
Titre : Cocaïne (2025) Auteurs : M. Deville ; C. Charlier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-50-0050-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(25)46623-0 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Cocaïne ; Crack ; DrogueAutres descripteurs
StimulantRésumé : La cocaïne est un alcaloïde extrait des feuilles d'Erythroxylum novogranatense et Erythroxylum coca , des arbustes cultivés au Pérou, en Bolivie et surtout en Colombie. Un usage traditionnel des feuilles de coca est toujours très présent en Amérique du Sud, mais c'est surtout l'usage comme produit illicite qui fait sa réputation puisqu'il s'agit de la drogue stimulante la plus consommée en Europe. Pour augmenter le profit, des produits de coupe, inertes ou non, sont ajoutés à la poudre obtenue par extraction, dont la pureté sur le marché noir est très variable, et souvent autour de 65 %. La cocaïne est surtout consommée par insufflation nasale de la forme sel, et inhalation pulmonaire de la forme base (freebase ou base libre, ou crack). La cocaïne est un produit stimulant, apprécié pour ses effets euphorisants. Elle agit par inhibition de la recapture de la dopamine, de la noradrénaline et de la sérotonine, et exerce également un effet anesthésique local, par blocage de canaux ioniques. Parmi les effets indésirables, outre son potentiel d'abus important, on peut noter des troubles du comportement (violence, paranoïa, etc.), des troubles cardiaques et neurologiques. La consommation de cocaïne peut bien entendu mener au décès. Dans l'organisme, la cocaïne est principalement métabolisée en benzoylecgonine (composé ciblé par les tests de dépistage) et ecgonine méthyl ester. L'anhydroecgonine méthyl ester est un autre métabolite qui apparaît spécifiquement lorsque la cocaïne est fumée, tandis que le cocaéthylène est formé en cas de consommation simultanée d'alcool, ce qui est une association courante puisqu'elle optimise les effets de la cocaïne. Tous ces métabolites peuvent être recherchés dans les milieux biologiques afin d'apporter la preuve d'une consommation de cocaïne. Disponible en ligne : Non
Titre : Dopage : passeport biologique de l'athlète et suivi longitudinal (2025) Auteurs : A. Tutakhail ; J. Guitton ; A. Marchand ; F. Coudore Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-50-0065-D] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(25)46626-6 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Dopage sportif ; Endocrinologie ; Hématologie ; StéroïdesMots-clés: Modèle endocrinien ; Modèle hématologique ; Modèle stéroïdien ; Passeport biologique de l'athlète Résumé : Le passeport biologique de l'athlète (PBA) a été proposé pour la première fois au début des années 2000 par la communauté scientifique pour la surveillance de variables hématologiques possiblement impactées par la prise de produits interdits, listés par l'Agence mondiale antidopage. Il a ensuite été suivi par l'introduction du modèle stéroïdien en 2014, puis par le module endocrinien en 2023. Le PBA compile donc les paramètres biologiques des sportifs au fil du temps pour détecter les variations significatives en utilisant des méthodes statistiques spécifiques. Il doit contribuer à l'intégrité des compétitions sportives tout en assurant une bonne santé aux athlètes. Disponible en ligne : Non
Titre : Adénovirus hors gastroentérites (2025) Auteurs : Florence Morfin ; Alain Le Peuvédic ; E. Frobert Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 20, n°4, 2025) Article en page(s) : [90-55-0005-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(25)74852-9
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
ImmunothérapieMots-clés: Adénovirus ; Immunodéprimés ; Charge virale ; Cidofovir ; Ribavirine Résumé : Les adénovirus sont des virus non enveloppés, donc résistants en milieu extérieur, dont le génome est constitué d'acide désoxyribonucléique (ADN). Plus de 100 types ont été identifiés et sont classés en sept espèces (A à G). Les adénovirus sont des virus ubiquitaires. La contamination est interhumaine, directe (respiratoire essentiellement) ou indirecte. Chez les sujets immunocompétents, ils sont à l'origine d'infections respiratoires, digestives ou oculaires (conjonctivites congestives). Environ la moitié de ces infections sont asymptomatiques. Ils peuvent conduire à des pathologies très sévères chez les patients immunodéprimés, en particulier les greffés de cellules souches hématopoïétiques, et tout particulièrement chez les enfants. La maladie disséminée à adénovirus survient chez 10 à 30 % des receveurs de cellules souches hématopoïétiques et la mortalité peut alors atteindre 70 %. Ces infections sévères surviennent également chez des greffés d'organe mais avec une fréquence moindre. De nombreux cas d'infections nosocomiales ont été rapportés. Les approches diagnostiques dépendent du contexte : le diagnostic de l'infection est réalisé par la détection du virus par PCR (polymerase chain reaction ) dans les prélèvements respiratoires, oculaires et/ou les selles. On peut ensuite évaluer le risque de dissémination par la détection quantitative de virus dans les selles. Enfin, le diagnostic d'une maladie disséminée et son suivi sont réalisés par la mesure de la charge virale sanguine. La prise en charge par des antiviraux reste limitée : le cidofovir est recommandé en première intention (accès compassionnel), le brincidofovir, prodrogue du cidofovir, a été utilisé essentiellement dans le cadre d'essais cliniques mais n'est plus disponible et la ribavirine qui a été utilisée par le passé n'est actuellement plus recommandée. Le recours à des cellules T spécifiques antiadénovirus est également une option. Disponible en ligne : Non
Paru le : 01/04/2025
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Titre : Antifacteurs liés à des autoanticorps (2025) Auteurs : Y. Dargaud ; C. Nougier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-20-0010-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)43102-6 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Autoanticorps ; Facteur VIII ; Facteurs de la coagulation sanguine ; Hémophilie AMots-clés: Facteur V ; Proaccélérine ; Hémophilie acquise ; Déficit acquis en facteur 8 Résumé : Les autoanticorps antifacteurs se lient aux facteurs de coagulation et neutralisent leur activité ou accélèrent leur clairance. Ces autoanticorps se développent le plus souvent chez les patients souffrant de maladies auto-immunes ou néoplasiques, ils peuvent également survenir après la prise de certains médicaments. Les autoanticorps sont le plus souvent dirigés contre le facteur VIII ou le facteur de von Willebrand, responsables d'hémophilie A acquise ou de maladie de Willebrand acquise. Les autoanticorps ciblant les autres facteurs de coagulation sont beaucoup plus rares. Les manifestations cliniques sont très variables, allant des cas asymptomatiques aux hémorragies graves mettant le pronostic vital en danger. Le diagnostic biologique comprend plusieurs étapes et s'appuie sur la mesure de l'activité du facteur, suivie des tests de dépistage et le titrage de l'anticorps. Un diagnostic rapide est indispensable pour débuter un traitement adapté afin de contrôler les signes hémorragiques et éradiquer l'autoanticorps antifacteur à l'aide d'un traitement à visée étiologique comme les immunosuppresseurs. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824431026
Titre : 11-désoxycortisol (2025) Auteurs : T. Brabant ; D. Prié Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-10-0595-B Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)43478-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Hyperplasie ; StéroïdesAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: 11-désoxycortisol ; Stéroïdes ; Bloc enzymatique en 11-beta-hydroxylase ; Hyperplasie congénitale des surrénales ; Steroid 11-beta-hydroxylase ; Cortodoxone Résumé : Le 11-désoxycortisol est une hormone stéroïde synthétisée dans la zone fasciculée du cortex surrénalien. C'est le précurseur direct du cortisol mais il a peu d'activité biologique. Il est synthétisé par la 11β-hydroxylase à partir de la 17-hydroxyprogestérone. Comme les hormones stéroïdiennes, le 11-désoxycortisol est catabolisé dans le foie et sa forme d'élimination urinaire est principalement le tétrahydrodésoxycortisol (THS). Le dosage du 11-désoxycortisol permet avant tout d'évoquer le diagnostic d'hyperplasie congénitale des surrénales par bloc enzymatique en 11β-hydroxylase (CYP11B1). Les blocs en 11β-hydroxylase sont responsables de 5 % des cas d'hyperplasie congénitale des surrénales. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982443478X
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des inhibiteurs de tyrosine kinase (2025) Auteurs : A. Puszkiel Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-45-0067-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)46903-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Surveillance des médicamentsAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Inhibiteurs de tyrosine kinase ; Alectinib ; Crizotinib ; Erlotinib ; Imatinib ; Nilotinib ; Pazopanib ; Régorafénib ; Sunitinib ; Tramétinib Résumé : Les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) administrés par voie orale et ciblant les voies de signalisation oncogéniques constituent une avancée majeure dans le traitement de plusieurs tumeurs solides et hémopathies malignes. Néanmoins, une forte variabilité interindividuelle de leur efficacité et de leur toxicité est observée. La survenue des effets indésirables sévères induits par ces traitements peut être à l'origine d'un arrêt temporaire ou définitif du traitement. De plus, les ITK présentent une forte variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique se caractérisant par des concentrations plasmatiques très variables d'un patient à l'autre à la dose recommandée. La littérature récente suggère un lien entre l'exposition plasmatique de ces traitements et la réponse clinique (efficacité, toxicité). Le suivi thérapeutique pharmacologique, consistant en la mesure des concentrations plasmatiques et l'adaptation individuelle de dose en fonction de l'exposition, permettrait d'optimiser la prise en charge thérapeutique des patients traités par les ITK. Le suivi des concentrations plasmatiques permettrait d'atteindre une meilleure efficacité clinique en augmentant la dose chez les patients présentant des concentrations infrathérapeutiques, de prévenir la survenue des effets indésirables chez les patients avec les concentrations suprathérapeutiques, d'identifier les interactions médicamenteuses de l'ordre pharmacocinétique et enfin d'identifier les patients non adhérents. L'objectif de cette revue est de présenter les ITK pour lesquels le niveau de preuve dans la littérature justifie l'introduction de suivi thérapeutique pharmacologique dans l'optimisation de la prise en charge des patients traités par ces molécules dans la pratique clinique quotidienne : l'alectinib, le crizotinib, l'erlotinib, l'imatinib, le nilotinib, le pazopanib, le régorafénib, le sunitinib et le tramétinib. Leurs caractéristiques pharmacocinétiques, les sources de leur variabilité interindividuelle de l'exposition plasmatique ainsi que les données concernant la relation entre l'exposition et la réponse clinique (efficacité, toxicité) sont présentées. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824469033
Titre : Anticoagulant circulant de type lupique (lupus anticoagulant) (2025) Auteurs : L. Darnige Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-20-0007-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47768-6 Langues: Français Mots-clés: Inhibiteur lupique de la coagulation ; Anticoagulant circulant de type lupique ; Lupus anticoagulant ; Temps de venin de vipère Russell dilué ; Temps de céphaline avec activateur ; Anticorps antiphospholipides ; Syndrome des antiphospholipides ; Anticorps anticardiolipineAnticorps anti-Beta-2GPI Résumé : Certains anticorps antiphospholipides sont capables d'induire une prolongation de tests de coagulation dépendants des phospholipides définissant les anticoagulants circulants de type lupique, ou lupus anticoagulants (LA), et permettant leur diagnostic biologique. Les autres anticorps antiphospholipides d'utilité clinique courante sont détectés par des techniques immunologiques, il s'agit des anticorps anticardiolipine (aCL) et des anticorps anti-bêta-2-glycoprotéine I (a-Beta-2GPI). Les LA, comme d'autres « antiphospholipides », sont retrouvés dans des contextes cliniques divers (auto-immuns, infectieux, néoplasiques...). Leur présence persistante associée à la survenue de thromboses et/ou de complications obstétricales définit le « syndrome des antiphospholipides » (SAPL). La fiabilité du diagnostic des LA exige une maîtrise stricte des variables préanalytiques. Ce diagnostic comporte trois étapes : le dépistage du LA par mise en évidence de l'allongement de tests de coagulation dépendants des phospholipides ; la démonstration d'une activité inhibitrice (non-correction des tests par l'apport de plasma normal) ; la mise en évidence de la dépendance en phospholipides de l'inhibiteur. Lorsque les tests de coagulation de routine sont anormaux, il faut de plus exclure une coagulopathie associée. La mise en uvre de deux tests reposant sur des principes différents est recommandée pour assurer la sensibilité et la spécificité du diagnostic. Le test recommandé en première intention est le temps de venin de vipère Russell dilué, à coupler avec un deuxième test basé sur le principe du temps de céphaline avec activateur en utilisant un réactif réputé sensible au LA. La recherche de LA ne doit idéalement pas être effectuée chez les patients recevant un traitement anticoagulant, mais les patients suspects de SAPL reçoivent fréquemment un traitement anticoagulant. La présence d'un LA doit être confirmée à distance (au moins 12 semaines) du premier diagnostic et l'exploration doit être complétée par la recherche d'aCL et d'a-Beta-2GPI par des techniques immunologiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824477686
Titre : Métalloïdes (2025) Auteurs : M. Bellouard ; J.C. Alvarez Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-50-0095-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47297-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Antimoine ; Arsenic ; Métalloïdes ; ToxicologieRésumé : Les métalloïdes correspondent au bore, à la silice, au germanium, à l'arsenic, à l'antimoine, au tellure et à l'astate, dans la classification périodique. Ces éléments, aux propriétés physicochimiques intermédiaires entre les métaux et les non-métaux, peuvent être essentiels ou toxiques pour l'homme. Deux métalloïdes toxiques sont abordés dans cet article : l'arsenic et l'antimoine. Naturellement présents dans la croûte terrestre, la population générale y est exposée par l'alimentation et l'eau. Autrefois utilisé comme poison à des fins criminelles, c'est aujourd'hui une exposition chronique, environnementale ou professionnelle, à l'arsenic qui est responsable d'intoxications. L'antimoine, utilisé dans l'industrie et en thérapeutique, comme antiparasitaire, présente aussi une toxicité, bien qu'un nombre limité d'intoxications ait été décrit. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982447297X
Titre : Bactéries anaérobies à Gram négatif (2025) Auteurs : C. Alauzet ; H. Jean-Pierre ; L. Dubreuil ; H. Marchandin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-05-0015-B Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)48056-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Résistance microbienne aux médicaments ; VirulenceAutres descripteurs
bactérie anaérobie ; Biologie medicaleMots-clés: Bacilles anaérobies à Gram négatif ; Cocci anaérobies à Gram négatif Résumé : La taxonomie et la nomenclature des bactéries anaérobies à Gram négatif ont connu de grands bouleversements et continuent d'évoluer. Les principaux genres et espèces identifiés au cours de processus pathologiques sont, parmi les bacilles, les Bacteroides , essentiellement ceux appartenant au groupe B. fragilis (incluant les espèces reclassées dans les genres Parabacteroides et Phocaeicola ), les Fusobacterium avec deux espèces d'isolement fréquent (F. nucleatum et F. necrophorum ), les Prevotella , les Porphyromonas et, pour les cocci, les Veillonella . Ces bactéries sont le plus souvent identifiées lors d'infections mixtes ou polymicrobiennes d'origine endogène. Leur isolement, plus rare, lors d'infections monomicrobiennes a contribué à la reconnaissance de leur pouvoir pathogène. La spectrométrie de masse a révolutionné leur identification, en la rendant rapide et fiable pour la plupart des espèces, qui, comme pour les autres espèces, dépend de la richesse de la base de données de l'automate utilisé. La résistance acquise aux antibiotiques concerne la plupart des bactéries anaérobies à Gram négatif. C'est toutefois parmi les Bacteroides du groupe fragilis , et particulièrement pour les espèces autres que B. fragilis , que la résistance acquise est la plus importante actuellement, engendrant inefficacité des inhibiteurs de β-lactamases, résistance à la clindamycine, aux carbapénèmes et/ou aux imidazolés. Des souches de bactéries anaérobies à Gram négatif multirésistantes aux antibiotiques, ainsi que des souches productrices de carbapénèmases, sont décrites. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824480564
Titre : Évaluation de la fonction des cellules NK (2025) Auteurs : A. Nombel ; S. Viel Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-30-0230-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)42463-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Cellules tueuses naturelles ; Cytotoxines ; Lymphohistiocytose hémophagocytaireMots-clés: CAR-NK ; Cytotoxicité ; Syndrome dactivation macrophagique ; Dégranulation cellulaire ; Lymphohistiocytose familiale Résumé : Les cellules natural killer (NK) sont des lymphocytes de l'immunité innée récemment reclassifiés comme membres des cellules lymphoïdes innées de type 1. Contrairement aux lymphocytes T CD8 cytotoxiques avec lesquelles elles partagent de nombreux points communs, les NK sont « naturellement » cytotoxiques et ne nécessitent pas d'étapes préalables pour exercer leurs fonctions. Elles reconnaissent les cellules cibles en intégrant des signaux d'activation et d'inhibition que celles-ci émettent. Les cellules NK expriment également le récepteur FcγRIIIA (CD16) qui est impliqué dans la cytotoxicité dépendante des anticorps permettant la reconnaissance et l'élimination de cellules cibles recouvertes d'anticorps. Les premières techniques utilisées pour évaluer l'activité cytotoxique des cellules NK reposaient sur la mesure du relargage du chrome 51 par les cellules cibles préalablement marquées. Pour pallier les contraintes liées à l'utilisation de réactifs radioactifs, d'autres méthodes comme les mesures d'activité enzymatique et d'impédance électrique ainsi que les tests de cytotoxicité par cytométrie en flux se sont développées. Parallèlement, les tests de dégranulation, reposant sur la détection du marqueur CD107a, sont également couramment utilisés pour évaluer l'activité des cellules NK. Cette évaluation a des applications sur le plan diagnostique, notamment dans le dépistage de défauts génétiques de la cytotoxicité, et sur le plan physiopathologique, pour l'étude de maladies associées à des défauts « secondaires » de l'activité NK comme certains cancers ou des maladies auto-immunes/inflammatoires systémiques. Enfin, ces tests permettent également d'évaluer in vitro l'activité de produits de thérapie cellulaire utilisant les cellules NK. Les avancées technologiques récentes ont permis d'améliorer la sensibilité et la polyvalence des tests d'activité NK, faisant d'eux des outils précieux pour la recherche biomédicale et clinique, en particulier dans le domaine de l'immunothérapie cellulaire. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824424631
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique du thiopental (2025) Auteurs : M. Launay ; B. Kably ; D. Charier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-45-0130-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47064-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Anesthesiques ; Hypnotiques et sédatifs ; Surveillance des médicamentsMots-clés: Barbiturique ; Thiopental Résumé : Le thiopental est un anesthésique général de la classe des barbituriques. La pharmacocinétique du thiopental varie en fonction de l'âge, du poids, de l'existence d'une insuffisance rénale ou hépatique, et sous circulation extracorporelle. Son suivi thérapeutique est recommandé dans le diagnostic de la mort encéphalique, et est discuté en parallèle au monitorage des données électrophysiologiques pour personnaliser le traitement. Il se fait sur un échantillon de sang (5 ml) prélevé sur tube hépariné (héparinate de lithium, bouchon vert) ou tube sec (bouchon rouge). L'intervalle thérapeutique cible suggéré pour le thiopental est de 15-40 mg/l en sédation en réanimation et de 25-50 mg/l pour obtenir un silence électrique à l'électroencéphalogramme. Une concentration indétectable est recherchée dans le diagnostic de mort encéphalique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824470647
Titre : Présentation d'une levure émergente à fort potentiel de transmission nosocomiale : Candida auris (2025) Auteurs : G. Desoubeaux ; M. Desnos-Ollivier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-35-0050-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)48327-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Candida auris ; Diagnostic ; Épidémiologie ; Résistance aux substancesRésumé : Candida auris est une espèce de levure émergente, décrite pour la première fois à la fin des années 2000. Jusqu'à 25 % des souches de C. auris présentent naturellement une multirésistance aux médicaments antifongiques actuellement disponibles. La levure est aussi capable de survivre longtemps sur des surfaces inertes. En conséquence, plusieurs grandes épidémies de colonisation ou d'infection à C. auris ont été signalées, principalement dues à des transmissions nosocomiales. En raison de sa propagation mondiale rapide, C. auris est désormais considérée comme une menace majeure pour la santé publique, classée comme pathogène prioritaire par l'Organisation mondiale de la santé. Cette revue vise à décrire les connaissances actuelles sur C. auris , en mettant l'accent sur son épidémiologie mondiale, les approches concourant à son diagnostic de laboratoire, ainsi que sur les options thérapeutiques actuelles et futures. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824483271
Titre : Parvovirus humain B19 (2025) Auteurs : S. Pillet ; A. Schnuriger Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 2, 2025) Article en page(s) : 90-55-0095-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47014-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Diagnostic ; Femmes enceintesAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Algorithmes diagnostiques ; Anémies ; Éruptions ; Manifestations articulaires ; Mégalérythème épidémique Résumé : Le parvovirus humain B19 (B19V) est un virus ubiquitaire à acide désoxyribonucléique simple brin. Ses principales cellules cibles sont les progéniteurs érythroïdes ; le B19V y induit une apoptose, source d'anémies aiguës ou d'anémies chroniques uniquement selon les prédispositions de l'hôte infecté. À la suite de la mise en place de la réponse immune, une éruption cutanéomuqueuse et/ou des arthralgies peuvent survenir. À côté de ces manifestations cliniques cardinales, des atteintes cardiaques, neurologiques et hépatiques sont rapportées, ainsi que des anasarques ftoplacentaires au cours du deuxième trimestre de la grossesse. Le diagnostic repose essentiellement sur la détection des anticorps sériques spécifiques, complétée dans certains cas par la recherche du génome viral par réaction de polymérisation en chaîne. Le traitement des infections par le B19V est symptomatique et aucun vaccin n'est disponible. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824470143
Paru le : 01/01/2025
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Titre : Acides aminés et acides organiques (2025) Auteurs : C. Pontoizeau ; C. Ottolenghi Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 1, 2025) Article en page(s) : [90-10-0265-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)43432-8 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Acides aminés ; Acides organiques ; Dépistage néonatal (DSN) ; Erreurs innées du métabolisme ; Spectrométrie de masseMots-clés: Urgences métaboliques Résumé : Les maladies héréditaires du métabolisme sont des maladies rares, la plupart du temps sévères, mais souvent traitables, parfois en urgence. Les maladies du métabolisme des acides aminés et de leurs dérivés représentent une grande fraction d'entre elles ; leur diagnostic est fondé sur le dosage des acides aminés et des acides organiques dans les liquides physiologiques. Ces dosages reposent de nos jours, quasi universellement, sur des techniques de spectrométrie de masse exigeantes, qui permettent d'identifier et de quantifier avec robustesse un grand nombre de métabolites d'intérêt clinique. Cet article vise à introduire et rappeler les principaux objectifs et critères de qualité pour ces techniques et leurs applications cliniques, en présentant une synthèse essentielle sur les variations couramment observées pour ces métabolites dans les conditions physiologiques et dans les pathologies les plus fréquemment rencontrées. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824434328
Titre : Alpha-1-glycoprotéine acide (orosomucoïde) (2025) Auteurs : J. Bienvenu Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 1, 2025) Article en page(s) : [90-10-1030-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)43511-5 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Inflammation ; LipocalinesMots-clés: Alpha-1-glycoprotéine acide ; Orosomucoïde ; Protéine de l'inflammation ; Immunomodulation ; Protéine de liaison ; Prognostic inflammatory and nutritional index (PINI) Résumé : L'alpha-1-glycoprotéine acide (AGP) est une protéine dont la dénomination résume parfaitement ses caractéristiques principales : elle migre dans la zone des alpha-1-globulines à l'électrophorèse, et représente un modèle parfait de glycoprotéine par sa grande richesse en résidus glucidiques (environ 45 %). Sa forte concentration en acide sialique lui confère un point isoélectrique très acide : 2,8. L'AGP ou orosomucoïde est l'une des glycoprotéines les mieux caractérisées, ce qui contraste avec les incertitudes sur sa fonction biologique exacte. Cependant, il est bien documenté que l'AGP possède un rôle immunomodulateur et une fonction de liaison pour les médicaments et les hormones particulièrement importants lors des processus inflammatoires. Ces fonctions biologiques font de cette protéine un membre de la famille des lipocalines. L'AGP dont la concentration plasmatique normale est d'environ 1 g/l chez l'homme représente un marqueur typique de l'inflammation, avec une élévation d'un facteur 3 à 4 après le stimulus inflammatoire, et un pic d'augmentation observé 3 à 5 jours après ce stimulus. Son dosage, réalisé par immunonéphélémétrie ou immunoturbidimétrie, est surtout utile, en association avec la protéine C réactive (CRP), dans le diagnostic et la surveillance du traitement des infections bactériennes. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824435115
Titre : D-dimères (2025) Auteurs : M. Desvages ; A. Bauters ; A. Tournoys Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 1, 2025) Article en page(s) : [90-20-0030-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47880-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Coagulation intravasculaire disséminée ; D-dimère ; Embolie pulmonaire ; Fibrinolyse ; Thromboembolie ; Thrombose veineuseMots-clés: Maladie thromboembolique veineuse ; Thrombose veineuse profonde ; Embolie pulmonaire Résumé : Les D-dimères proviennent de l'action protéolytique de la plasmine sur la fibrine lors de l'étape de la fibrinolyse, et sont caractérisés par la présence du motif D-D. Le dosage des D-dimères a deux indications principales : le calcul du score diagnostique de la coagulation intravasculaire disséminée et le diagnostic d'exclusion de la maladie thromboembolique veineuse (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire). En raison de la valeur prédictive négative élevée du test vis-à-vis du processus thrombotique, le dosage des D-dimères permet d'exclure une suspicion de thrombose veineuse profonde ou d'embolie pulmonaire chez près d'un tiers des patients ambulatoires en évitant ainsi la réalisation d'examens complémentaires inutiles et coûteux. Néanmoins, en raison de sa faible spécificité (marqueur indirect de la fibrinolyse secondaire à la formation du thrombus), son utilisation pour le diagnostic d'exclusion de la thrombose doit être intégrée dans une stratégie diagnostique qui nécessite le calcul d'un score de probabilité clinique (score de Wells, score de Genève révisé, etc.). La principale limite des D-dimères est le manque de spécificité dans certaines situations cliniques ou catégories de patients. En effet, la spécificité, et donc la performance diagnostique, est considérablement diminuée chez les patients atteints d'un cancer, d'un sepsis ou d'un syndrome inflammatoire, chez les femmes enceintes ou dans le post-partum et, enfin, chez les patients âgés. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824478801
Titre : Génétique des hémophilies A et B (2025) Auteurs : Y. Jourdy ; C. Vinciguerra Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 1, 2025) Article en page(s) : [90-20-0086-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47898-9 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Facteur IX ; Facteur VIII ; Génétique ; Hémophilie A ; Hemophilie BMots-clés: Gène F8 ; Gène F9 Résumé : Les hémophilies sont des maladies hémorragiques héréditaires à transmission récessive liée à l'X. Elles sont caractérisées par un déficit en facteur (F) VIII (hémophilie A) ou en FIX (hémophilie B) de la coagulation. La symptomatologie hémorragique est corrélée au taux plasmatique résiduel en FVIII ou FIX. Les hémophiles sont classés en trois grades de sévérité : sévères (FVIII:C/FIX:C Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824478989
Titre : Résistance des micromycètes aux antifongiques (2025) Auteurs : D. Maubon ; F. Morio Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 1, 2025) Article en page(s) : [90-35-0015-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)49148-6 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Candida ; Echec thérapeutiqueMots-clés: Aspergillus ; Résistance aux antifongiques ; Résistance des champignons aux médicaments ; Mécanismes moléculaires Résumé : Outre les différences de susceptibilité in vitro, les principales espèces de levures et de champignons filamenteux d'intérêt clinique sont capables d'acquérir une résistance aux antifongiques lors de traitements plus ou moins prolongés. Ces dernières années, des travaux de recherche fondamentale ont permis d'améliorer notre compréhension des mécanismes moléculaires impliqués dans la résistance aux principales classes d'antifongiques, et en particulier aux azolés et aux échinocandines. Il s'agit là d'un sujet d'importance, car la résistance aux antifongiques est généralement associée à un échec clinique, et constitue une problématique émergente pour plusieurs espèces fongiques, comme par exemple la résistance aux échinocandines des Candida ou d'Aspergillus fumigatus vis-à-vis des azolés, en lien avec l'usage intensif des fongicides azolés dans l'environnement. Cet article de synthèse a pour objectif de fournir une vision d'ensemble, actualisée, des mécanismes moléculaires mis en place chez les principaux champignons d'intérêt médical, en particulier Candida et Aspergillus , dans le contexte de la résistance aux traitements antifongiques. Sont également abordés les outils disponibles pour évaluer la sensibilité in vitro aux antifongiques tant sur le plan phénotypique, via la détermination des concentrations minimales inhibitrices, que par les approches plus récentes, reposant sur la biologie moléculaire. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824491486
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des anticorps monoclonaux dans le cadre des maladies auto-immunes (2025) Auteurs : A.-E. Berger ; L. Waeckel ; X. Roblin ; S. Paul Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 1, 2025) Article en page(s) : [90-45-0226-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47065-9 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Anticorps monoclonaux ; Biothérapie ; Maladies auto-immunesMots-clés: STP ; Anti-TNF-Alpha Résumé : Le développement des anticorps monoclonaux dans le traitement de nombreuses maladies auto-immunes a constitué un progrès majeur dans la prise en charge de ces pathologies chroniques. Les principales molécules utilisées actuellement et leurs indications sont résumées dans cet article. Étant donné l'importante variabilité intra- et interindividuelle de la réponse clinique, l'intérêt médical et économique d'un suivi thérapeutique biologique a rapidement émergé, d'abord pour les anti-tumor necrosis factor alpha , puis pour d'autres molécules. Celui-ci repose sur un dosage du médicament et parfois de l'anticorps antimédicament pour prédire ou confirmer une perte de réponse clinique et adapter le traitement, à l'ère de la médecine personnalisée. Plusieurs techniques de dosage sont disponibles, avec des performances variables et souvent une comparabilité difficile des résultats, en particulier pour les anticorps antimédicaments. Le développement d'étalons internationaux et de contrôles de qualité externes a pour objectif d'améliorer la standardisation des dosages, mais pour certaines molécules ceux-ci restent très peu développés. Les données concentration-effet sont, pour certaines molécules, encore peu utilisées, difficiles à établir, mais des propositions de cibles thérapeutiques selon les indications sont mentionnées ici. L'accessibilité aux dosages s'améliore grâce aux techniques de type point of care avec un résultat rapide pour permettre une adaptation thérapeutique plus réactive. Parfois le suivi biologique repose sur d'autres techniques d'évaluation des effets immunologiques in vitro, comme la cytométrie en flux par exemple pour quantifier les lymphocytes B chez les patients sous rituximab. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824470659
Titre : Herpèsvirus humains 6 et 7 (2025) Auteurs : A. Gautheret-Dejean ; H. Agut ; P. Bonnafous Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 1, 2025) Article en page(s) : [90-55-0060-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47013-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Exantheme ; Herpèsvirus humain de type 6 ; Lymphocytes T ; Réaction de polymérisation en chaîneMots-clés: Exanthème subit ; Infections opportunistes ; Amplification génique (PCR) ; Chimiothérapie antivirale ; Intégration chromosomique Résumé : Les herpèsvirus humains 6 et 7 (HHV-6, HHV-7) ont été découverts en 1986 et 1990 respectivement. En 2014, deux espèces virales distinctes, HHV-6A et HHV-6B, ont été individualisées. Ces trois virus génétiquement proches appartiennent à la sous-famille des Betaherpesvirinae et constituent le genre Roseolovirus . Ils ont un tropisme cellulaire étendu in vivo, incluant les lymphocytes T et les cellules du système nerveux central, et sont ubiquistes, infectant chroniquement et le plus souvent de façon asymptomatique la quasi-totalité de la population générale adulte. Le HHV-6B est l'agent étiologique de l'exanthème subit ou sixième maladie. Le HHV-6A et le HHV-6B sont impliqués dans des affections opportunistes des sujets immunodéprimés, provoquant en particulier des encéphalites, des insuffisances médullaires, des rashs cutanés fébriles, des hépatites. Leur implication dans des affections chroniques telles que la sclérose en plaques, des myocardiopathies ou des thyroïdites est plus difficile à établir. La découverte d'une intégration chromosomique du génome des HHV-6A et 6B, transmissible de façon héréditaire et présente chez environ 1 % de la population générale (inherited chromosomally integrated HHV-6), a été associée à de l'angor ainsi que, récemment, à des crises de prééclampsie lorsque le ftus en est porteur, et à des fausses couches lorsque la femme enceinte en est porteuse. Le pouvoir pathogène du HHV-7, moins exploré, paraît beaucoup plus modeste. Le diagnostic des infections par les HHV-6A, HHV-6B et HHV-7 se fonde principalement sur l'amplification génique (polymérisation en chaîne), qui permet la détection et la quantification du génome viral, ainsi que sur la sérologie, indiquée essentiellement en cas de primo-infection et pour les études de séroprévalence. La sensibilité des HHV-6A et HHV-6B à des médicaments antiherpétiques tels que le ganciclovir, le foscarnet et le cidofovir permet le traitement spécifique dans les formes graves d'infection. Aucun traitement n'est indiqué pour les infections par le HHV-7. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824470131
Titre : Virus parainfluenza humains (2025) Auteurs : B. Pozzetto ; A. Cantais ; T. Bourlet ; S. Pillet Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol 20, n° 1, 2025) Article en page(s) : [90-55-0160-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)74982-6 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Bronchiolite ; Diagnostic syndromique ; Pneumopathie infectieuseMots-clés: Rubulavirus ; Respirovirus ; Orthorubulavirus ; Virus respiratoires à ARN ; Bronchiolite ; Croup ; Immunodépression Résumé : Les virus parainfluenza humains (HPIV) comportent quatre espèces virales au sein de la famille des Paramyxoviridae : HPIV-1 et HPIV-3 du genre Respirovirus , et HPIV-2 et HPIV-4 du genre Orthorubulavirus . Ce sont des virus enveloppés pléomorphes (150-350 nm) à acide ribonucléique simple brin monocaténaire de polarité négative dont le récepteur cellulaire est constitué par les acides sialiques et dont la multiplication est strictement intracytoplasmique. Ces virus ont une distribution mondiale avec une circulation endémoépidémique. Ils infectent en majorité les jeunes enfants, chez qui ils peuvent donner des manifestations très variées, depuis les formes asymptomatiques jusqu'à des formes sévères nécessitant une hospitalisation : bronchiolites (surtout HPIV-3), laryngo-trachéo-bronchite aiguë (ou croup) (surtout HPIV-1 et HPIV-2), pneumonies, etc., en passant par une majorité de formes bénignes (infections des voies aériennes supérieures et de la sphère oto-rhino-laryngologique). Des formes très graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital s'observent chez les immunodéprimés de tous types et à tous âges, ainsi que chez les porteurs chroniques d'affections cardiorespiratoires, notamment chez les sujets très âgés. Présentement, le diagnostic repose principalement sur la détection du génome viral par technique d'amplification génique ; de plus en plus de tests commerciaux proposent une approche syndromique des infections respiratoires incluant de nombreux pathogènes (virus et bactéries intracellulaires notamment) ; les HPIV font habituellement partie du panel des agents détectés. En l'absence d'antiviral d'efficacité démontrée, le traitement curatif est symptomatique ; les tests rapides syndromiques peuvent permettre d'économiser des antibiothérapies inutiles dans les pathologies de gravité faible ou intermédiaire. Il n'existe pas de vaccin disponible, même si des essais sont en cours, notamment contre HPIV-3. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824749826
Paru le : 01/09/2024
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Titre : Streptocoques (2024) Auteurs : C. Plainvert ; C. Guyonnet ; J. Loubinoux ; E. Varon ; C. Poyart ; A. Tazi Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 4, 2024) Article en page(s) : [90-05-0265-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)49542-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Épidémiologie ; Streptococcus ; Streptococcus agalactiaeMots-clés: Streptocoques bêta-hémolytiques ; Streptococcus pyogenes ; Streptocoques viridans ; Streptocoques oraux ; Pneumocoque ; Streptococcus pneumoniae ; Infections invasives Résumé : Les streptocoques constituent une vaste famille d'espèces commensales isolées d'espèces animales très diverses. Malgré de nombreux remaniements taxonomiques, leur classification est encore largement basée sur leur caractère hémolytique et sur le groupe de Lancefield. Les principaux pathogènes en médecine humaine sont Streptococcus pyogenes (streptocoque du groupe A), principal responsable de l'angine bactérienne, mais aussi d'infections sévères telles que la fasciite nécrosante et le choc toxique, Streptococcus agalactiae (streptocoque du groupe B), premier agent étiologique des infections néonatales précoces et tardives, et Streptococcus pneumoniae (pneumocoque), premier responsable d'otites, pneumopathies et méningites communautaires. Les autres espèces, de pouvoir pathogène plus limité, représentent néanmoins une cause majeure d'endocardites infectieuses. Ainsi, la morbidité et la mortalité de ces infections restent élevées, tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement, malgré des progrès considérables dans les domaines du diagnostic clinique et bactériologique et de la prophylaxie. Ce chapitre présente une synthèse de la classification des streptocoques et de leur pouvoir pathogène, les principales méthodes de diagnostic et de typage, ainsi que leur sensibilité aux antibiotiques et les principes des traitements curatifs et préventifs. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824495423
Titre : Vitamine D : physiologie et physiopathologie (2024) Auteurs : R. Chieze ; Jean-Philippe Haymann Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 4, 2024) Article en page(s) : [90-10-1095-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46893-8 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Calcium ; Phosphates ; Vitamine DAutres descripteurs
hypervitaminoseMots-clés: Bilan phosphocalcique ; 25-hydroxyvitamine D ; 1,25-dihydroxyvitamine D ; Hypervitaminose D ; Hypovitaminose D Résumé : La forme active de la vitamine D est une hormone appelée calcitriol ou 1,25-dihydroxycholécalciférol, impliquée dans la régulation du bilan phosphocalcique de l'organisme. Sa synthèse peut être endogène ou exogène : l'isoforme D2 de la vitamine provient des végétaux alors que l'isoforme D3 de la vitamine est d'origine animale. La vitamine D regroupe dans le langage courant le calcitriol et ses métabolites, notamment la 25-hydroxyvitamine D ou 25-hydroxycholécalciférol. La 25-hydroxyvitamine D est un métabolite stocké en abondance dans l'organisme du fait de sa demi-vie longue ; c'est le substrat direct du calcitriol. La transformation physiologique de la 25-hydroxyvitamine D en calcitriol est sous contrôle direct de l'activité enzymatique de l'isoforme du cytochrome CYP27B1 au niveau rénal. Le calcitriol, en se fixant à son récepteur intracellulaire, le vitamine D receptor, régule l'expression de gènes cibles. Son action principale s'effectue au niveau de l'intestin proximal où il stimule l'absorption de calcium et des phosphates. Les situations d'hyper- et d'hypovitaminose D sont peu fréquentes : intoxication à la vitamine D (25-hydroxyvitamine D, 1-hydroxyvitamine D et 1,25-dihydroxyvitamine D), mutations (CYP24A1, CYP2R1, CYP27B1, SLC34A1, SLC34A3), granulomatoses, rachitisme, insuffisance rénale chronique ou dénutrition. Elles nécessitent l'interprétation d'un bilan biologique comprenant différents paramètres en fonction du contexte (calcémie, phosphatémie, magnésémie, créatinine plasmatique, PTH (parathormone), 25-hydroxyvitamine D, 1,25-dihydroxyvitamine D, FGF23 [fibroblast growth factor 23], etc.) parfois complétés par une recherche génétique. La définition d'un seuil pour le déficit en substrat 25-hydroxyvitamine D en population générale est sujet à controverse. L'enjeu de sa prescription en cas de déficit est de prévenir la survenue d'un rachitisme en pédiatrie et d'une ostéomalacie/déminéralisation osseuse chez le sujet âgé ou certaines populations à risque. Les apports recommandés sont de 600-800 UI par jour chez l'adulte. En dehors de situations particulières, les administrations importantes et répétées de 25-hydroxyvitamine D ne semblent pas montrer de bénéfice et pourraient éventuellement être responsables d'effets secondaires. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468938
Titre : Pharmacologie des médicaments antiplaquettaires (2024) Auteurs : G. Jourdi ; J.-S. Hulot ; P. Gaussem Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 4, 2024) Article en page(s) : [90-20-0013] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47770-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Acide acétylsalicylique ; Clopidogrel ; Syndrome coronarien aiguMots-clés: Antiagrégants plaquettaires ; Médicaments antiplaquettaires ; Prasugrel ; Ticagrélor ; Résistance biologique Résumé : Les maladies cardiovasculaires sont parmi les premières causes de mortalité dans le monde. Étant donné le rôle central de la plaquette dans la physiopathologie de la maladie athérothrombotique et ses complications cardio et neurovasculaires, les antiplaquettaires figurent parmi les médicaments les plus prescrits en médecine. Ils ont fait preuve de leur efficacité en prévention secondaire de la thrombose artérielle depuis plusieurs décennies. Les médicaments disponibles dans ces indications ciblent principalement les voies d'amplification de l'activation plaquettaire, notamment celles du thromboxane A2 et de l'adénosine diphosphate (ADP). L'aspirine inhibe l'enzyme cyclo-oxygénase 1 et la formation de thromboxane A2. Elle est utilisée seule ou en association aux antagonistes du récepteur P2Y12 à l'ADP, appartenant aux classes des thiénopyridines ou des inhibiteurs directs. De nombreuses études ont rapporté une efficacité inconstante de l'aspirine et du clopidogrel, associée à un risque accru d'événements cardiovasculaires ischémiques. Cette variation de réponse biologique et/ou clinique résulte de causes génétiques et non génétiques. L'avènement de la cardiologie interventionnelle dans le traitement du syndrome coronarien aigu a conduit au développement d'agents anti-P2Y12 plus puissants, prasugrel, ticagrélor et cangrélor, d'efficacité plus prédictible, et d'action plus rapide. Le ticagrélor a ainsi été proposé en première ligne du traitement à la phase aiguë des syndromes coronariens aigus traités par angioplastie. Étant donné le surrisque de saignement associé à ces médicaments et la variation de réponse biologique et/ou clinique observée dans certains cas, de nouvelles voies d'inhibition plaquettaire sont actuellement explorées. Cette revue a pour objectif de rappeler des notions de pharmacologie des médicaments antiplaquettaires et leur utilisation en pratique courante, en se limitant aux molécules les plus utilisées en France, et de présenter l'état d'avancement du développement clinique des nouvelles molécules antiplaquettaires. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824477704
Titre : Recherche de légionelles dans l'eau en milieu médicalisé (2024) Auteurs : C. Lawrence Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 4, 2024) Article en page(s) : [90-25-0060-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)48211-8 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Aérosols ; Climatisation ; LégionelloseAutres descripteurs
Biologie medicale ; legionellaMots-clés: Eau chaude ; Tour aéroréfrigérante Résumé : La légionellose est due à des bactéries hydrotelluriques du genre Legionella. Les principaux réservoirs sont les réseaux d'eau chaude sanitaire et les tours aéroréfrigérantes des systèmes de climatisation. La mise en uvre de la recherche des légionelles dans l'eau nécessite de bien connaître le mode de fonctionnement des circuits d'eau que l'on doit analyser. En France, l'analyse en elle-même repose sur la norme Afnor (Association française de normalisation) NF T90-431 qui consiste en un ensemencement direct et après concentration par filtration d'un milieu de culture sélectif de glycine, vancomycine, polymyxine, cycloheximide (GVPC). L'interprétation des résultats dépend de variations liées au prélèvement et à la technique, mais aussi de l'état immunitaire des sujets exposés. La réglementation actuelle s'appuie principalement sur la circulaire DGS/SD7A/SD5C-DHOS/E4 no 2002/243 du 22 avril 2002, l'arrêté du 13 décembre 2004 et celui du 1er février 2010 modifié le 30 décembre 2022. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823482118
Titre : Prions (2024) Auteurs : V. Béringue Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 4, 2024) Article en page(s) : [90-55-0007-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)74943-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Dégénérescence nerveuse ; PrionMots-clés: Protéines prion ; PrP ; Quasi-espèces Résumé : Les maladies à prion ou encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) sont des affections neurodégénératives d'issue fatale touchant les animaux de rente, les cervidés et l'homme. Le prion est une protéine infectieuse dérivée d'une protéine de l'hôte, la PrP. Il se réplique en induisant le changement de conformation de la PrP normale en PrP pathologique. Cette conversion autoentretenue s'accompagne d'une agrégation de la PrP sous forme d'assemblages de type amyloïde. Les prions montrent des propriétés analogues à celles d'autres agents infectieux, notamment une diversité de souche et la capacité à franchir des barrières de transmission interespèces. Le diagnostic des EST humaines combine la mise en évidence de symptômes neuropsychiatriques évolutifs avec la présence de protéines spécifiques dans le liquide cérébrospinal et des examens par électroencéphalogramme et neuro-imagerie par résonance magnétique (IRM). Une démence rapidement progressive chez un patient accompagnée de signes cliniques neurologiques classifiés et répertoriés suffit à établir un diagnostic possible de maladie de Creutzfeldt-Jakob et doit être immédiatement notifiée à l'agence régionale de santé, qui peut enclencher ainsi un certain nombre d'actions destinées à limiter les risques de transmission secondaire. Cette revue dresse un panorama des connaissances actuelles sur la protéine PrP normale et sur la biologie des prions et leur impact en pathologie humaine. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824749437
Titre : Virus de la rage (2024) Auteurs : Laurent Dacheux ; P. Parize ; H Bourhy Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 4, 2024) Article en page(s) : [90-55-0165-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)47022-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Chien ; Encephalite ; Immunoglobulines ; Vaccination ; ZoonosesMots-clés: Lyssavirus ; Virus de la rage ; Neurotropisme Résumé : Le virus de la rage appartient au genre Lyssavirus et à la famille des Rhabdoviridae. L'infection par ce virus neurotrope provoque une encéphalomyélite mortelle chez les mammifères. La transmission de cette zoonose à l'homme est accidentelle mais l'issue reste fatale une fois la maladie déclarée. Cette évolution vers une encéphalite mortelle est évitable avant l'apparition des symptômes par une prophylaxie entreprise sans délai après la contamination supposée, reposant sur un protocole tendant à être simplifié et alliant vaccination et éventuellement sérothérapie. Le diagnostic biologique de la rage est du ressort exclusif de centres de référence. Une fois la maladie déclarée, le diagnostic ante-mortem peut être réalisé chez l'homme par la détection des acides ribonucléiques viraux dans la peau et dans certains fluides biologiques. En post-mortem, il repose chez l'homme et l'animal sur l'analyse des tissus cérébraux et la détection des acides ribonucléiques viraux, des antigènes rabiques et/ou du virus après isolement viral. Bien que la France métropolitaine soit considérée comme exempte de rage des carnivores depuis 2001, le risque d'infection persiste toujours chez l'animal, via les importations illégales d'animaux (principalement de compagnie) contaminés dans des zones d'enzootie rabique, notamment au Maghreb. En parallèle, l'existence de cycles épidémiologiques particuliers de lyssavirus chez les chauves-souris représente également un risque en santé publique, avec de rares cas de franchissement de la barrière d'espèce vers l'homme ou d'autres mammifères. Enfin, ce risque rabique se pose aussi chez les voyageurs ayant été exposés dans des pays endémiques. Cependant, il existe des services de « conseils aux voyageurs » et des recommandations officielles précises, en particulier concernant la vaccination des personnes et des animaux ainsi que la prévention de la contamination humaine par un comportement adéquat vis-à-vis d'animaux potentiellement infectés et excréteurs, qui doivent être respectées Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824470222
Paru le : 01/07/2024
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Titre : Clostridioides difficile (2024) Auteurs : C. Eckert ; H. Marchandin ; V. Lalande ; F. Barbut Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-05-0025-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)48050-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Antibactériens ; Clostridioides difficile ; Diarrhée ; Toxines biologiquesMots-clés: Diarrhées associées aux antibiotiques ; Infection à Clostridioides difficile (ICD) ; PCR-ribotype 027 ; Infection nosocomiale ; Colite pseudomembraneuse Résumé : Clostridioides (C.) difficile est responsable de 15 à 25 % des diarrhées postantibiotiques et de plus de 95 % des cas de colites pseudomembraneuses. Cet entéropathogène est la première cause de diarrhée nosocomiale chez l'adulte dans les pays industrialisés. Les toxines A et B produites par les souches toxinogènes sont les principaux facteurs de virulence. L'âge supérieur à 65 ans, l'antibiothérapie et l'hospitalisation représentent des facteurs de risque importants d'infection à C. difficile (ICD). Depuis le début des années 2000, les infections sont devenues plus fréquentes, plus sévères et plus difficiles à traiter. Cette évolution est en partie liée à l'émergence du clone épidémique 027/BI/NAP1. Le diagnostic bactériologique des ICD repose sur la mise en évidence soit des toxines libres directement dans les selles, soit d'une souche toxinogène de C. difficile. À l'hôpital, le traitement repose sur l'utilisation de la vancomycine ou de la fidaxomicine per os. Le métronidazole per os n'est utilisé que si la vancomycine ou la fidaxomicine ne sont pas disponibles. Le bezlotoxumab (anticorps monoclonal antitoxine B) est indiqué, conjointement au traitement standard, dans la prévention des récidives. La transplantation de microbiote fécal permet de traiter avec succès les récidives multiples et fait partie des recommandations européennes pour la prise en charge des ICD. La chirurgie doit être envisagée de façon précoce en cas de complication. La prévention des ICD est basée à la fois sur le bon usage des antibiotiques et la mise en place des précautions contact pour éviter la transmission croisée. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824480503
Titre : Transaminases (2024) Auteurs : A. Raynor ; D. Prié Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-10-0550-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43470-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Alcoolisme ; Cirrhose du foie ; Hépatite ; Stéatose hépatiqueMots-clés: Transaminases ; Bilan hépatique ; Tests de la fonction hépatique ; Cytolyse hépatique Résumé : Les transaminases sont des enzymes de la famille des transférases, sous-famille des transférases de groupements azotés (EC 2.6). Ces enzymes catalysent le transfert du groupement azoté entre un acide aminé et un α-cétoacide, permettant l'interconversion d'acides aminés et d'intermédiaires du métabolisme des glucides. En santé humaine, les transaminases d'intérêt sont l'alanine aminotransférase (ALAT, EC 2.6.1.2), catalysant l'interconversion alanine/glutamate et α-cétoglutarate/pyruvate, et l'aspartate transaminase (ASAT, EC 2.6.1.1), catalysant l'interconversion aspartate/glutamate et α-cétoglutarate/oxaloacétate. En physiologie, l'ALAT intervient par exemple dans le cycle alanine-glucose (cycle de Cahill), et l'ASAT dans la navette malate/aspartate ou dans le métabolisme de l'acide kynurénique, un régulateur potentiel des voies glutamatergique et cholinergique. En pathologie, les activités ALAT, ASAT, et leur ratio (ASAT/ALAT) ont par le passé pu être utilisés comme biomarqueurs diagnostiques de pathologies comme l'éthylisme ou les hépatites virales. Bien que d'autres biomarqueurs plus spécifiques aient été développés depuis (transferrine désialylée, examens virologiques), remettant en question ce rôle, les transaminases conservent tout leur intérêt comme examens reflétant la souffrance hépatique. Cependant, il est important de connaître les limites de ces marqueurs, comme dans la stéatose hépatique non alcoolique (non alcoholic fatty liver disease, NAFLD) où certains individus présentent une fibrose hépatique avancée malgré des activités transaminases normales. Autour de ces aspects, la question des valeurs de référence est fondamentale : les anciennes études n'ayant pas inclus de critères métaboliques d'exclusion (surcharge pondérale, hyperglycémie à jeun, etc.) sont remises en question. Leur mise à jour revêt une importance toute particulière dans le dépistage de la NAFLD, problème de santé publique prenant une ampleur considérable, et pouvant affecter des sujets apparemment sains. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982343470X
Titre : 17-alpha-hydroxyprogestérone (2024) Auteurs : S. Brabant ; D. Prié Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-10-0580-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43474-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Dépistage néonatal (DSN) ; StéroïdesAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: 17-alpha-hydroxyprogestérone ; Hyperplasie congénitale des surrénales ; Bloc en 21-hydroxylase ; CYP21A2 Résumé : La 17-alpha-hydroxyprogestérone est un stéroïde précurseur de la synthèse du cortisol, des androgènes et des estrogènes. Elle est synthétisée dans les surrénales, les gonades et le placenta. Son dosage permet avant tout d'évoquer le diagnostic d'hyperplasie congénitale des surrénales par bloc enzymatique en 21-hydroxylase dans 95 % des cas. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/17-alpha-hydroxyprogestérone
Titre : Protéines tau et peptides amyloïdes dans le contexte des maladies neurodégénératives (2024) Auteurs : C Delaby ; S. Lehmann Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-10-1005-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43508-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Chimie clinique ; Diagnostic ; Maladie d'Alzheimer ; Marqueurs biologiques ; Pronostic ; Spectrométrie de masseMots-clés: Fluides biologiques ; Immunodosage Résumé : Les biomarqueurs des affections neurodégénératives, considérés comme informatifs des changements pathologiques sous-jacents, présentent un grand intérêt pour les cliniciens. Leur suivi peut en effet être utilisé à diverses fins comme le diagnostic, le pronostic ou la réponse au traitement. Ce domaine de la neurologie a considérablement évolué ces dernières années avec l'amélioration des méthodes d'analyse permettant la détection de ces biomarqueurs non seulement dans le liquide cérébrospinal (LCS), mais aussi dans des fluides d'accessibilité moins invasive, comme le sang. Ces progrès facilitent grandement la quantification répétée des biomarqueurs, y compris à des stades asymptomatiques de la maladie. Parmi les divers biomarqueurs informatifs des affections neurodégénératives, deux ont atteint le stade de paramètres cliniques de routine : la protéine tau (et ses formes phosphorylées, en particulier en position 181) et les peptides amyloïdes (Aβ). Ces marqueurs sont fréquemment évoqués conjointement, car ils représentent respectivement les principaux composants des dégénérescences neurofibrillaires et des plaques amyloïdes qui caractérisent la neuropathologie de la maladie d'Alzheimer (MA). Dans cet article, nous synthétisons et comparons les approches analytiques actuellement disponibles pour la détermination dans le LCS et le sang des biomarqueurs diagnostiques de la MA. Nous abordons également d'autres biomarqueurs diagnostiques candidats (de la dégénérescence neuronale, réactionnels, métaboliques et inflammatoires), ainsi que leur valeur informative en vue d'une intégration potentielle dans la pratique clinique pour la prise en charge de la MA dans un prochain avenir. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982343508X
Titre : Transferrine désialylée (2024) Auteurs : A. Raynor ; E. Lebredonchel ; A. Bruneel Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-10-1055-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43515-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
AlcoolismeMots-clés: Troubles congénitaux de la glycosylation ; Carbohydrate-deficient transferrin [CDT] ; Transferrine désialylée ; Congenital disorders of glycosylation [CDG] ; Fructosémie Résumé : La transferrine désialylée (CDT, pour carbohydrate-deficient transferrin) est définie aujourd'hui comme la somme des pourcentages des formes bisialylée et asialylée de la transferrine. Ce biomarqueur sérique a été développé dans le cadre du dépistage de l'éthylisme, et de nombreux travaux ont montré qu'il était plus sensible et spécifique que l'activité γ-glutamyltransférase (GGT). De plus, le profil de glycosylation de la transferrine souvent associé à la détermination de la CDT peut être utilisé pour le dépistage des désordres congénitaux de la glycosylation (ou CDG pour congenital disorders of glycosylation). Par le passé, le dosage de la CDT a souffert d'un manque de standardisation (définition de l'analyte, valeurs seuils), mais les travaux de la fédération internationale de chimie clinique ont conduit au développement et à la validation d'une méthode de référence à laquelle les laboratoires peuvent aujourd'hui se raccorder. L'analyse d'un résultat de CDT, qui doit impérativement impliquer une étude du profil des glycoformes de la transferrine en cas de découverte d'une valeur pathologique, nécessite une bonne connaissance des diagnostics différentiels, des interférences analytiques et des facteurs physiopathologiques de variabilité. En effet, ce dosage revêt une importance particulière sur les plans médicolégal et social. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823435157
Titre : Antivitamines K : pharmacologie et pharmacogénétique (2024) Auteurs : V. Siguret ; C. Moreau ; M.-A. Loriot Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-20-0018] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)47771-0 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Antivitamines K ; Pharmacogénétique ; WarfarineMots-clés: CYP2C9 ; VKORC1 ; CYP4F2 Résumé : Les antivitamines K (AVK) sont l'une des premières causes d'iatrogénie médicamenteuse à l'origine d'accidents hémorragiques graves, voire fatals : ils représentent un problème majeur de santé publique. La difficulté de leur maniement tient à une marge thérapeutique étroite et à une grande variabilité inter- et intra-individuelle de la réponse au traitement. Des variants génétiques ont été identifiés comme des déterminants majeurs de la réponse aux AVK. Deux gènes sont principalement impliqués : l'un codant la vitamine K époxyde réductase, VKORC1, cible pharmacologique des AVK, et l'autre codant le cytochrome P450 2C9, CYP2C9, responsable du métabolisme des AVK en dérivés inactifs. Les variants de VKORC1 et CYP2C9, tous deux associés à une perte de fonction, sont très fréquents dans la population générale de type caucasien et diffèrent en fonction de l'origine ethnique. Les patients porteurs de ces variants présentent une hypersensibilité aux AVK, qui se traduit par une posologie faible à l'équilibre, une réponse précoce à l'instauration du traitement et un risque de surdosage majoré par rapport aux patients non mutés. D'autres variants génétiques, notamment ceux identifiés dans le gène codant le cytochrome P450 4F2 (CYP4F2) impliqué dans l'oxydation de la vitamine K, contribuent également à la variabilité interindividuelle de la dose à l'équilibre d'AVK. Par ailleurs, des cas très rares de résistance aux AVK sont expliqués par la présence de mutations ponctuelles dans les régions codantes de VKORC1. Des modèles prédictifs de la posologie d'AVK à l'équilibre intégrant les facteurs pharmacogénétiques, démographiques, cliniques et thérapeutiques ont été proposés. Le bénéfice clinique d'un génotypage systématique de tous les patients traités par AVK avant instauration du traitement n'a pu être démontré par rapport à l'utilisation d'algorithmes fondés sur le suivi de l'international normalized ratio (INR). L'INR s'avère être un marqueur phénotypique intégrant l'ensemble des caractéristiques individuelles génétiques et non génétiques. En revanche, le génotypage ciblé (VKORC1 et CYP2C9) chez des patients particuliers, hypersensibles ou résistants, a une place de choix à l'échelon individuel pour expliquer une réponse anormale à l'AVK et optimiser sa posologie, contribuant ainsi au développement d'une médecine personnalisée. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823477710
Titre : Bactéries hautement résistantes aux antibiotiques émergentes et leur prévention (2024) Auteurs : D. Lepelletier ; C. Rabaud Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-25-0005-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)48835-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Diagnostic ; Emergence ; Entérobactérie ; Prévention ; Résistance bactérienne aux médicamentsMots-clés: Bactéries hautement résistantes aux antibiotiques ; Entérobactéries productrices de carbapénémases ; Entérocoques résistants aux glycopeptides Résumé : La résistance bactérienne aux antibiotiques reste un enjeu majeur de santé publique, bien identifié en France depuis quelques années dans le cadre d'une approche One Health (« une seule santé ») désormais encadrée dans une stratégie nationale 2022-2025 en santé humaine (direction générale de la Santé, ministère de la Santé et de la Prévention) associant le bon usage des antibiotiques (BUA) et la prévention et le contrôle des infections (PCI). Cette stratégie (BUA + PCI) est une approche novatrice, car les plans précédents étaient souvent conçus et déployés séparément. Dans ce contexte, la maîtrise de la diffusion des bactéries hautement résistantes aux antibiotiques émergentes (BHRe), comme les entérocoques (Enterococcus faecium) résistants aux glycopeptides et les entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC), est fondée sur une double stratégie, d'une part, de réduction de la prescription des antibiotiques pour limiter la pression de sélection et, d'autre part, de prévention de la diffusion à partir des patients identifiés porteurs. Le Haut Conseil de la santé publique a publié trois rapports en 2010, 2013 et récemment en 2020 pour répondre à des saisines ministérielles et proposer des recommandations de maîtrise de leur diffusion. Si les contextes et les situations épidémiologiques diffèrent entre ces trois dates (émergence 2010, situations sporadiques et épidémies limitées 2013, situation préendémique et larges épidémies avec gestion de réservoirs de patients porteurs chroniques de BHRe 2020), les modalités de détection, d'alerte et de gestion des cas sont restées les mêmes afin d'éviter leur transmission dans les services de soins. La surveillance et les modalités de dépistage des contacts hors exposition ont, elles, été adaptées. Si la gravité des situations cliniques reste peu fréquente (et les décès relativement rares) par rapport aux situations de colonisation, les stratégies de prévention et de contrôle de la diffusion des BHRe demeurent fondamentales pour préserver les dernières lignes de traitement antibiotique encore efficaces et ne pas engendrer dans quelques années des impasses thérapeutiques dramatiques. La stratégie de prévention repose sur le BUA et la PCI. Dans ce cadre, la prévention de la transmission croisée repose sur trois niveaux différents de mesures d'hygiène : les précautions standard, dont l'hygiène des mains pour tout patient, les précautions complémentaires et les mesures spécifiques de type BHRe. Ce qui rend la tâche difficile, c'est que ce portage digestif est le plus souvent complètement asymptomatique, les entérobactéries et les entérocoques étant des bactéries commensales, c'est-à-dire habituellement présentes dans le microbiote intestinal. L'explosion de la diffusion des entérobactéries productrices de bêtalactamases à spectre étendu en milieux hospitalier et communautaire depuis de nombreuses années a préfiguré l'émergence des EPC, dont l'importation par des patients ayant des antécédents d'hospitalisation à l'étranger n'est plus la seule source de diffusion en France. Si le taux de BHRe reste faible en France, il paraît important de le resituer dans le contexte européen, avec des taux très importants d'EPC dans certains pays notamment. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S1166859823473462
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des inhibiteurs de la protéase du VIH et ses modalités (2024) Auteurs : A Destere ; R Garraffo Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-45-0200-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)78463-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Surveillance des médicaments ; VIH (Virus de l'Immunodéficience humaine)Mots-clés: Transcriptase inverse du VIH Résumé : Les inhibiteurs de la protéase du VIH représentent une classe thérapeutique qui, à partir de la fin des années 1990, a révolutionné le traitement de l'infection par le VIH en ouvrant l'ère des trithérapies antirétrovirales. Sur le plan pharmacologique, ils se caractérisent par une faible biodisponibilité par voie orale qui a conduit à leur utilisation associée à un « booster » destinée à améliorer leur passage systémique. Ils interagissent avec le métabolisme hépatique des médicaments, du fait de leur effet inhibiteur (parfois inducteur pour certains) sur divers cytochromes (CYP) 450 et leur interaction avec plusieurs transporteurs cellulaires. La tolérance relative des premières molécules de la classe et le risque élevé d'interactions médicamenteuses ont favorisé l'instauration d'un suivi thérapeutique pharmacologique comme moyen d'optimisation thérapeutique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982378463X
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des inhibiteurs de l'intégrase (2024) Auteurs : N. Néant ; C. Solas Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 3, 2024) Article en page(s) : [90-45-0205-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)78172-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Pharmacocinetique ; Surveillance des médicamentsMots-clés: Inhibiteurs de l'intégrase ; Relation concentration-réponse Résumé : Les inhibiteurs de l'intégrase (INI) sont des molécules puissantes, empêchant l'intégration de l'ADN viral dans l'ADN cellulaire de l'hôte, conduisant ainsi à une diminution rapide de la charge virale. En raison de leur efficacité et de leur profil de sécurité satisfaisant, les INI sont largement utilisés dans l'initiation d'un premier traitement antirétroviral (ARV) ou dans le traitement de maintenance. Une relation concentration-réponse a été décrite pour l'ensemble des INI. Bien que les valeurs seuils de concentration minimale (Cmin) efficace ne soient pas clairement établies, l'obtention et le maintien au long cours d'une concentration plasmatique adéquate sont nécessaires pour bloquer la réplication virale et éviter l'émergence de mutations de résistance. Cette valeur de Cmin doit être supérieure à l'IC90 ou IC95 ajustée à la liaison protéique (IC90-lpp ; IC95-lpp). Cependant, les sources de variabilité pharmacocinétique (PK) des INI sont nombreuses et peuvent entraîner des concentrations sous- ou suprathérapeutiques, nécessitant en pratique clinique une évaluation de l'exposition aux INI chez les patients à l'aide du suivi thérapeutique pharmacologique (STP). Cet outil requiert toutefois une connaissance solide de la PK et des relations pharmacocinétique-pharmacodynamique (PK-PD) des molécules pour une utilisation optimale. Cette revue résume les caractéristiques PK, les sources de variabilité PK et les relations PK-PD des INI, soulignant ainsi l'intérêt du STP dans certaines situations. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823781727
Paru le : 01/04/2024
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Titre : Infections à Campylobacter (2024) Auteurs : P. Lehours Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-05-0100-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)42156-5
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Diagnostic ; Diarrhée ; Enterite ; Syndrome de Guillain-Barré ; Thérapeutique ; ZoonosesMots-clés: Infections à Campylobacter ; Volaille Résumé : L'infection à Campylobacter est la première cause d'infection entérique bactérienne. Elle est surtout liée à C. jejuni et C. coli . Cette infection est une zoonose dont le réservoir est constitué essentiellement par les oiseaux, transmise par les aliments, en particulier la volaille. Il s'agit en général de cas sporadiques. L'infection correspond le plus souvent à une colite inflammatoire. Le syndrome de l'intestin irritable apparaît aussi être une conséquence de l'infection à Campylobacter . Le diagnostic historiquement réalisé par culture à partir de selles est dorénavant devancé par les approches moléculaires dites syndromiques. Les formes septicémiques concernent surtout les espèces C. fetus et C. jejuni . Parmi les complications postinfectieuses, la plus sévère est le syndrome de Guillain-Barré. Le traitement antibiotique n'est pas conseillé dans tous les cas d'infection digestive mais seulement dans les formes les plus graves et aux âges extrêmes de la vie, aux femmes enceintes et aux immunodéprimés. Il doit être systématique et bactéricide dans les infections invasives.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823421565
Titre : Treponema pallidum ssp pallidum, spirochète responsable de la syphilis (2024) Auteurs : C. Charpentier ; Q. Beytout ; Pénélope Grange ; Nour Benhaddou ; N. Dupin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-05-0100-A] Note générale : DOI : 10.1016/S2211-9698(23)42420-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Pénicillines ; Sérologie ; SyphilisAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Chancre syphilitique ; Roséole ; infections à roséolovirus ; Syphilis néonatale ; Neurosyphilis Résumé : Lagent de la syphilis est Treponema pallidum ssp pallidum . Il sagit dune bactérie non cultivable qui appartient au genre Treponema . La transmission du tréponème se fait essentiellement par voie sexuelle mais une transmission maternoftale est possible surtout pendant la deuxième moitié de la grossesse. La syphilis est de retour depuis le début des années 2000 dans la plupart des pays occidentaux et elle est endémique en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. En Europe, lépidémie actuelle touche plus particulièrement les homobisexuels de sexe masculin avec une surreprésentation des patients infectés par le virus de limmunodéficience humaine. La classification actuelle de la syphilis différencie la syphilis précoce contagieuse (primaire, secondaire et latente précoce de moins de 1 an) et la syphilis tardive non contagieuse (latente tardive de plus de 1 an, et tertiaire). La présentation clinique de la syphilis na guère changé, mais il faut insister sur les neurosyphilis précoces, notamment ophtalmologiques souvent trompeuses et sous-diagnostiquées, qui modifient le traitement. Les tests sérologiques, bien que perfectibles, sont dune grande aide pour le diagnostic et la surveillance après traitement. Le traitement des syphilis précoces repose sur une seule injection de benzathine-pénicilline G alors que celui de la syphilis tardive dépend de la présence ou non dune atteinte neurologique. Les patients ayant eu une syphilis doivent être régulièrement surveillés au décours du traitement, ce dautant plus que les réinfections ne sont pas rares et sont le plus souvent asymptomatiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982342420X
Titre : Hormone chorionique gonadotrope humaine et ses sous-unités libres (2024) Auteurs : J. Guibourdenche Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-10-0285-A] Note générale : DOI : 10.1016/S2211-9698(23)43456-5 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Grossesse ; Hypophyse ; Placenta ; Testicule ; TumeursMots-clés: Hormone chorionique gonadotrope humaine ; hCG ; hCG libre Résumé : Lhormone chorionique gonadotrope humaine (hCG) est une glycoprotéine constituée dune sous-unité β (hCGβ) spécifique et α (hCGα) commune aux stimulines hypophysaires. LhCG et ses sous-unités sont synthétisées physiologiquement en grande quantité par le placenta pendant la grossesse, et à bas bruit par lhypophyse, surtout chez la femme ménopausée. LhCG et lhCGβ libre sont sécrétées dans le sang maternel, avec un pic en fin de premier trimestre, alors que lhCGα augmente jusquà laccouchement. Elles circulent sous formes hétérogènes et sont éliminées dans les urines majoritairement sous forme dun petit peptide β core (hCGβcf). Seule lhCG exerce des actions endocrines induisant principalement la stéroïdogenèse placentaire et gonadique via le récepteur LHCGR. Elle stimule en début de grossesse la production de progestérone ovarienne permettant la myorelaxation du myomètre. Elle stimule aussi la thyroïde maternelle et exerce des effets autocrines et paracrines sur le placenta. Le milieu de dosage de prédilection est le sérum, dans lequel ces molécules, qui sont stables en dessous de 4 °C, seront dosées par une technique adaptée au contexte. La concentration dhCG double en 36 heures jusquà la fin du premier trimestre. Une chute évoque une fausse couche, un non-doublement une grossesse extra-utérine. La présence dhCG dans le sang ou les urines de la femme établit le diagnostic de grossesse sans la dater ni préjuger de son évolution. hCG et hCGβ libres sont anormalement élevées en cas de trisomie 21 ftale. En cancérologie, elles sont augmentées en cas de tumeurs placentaires chez la femme et de tumeurs testiculaires chez lhomme, chez qui elles sont physiologiquement indétectables. Le suivi de leur décroissance jusquà négativation évalue lefficacité du traitement. LhCGα sérique est dintérêt en cas dadénome hypophysaire. La présence dhCG dans les urines du sportif évoque un dopage. LhCG est utilisée en thérapeutique pour déclencher lovulation ou pour induire la spermatogenèse. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823434565
Titre : Ammoniémie ; sa place dans lencéphalopathie hépatique (2024) Auteurs : M Sakka ; D Thabut ; Dominique Bonnefont-Rousselot ; F Imbert-Bismut Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-10-0552-B] Note générale : DOI : 10.1016/S2211-9698(23)43471-1 Langues: Français Mots-clés: Ammoniémie ; Encéphalopathie hépatique ; Cycle de lurée ; Glutamine Résumé : Différents organes sont impliqués dans la régulation fine de la concentration en ammonium du sang. Le foie joue un rôle majeur dans la détoxification de lammonium grâce à la synthèse de lurée et, à un moindre degré, à la synthèse de glutamine, forme de stockage non toxique de lammonium. Les principaux pourvoyeurs dammonium sont les intestins et les reins. Dautres organes, comme les muscles, le cerveau et peut-être les poumons, jouent aussi un rôle dans son homéostasie. Sa toxicité sexprime demblée au niveau du cerveau. En cas dhyperammoniémie, lion ammonium est pris en charge par les astrocytes du cerveau, riches en glutamine synthétase, pour la synthèse de glutamine. Cette dernière, synthétisée en excès, présente un risque majeur de formation ddème cérébral et de mortalité. Lencéphalopathie hépatique (EH), quelle soit minime ou clinique, repose sur une évaluation clinique des symptômes. Ce sont les critères de West-Haven qui sont les plus couramment utilisés. Les recommandations de lAssociation française pour létude du foie (AFEF) 2019 précisent que, chez un patient cirrhotique et présentant des signes neurologiques, une ammoniémie normale remet en question le diagnostic dEH. Cest pourquoi il est recommandé de doser lammoniémie chez tout patient avec une suspicion dEH. Le dosage de lammoniémie doit suivre des recommandations préanalytiques très précises, qui sont rappelées dans cet article, car le risque de surestimation du résultat est important. Il faut réaliser le dosage dans des délais brefs et respecter les consignes de conservation du prélèvement. Le dosage est simple, automatisé et fait intervenir la glutamate déshydrogénase. Le respect des recommandations préanalytiques permet de rendre des résultats de dosages fiables. La toxicité de lammonium sexerce sur les différents organes autres que le cerveau. Ainsi, il a pu être montré récemment que la toxicité sur le foie pourrait contribuer au développement de la stéatohépatite non alcoolique (« non-alcoholic steatohepatitis » ou NASH). Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823434711
Titre : Myélogramme normal chez ladulte : lecture au microscope (2024) Auteurs : A. Charpentier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-10-0552-B] Note générale : DOI : 10.1016/S2211-9698(12)56837-8 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
MyélogrammeAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Myélogramme ; Coloration de May-Grünwald-Giemsa ; Précurseurs hématopoïétiques ; Lignée granuleuse ; Lignée érythroblastique ; Lignée mégacaryocytaire Résumé : Le myélogramme est un examen cytologique permettant lanalyse qualitative et quantitative des cellules appartenant au compartiment des précurseurs médullaires hématopoïétiques. Pour cela, les cellules sont prélevées par ponction-aspiration dune infime quantité de suc médullaire, puis étalées sur des lames de verre (frottis médullaire) afin dêtre observées au microscope après coloration de May-Grünwald-Giemsa (MGG). Lanalyse du myélogramme nécessite de connaître les résultats dun hémogramme récent, ainsi que les renseignements cliniques. Cet examen, qui peut être réalisé dans un délai rapide (inférieur à une demi-journée), débute par une analyse des frottis au faible grossissement du microscope (× 10). Les informations suivantes sont ainsi collectées : richesse médullaire, richesse et aspect mégacaryocytaire, présence de grandes cellules anormales ou en amas. La zone de lecture au plus fort grossissement est également choisie à ce faible grossissement. Lexamen du frottis au grossissement × 100 à immersion permet ensuite la détection de cellules anormales, comme des blastes leucémiques, ainsi que la recherche danomalies morphologiques des cellules médullaires. De plus, lexamen à ce grossissement permet de réaliser un décompte des cellules médullaires. Dans lidéal, ce décompte seffectue sur 500 cellules, mais il peut être effectué sur moins (moelle très pauvre), voire sur plus (cellules très rares ou difficiles à reconnaître). Les principales difficultés dinterprétation dun myélogramme sont les problèmes de reconnaissance de cellules difficiles à classer, les situations où les frottis sont peu denses et où il faut faire la distinction entre hémodilution médullaire, myélofibrose et réelle pauvreté médullaire. Le compte rendu dun myélogramme doit comporter un décompte quantitatif des lignées médullaires, ainsi quune conclusion décrivant les éventuelles anomalies observées, répondant aux questions posées par le prescripteur et proposant, si cest possible, une ou plusieurs hypothèses diagnostiques. Le myélogramme sinscrit dans un ensemble dexamens complémentaires (caryotype, immunophénotypage, biologie moléculaire, etc.), dont il est le premier et indispensable élément permettant daboutir au diagnostic des hémopathies. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823428701
Titre : Polymorphismes génétiques des facteurs V et II et risque thrombotique (2024) Auteurs : S. Jaouen ; C. Frère Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-10-0035-C] Note générale : DOI : 10.1016/S2211-9698(16)68106-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Biologie moléculaire ; Coagulation sanguine ; Protéine C-réactive ; ThromboseMots-clés: Facteur V Leiden ; Résistance à la protéine C activée Résumé : Le facteur V (FV) de la coagulation, sous sa forme activée, est le cofacteur non enzymatique du facteur X (FX) activé de la coagulation, dans la génération de thrombine. Laction du FV activé (FVa) est limitée par la protéine C activée (PCa), qui clive et inactive le FVa et le facteur VIII activé (FVIIIa). Le FV Leiden correspond à une mutation ponctuelle qui conduit au remplacement dune arginine par une glutamine en position 506 de la séquence protéique (R506Q) (substitution nucléotidique G1691A du gène du FV). Cette mutation affecte lun des principaux sites de clivage du FV par la PCa ; le FV muté est donc moins sensible à laction de la PCa, dont laction inhibitrice devient moins efficace. Le FV Leiden est la cause la plus fréquente de thrombophilie héréditaire dans la population caucasienne. Sa présence majore le risque thrombotique de 7 % à létat hétérozygote, et de 80 % à létat homozygote. Dautres mutations du gène du FV existent, beaucoup plus rares, affectant le taux et/ou la fonction du facteur V, responsables ou non de résistance à la protéine C activée (RPCa), et associées ou non à un surrisque thrombotique. La recherche de la mutation R506Q du gène du FV fait partie du bilan de thrombophilie standard. Le diagnostic de confirmation repose sur la biologie moléculaire demblée le plus souvent (acte de biologie médicale remboursé). Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823478831
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des antituberculeux (2024) Auteurs : C. Manes ; Sofien Baklouti ; P. Gandia Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-45-0150-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46881-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Administration et posologie ; Surveillance des médicaments ; TuberculoseAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Antituberculeux ; Adaptation de posologie Résumé : Le suivi thérapeutique pharmacologique des antituberculeux est recommandé en cas de diabète, de coinfection avec le virus de limmunodéficience humaine (VIH), de troubles de labsorption, dinteraction(s) médicamenteuse(s), dinsuffisance rénale ou hépatique, et de mauvaise évolution clinique. Le suivi thérapeutique pharmacologique doit être pratiqué au moins 15 jours après linstauration du traitement en raison du phénomène dinduction enzymatique induit par la rifampicine et la rifabutine. Si lexposition (aire sous la courbe) est à ce jour le meilleur marqueur, le suivi thérapeutique pharmacologique est pratiqué sur la concentration au pic pour des raisons pratiques. Des seuils defficacité sont bien définis pour la rifampicine, lisoniazide et le pyrazinamide. Pour les autres molécules, linterprétation est faite par rapport aux concentrations habituellement observées chez les patients. Des adaptations de posologies sont recommandées, selon les molécules, en cas de sous- ou surexposition, deffets indésirables ou dinsuffisance rénale. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468811
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique du maraviroc (2024) Auteurs : C. Solas Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-45-0195-D] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(18)41412-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Infections à VIH ; Surveillance des médicamentsAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Maraviroc Résumé : Le maraviroc est un antagoniste compétitif du récepteur CCR5, co-récepteur du CD4, et agit en inhibant spécifiquement la pénétration du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans les cellules cibles de l'hôte, bloquant ainsi la réplication virale. Il est prescrit en combinaison avec d'autres antirétroviraux et s'administre en deux prises par jour. Le maraviroc présente un profil pharmacocinétique marqué par une absorption variable et un métabolisme hépatique intense via le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4). Il est éliminé majoritairement par voie biliaire avec une demi-vie d'élimination d'environ 13 heures. Il n'est ni inhibiteur, ni inducteur des enzymes hépatiques ni des transporteurs. Il est cependant la cible de nombreuses interactions médicamenteuses, conduisant à des adaptations de posologies en fonction de la présence d'inhibiteurs (150 mg bid) ou d'inducteurs (600 mg bid) puissants du CYP3A. Sa clairance rénale est également augmentée en présence d'inhibiteurs puissants du CYP3A, nécessitant une adaptation de posologie chez l'insuffisant rénal. Par ailleurs, une relation entre l'exposition et à la fois l'efficacité et la toxicité a été rapportée pour le maraviroc ; la concentration résiduelle (Cmin) étant prédictive de la réponse virologique et la concentration maximale (Cmax) associée à des effets secondaires plus importants. Par conséquent, le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) du maraviroc est recommandé compte tenu de sa forte variabilité pharmacocinétique interindividuelle, des nombreuses interactions médicamenteuses, et de ses relations pharmacocinétique-pharmacodynamique. Le dosage plasmatique du maraviroc s'effectue préférentiellement sur la Cmin, pour évaluer l'efficacité, à l'état d'équilibre et s'interprète en fonction de la posologie et des antirétroviraux et comédications associés. Un dosage au pic peut être proposé en cas d'effets secondaires spécifiques (hypotension orthostatique, étourdissement, malaise). Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824490705
Titre : Amphétamine et dérivés (2024) Auteurs : Guillaume Drevin ; C. Abbara Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-50-0020-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46577-6 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Amfétamine ; EcstasyAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Amphétaminiques ; Amphétamine ; Métamfétamine ; Méthamphétamine Résumé : Les amphétamines sont une famille de molécules de structure phényléthylamine. Outre l'amphétamine, les amphétamines les plus connues sont la 3,4-méthylènedioxyméthamphétamine et la méthamphétamine. En France, présentement, ces molécules ne sont plus utilisées en thérapeutique chez l'homme mais uniquement à des fins récréatives du fait de leurs propriétés stimulantes voire entactogènes pour certaines. Après un rappel historique, sont tout d'abord détaillés ici la synthèse chimique et le contexte entourant l'utilisation de ces substances (mode de consommation, forme physique et cadre légal). Sont ensuite présentées les données pharmacologiques et toxicologiques. Enfin, la dernière partie est consacrée à l'analytique et à la toxicologie biologique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823465776
Titre : Principes dévaluation du risque en cosmétologie (2024) Auteurs : A.-S. Ficheux ; P.-J. Ferret Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-50-0132-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)49071-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Cosmétiques ; Gestion du risque ; ToxicologieAutres descripteurs
Biologie medicaleRésumé : Un produit cosmétique est considéré comme la résultante de la combinaison de plusieurs ingrédients, il s'agit donc d'un mélange. Toutefois, l'évaluation de la sécurité d'un produit cosmétique est principalement fondée sur l'analyse du risque toxicologique de chaque ingrédient entrant dans sa composition. L'évaluation de la sécurité d'un ingrédient cosmétique répond aux principes généraux de l'évaluation du risque et se divise ainsi en quatre étapes : identification du danger, caractérisation du danger, évaluation de l'exposition et caractérisation du risque. Cette évaluation présente néanmoins quelques particularités, notamment en termes d'exposition et de pénétration transcutanée. Par ailleurs, l'interdiction des tests sur animaux pour les produits finis et pour les ingrédients a obligé le secteur cosmétique à développer de nombreuses méthodes alternatives qui, contrairement à d'autres secteurs d'activités, oblige l'évaluateur de la sécurité à développer un raisonnement plus étayé et différent de ce que l'on connaît habituellement. Enfin, même si l'évaluation de la sécurité d'un produit cosmétique repose sur celle des ingrédients qui le constitue, il faut garder à l'esprit qu'un produit cosmétique n'est rien d'autre qu'un mélange de nombreux ingrédients et, comme tout mélange, ce dernier doit faire l'objet d'analyses pour s'assurer de la stabilité et de la compatibilité du produit, que certains de ses composants ne se dégradent pas où, au contraire, génèrent de nouvelles entités chimiques, et que le mélange est parfaitement toléré par le consommateur final. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824490717
Titre : Intoxications aiguës par des produits phytosanitaires (2024) Auteurs : P. Leveau Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-50-0140-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(19)43219-6 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Désinfectants ; Herbicides ; Insecticide ; Pesticides ; Produit agricoleAutres descripteurs
produit phytopharmaceutiqueMots-clés: Produits phytosanitaires ; Organophosphorés ; Organophosphates ; Rodenticides ; raticides Résumé : Les intoxications aiguës par les pesticides sont rares mais graves. Certains tableaux cliniques (toxidromes) sont évocateurs d'une classe toxique : crise cholinergique pour les insecticides organophosphorés ou carbamates, syndrome neurologique pour les rodenticides, syndrome digestif et respiratoire pour les herbicides. Leur traitement est symptomatique et seules quelques intoxications se traitent avec un antidote : atropine et pralidoxime pour celles aux insecticides organophosphorés, vitamine K pour celles aux rodenticides anticoagulants. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S195951821565190X
Titre : Introduction aux arboviroses (2024) Auteurs : J-M Mansuy Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-55-0009-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46822- Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Arthropode ; Moustique (insecte) ; Prévention ; TiquesMots-clés: Flavivirus ; Chikungunya ; Lutte antivectorielle ; Maladies transmises par un vecteur Résumé : Les arbovirus ont pour caractéristique commune une transmission « naturelle » par un arthropode lors de son repas sanguin. D'autres modes de contamination existent en fonction des virus : sexuelle, maternoftale, alimentaire, par transfusion, lors de greffes d'organes. Ces virus ont en majorité un génome à acide ribonucléique, marqueur d'une grande plasticité évolutive et sont responsables d'arboviroses, pathologies émergentes ou réémergentes, qui représentent des problèmes majeurs de santé publique. Les vecteurs arthropodes sont multiples, insectes et tiques, et souvent dédiés à un virus. Leurs aires de répartition s'élargissent sous l'effet d'actions humaines directes (transport passif de vecteurs infectés, déplacements humains vers les vecteurs, urbanisation incontrôlée, etc.) ou indirectes (modifications des conditions climatiques influant sur les cycles de développement des arthropodes). Une période d'incubation de la maladie humaine varie de 2 à 28 jours et fait suite à la contamination par piqûre ou morsure. La symptomatologie clinique n'est pas spécifique d'un virus mais sont classiquement décrits un syndrome pseudogrippal associé ou non à des atteintes articulaires invalidantes, un syndrome neurologique, un syndrome polyviscéral et/ou hémorragique, une atteinte ftale. Le diagnostic d'une arbovirose repose sur l'anamnèse, les données cliniques et épidémiologiques et des outils biologiques choisis. La prévention vaccinale ne concerne aujourd'hui que peu d'infections et il n'existe pas de thérapeutique antivirale, le traitement d'une arbovirose demeure symptomatique. Ceci met en exergue l'intérêt majeur de la surveillance des cas déclarés et de la lutte antivectorielle individuelle et collective. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468227
Titre : Polyomaviridae (2024) Auteurs : M. Solis ; A. Velay ; F. Gallais ; W. Kack-Kack ; H. Barth ; S. Fafi-Kremer Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 2, 2024) Article en page(s) : [90-55-0075-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(24)49073-0 Langues: Français Mots-clés: Polyomavirus ; Réponse immunitaire ; Modèles d'étude ; Stratégies diagnostiques Résumé : En 1971, les deux premiers Polyomavirus humains ont été découverts dans des échantillons cliniques et nommés d'après les initiales du patient : le virus BK dans les urines d'un transplanté rénal et le virus JC dans une biopsie cérébrale d'un patient présentant une leucoencéphalopathie multifocale progressive. Cependant, plus de trois décennies se sont écoulées avant que l'aboutissement de techniques comme le séquençage haut débit n'entraîne la découverte de nombreux autres Polyomavirus. Seuls quatre Polyomavirus humains sur les 14 actuellement découverts sont associés à des pathologies, essentiellement chez des patients immunodéprimés : les virus BK, JC, le virus du carcinome de Merkel et le virus de la trichodysplasie spinulosa. L'augmentation croissante de la population de patients transplantés et de patients recevant des traitements immunomodulateurs a ravivé l'intérêt de la communauté médicale pour cette famille virale. Dans cette revue, nous résumons les connaissances actuelles sur les virus de cette famille, en particulier leur cycle viral et leur distribution géographique, ainsi que leur impact clinique et les approches thérapeutiques existantes. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969824490730
Paru le : 01/01/2024
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Titre : Entérocoques (2024) Auteurs : G. Auger ; Vincent Cattoir Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-05-0155-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)80252-7
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Epidémies ; Infection croiséeMots-clés: Rétrovirus endogènes ; ERV ; BHRe Résumé : Les entérocoques sont des cocci à Gram positif, regroupés par paires ou en chaînettes, appartenant au microbiote normal du tube digestif de l'homme et des animaux. Relativement peu virulents, les espèces principales (Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium ) sont devenues des pathogènes opportunistes majeurs responsables de nombreuses infections nosocomiales. Ils sont notamment responsables d'infections urinaires et intra-abdominales ainsi que de bactériémies et d'endocardites, en particulier chez le sujet fragile. Alors que l'espèce E. faecalis est constamment sensible aux aminopénicillines, une infection à E. faecium peut se révéler difficile à traiter, en particulier les souches résistantes à la vancomycine (ERV, pour entérocoques résistants à la vancomycine), pour lesquelles peu d'alternatives thérapeutiques restent disponibles. Ces souches d'ERV sont responsables de nombreuses épidémies hospitalières et nécessitent la mise en place de mesures spécifiques d'hygiène (BHRe, pour bactérie hautement résistante émergente).
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823802527
Titre : Hémoglobine plasmatique et urinaire (2024) Auteurs : Edith Bigot-Corbel ; M. Carpentier ; E. Boissier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-10-0030-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43398-5 Langues: Français Mots-clés: Hémolyse intravasculaire ; Haptoglobine ; Complexe Hb-Hp ; Hémopexine ; LDH ; Toxicité rénale Résumé : Le dosage plasmatique de l'hémoglobine libre permet de diagnostiquer biologiquement une hémolyse intravasculaire. Il s'agit en effet du marqueur le plus précoce et surtout le plus spécifique de l'hémolyse intravasculaire ; les autres paramètres : lacticodéshydrogénase, haptoglobine et bilirubine libre pouvant être perturbés dans d'autres situations pathologiques. Une concentration supérieure à 50 mg/dl est considérée comme anormale et potentiellement délétère avec des effets toxiques notamment rénaux. Les anciennes méthodes de dosage de l'hémoglobine libre par spectrophotométrie ne sont pas adaptées aux situations urgentes et l'utilisation de l'index d'hémolyse fourni par les automates de biochimie peut constituer une alternative intéressante en cas d'urgence.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823433985
Titre : Acides biliaires (2024) Auteurs : T Eguether ; D. Rainteau Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-10-0540-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43468-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Acides et sels biliaires ; Bile ; Foie ; Microbiome gastro-intestinal ; Spectrométrie de masseRésumé : Les acides biliaires (AB) sont une famille de molécules amphiphiles issues du métabolisme du cholestérol et qui jouent des rôles physiologiques majeurs dans l'organisme en facilitant la digestion des graisses, en participant à la signalisation cellulaire et en modulant les micro-organismes du microbiote intestinal ainsi que leur communication avec l'hôte. Les méthodes modernes d'analyse permettent de doser ces molécules avec une grande spécificité et une grande sensibilité, en s'appuyant sur des approches liées à la spectrométrie de masse. Ils sont donc des marqueurs importants de plusieurs pathologies hépatiques et gastro-intestinales, comme les déficits de synthèse des acides biliaires primaires, les malabsorptions des acides biliaires, les cholestases ou encore la maladie de Niemann-Pick type C. Le développement de nouvelles approches analytiques et de modélisation par les statistiques multivariées en fait de bons candidats pour permettre d'explorer dans le futur de nombreuses pathologies hépatiques, tant pour le diagnostic que pour le pronostic et le suivi thérapeutique.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823434681
Titre : Thyroglobuline (2024) Auteurs : A. S. Gauchez Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-10-0675-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43484-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Thyroglobuline ; Tumeurs de la thyroïdeMots-clés: Anticorps antithyroglobuline ; Cancer différencié de la thyroïde ; Limite de quantification Résumé : La thyroglobuline est synthétisée spécifiquement par le follicule thyroïdien (ou thyréocyte folliculaire) sain ou tumoral. Elle sert de substrat pour la synthèse des hormones thyroïdiennes (iodation et couplage des résidus tyrosine). La thyroglobuline est détectable dans le sérum des individus normaux et peut s'élever dans la plupart des pathologies thyroïdiennes. La principale indication de son dosage est le suivi des cancers différenciés de la thyroïde après thyroïdectomie totale. Dans ce cas, en l'absence de tissu thyroïdien, la concentration de thyroglobuline doit être effondrée. C'est une molécule hétérogène qui peut avoir une composition différente en cas de cancer thyroïdien et donc une immunogénicité particulière. Ces variabilités de teneur en hydrate de carbone et de niveaux de glycosylation entraînent une fluctuation de la structure de la thyroglobuline d'un individu à l'autre. Cette hétérogénéité explique la variabilité des concentrations de thyroglobuline observées lors de son dosage par des systèmes de mesure différents même si ceux-ci sont calibrés sur le même standard. C'est pourquoi il est recommandé de suivre les dosages de thyroglobuline d'un même patient par la même technique. Toutes les méthodes actuelles de dosage de la thyroglobuline sont sensibles, dans des proportions diverses, à l'interférence des anticorps antithyroglobuline. Une approche nouvelle, non encore standardisée, utilise la chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse ; elle pourrait permettre dans le futur le dosage de la thyroglobuline en présence d'anticorps antithyroglobuline. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982343484X
Titre : Catécholamines et dérivés (métanéphrines, acide homovanilique, acide vanylmandélique, etc.) (2024) Auteurs : J.-M. Launay Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-10-0970-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43501-7
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Dopamine ; Épinéphrine ; Hormones ; Neuroblastome ; PheochromocytomeMots-clés: HVA ; VMA ; Métanéphrines Résumé : Cet article concerne les catécholamines naturelles ou endogènes (dopamine, noradrénaline ou norépinéphrine, adrénaline ou épinéphrine) et leurs principaux dérivés (métanéphrines, acides homovanilique et vanylmandélique [HVA, VMA], etc.). Contrairement aux catécholamines qui sont des neuromédiateurs ou des hormones (adrénaline essentiellement), leurs dérivés n'ont à ce jour aucune fonction connue. Les catécholamines sont produites au niveau central et médullosurrénalien à partir de la tyrosine. Elles sont catabolisées par méthylation seule (métanéphrines) ou couplée à une désamination oxydative (HVA, VMA) suivies, dans plus de 80 % des cas, par une sulfoconjugaison. Actuellement, le dosage de ces molécules est effectué par chromatographie liquide haute performance (CLHP) idéalement couplée à une détection par spectrométrie de masse. La très grande majorité des demandes concerne les urines, à un moindre degré le plasma et, exceptionnellement, le liquide cérébrospinal (LCS). L'exploration du métabolisme des catécholamines concerne très majoritairement le diagnostic et la surveillance de tumeurs neuroendocrines dérivant de la crête neurale (phéochromocytomes, neuroblastomes), plus rarement certaines hypertensions et, exceptionnellement, des déficits enzymatiques (tyrosine hydroxylase [TH], décarboxylase des acides aminés aromatiques [AADC], monoamine oxydase [MAO], etc.) ou des pathologies psychiatriques.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823435017
Titre : Cytométrie en flux appliquée aux hémopathies malignes (2024) Auteurs : M-C Béné Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-15-0050-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)42860-9 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Anticorps monoclonaux ; Cytométrie en flux ; Immunophénotypage ; Leucémies ; Myélome multipleMots-clés: Syndromes lymphoprolifératifs Résumé : La cytométrie en flux a connu un essor impressionnant, en immunologie et en hématologie, après la découverte de la technologie des anticorps monoclonaux, initialement identifiés comme des réactifs de laboratoire, ayant permis de décrypter, entre autres, l'immense complexité des molécules membranaires exprimées par les cellules hématopoïétiques. Cette révolution, à partir des années 1980, a permis de comprendre et disséquer les étapes de maturation des cellules hématopoïétiques, tout d'abord en caractérisant les proliférations malignes. Plus tard, les étapes de maturation physiologique ont également pu être déchiffrées. La cytométrie en flux, mettant à profit l'exquise spécificité des anticorps monoclonaux et leur combinaison à une gamme impressionnante de fluorochromes, est devenue la deuxième étape incontournable du diagnostic des hémopathies malignes, en complément indispensable des analyses morphologiques initiales. Dans cette revue, les spécificités de la cytométrie en flux sont rappelées avant de décliner l'importance de cette technologie dans le diagnostic et le suivi des patients atteints de ces pathologies. La cytométrie en flux est nécessaire pour conforter rapidement un diagnostic, mais également pour orienter et vérifier la réponse aux traitements. Récemment, l'intelligence artificielle a fait son apparition dans ce domaine en permettant des analyses multidimensionnelles inaccessibles au cerveau humain. Ces avancées devraient permettre d'augmenter l'apport des analyses cytométriques dans la prise en charge et le suivi des patients atteints d'hémopathies malignes, aiguës ou chroniques, d'autant plus que les diverses variations technologiques autour des anticorps monoclonaux ont désormais gagné la thérapeutique.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823428609
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse du VIH et ses modalités (2024) Auteurs : A Destere ; R Garraffo Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-45-0195-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)78482-3
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Antirétroviraux ; Pharmacologie ; VIH (Virus de l'Immunodéficience humaine)Autres descripteurs
Suivi therapeutiqueMots-clés: Inhibiteurs ; transcriptase inverse du VIH ; Suivi thérapeutique et pharmacologique Résumé : Les inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse du VIH (INTI) constituent la première classe d'antirétroviraux mise sur le marché. Ils restent depuis toujours présents au sein d'associations dans les stratégies thérapeutiques en tri- ou bithérapies. À l'inverse de certains antirétroviraux pour lesquels le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) est largement justifié (éfavirenz, darunavir, dolutégravir...), avec les INTI le suivi systématique n'est pas la règle, et le STP sera utilisé uniquement dans certaines situations particulières (observance, insuffisance rénale...). En effet, les INTI les plus utilisés actuellement sont des prodrogues nécessitant deux ou trois phosphorylations intracellulaires pour donner naissance aux molécules actives. Cette caractéristique explique que leur STP ne soit pas réellement pratiqué en routine, car le dosage des formes actives intracellulaires est difficile et coûteux à mettre en place. Cependant, certains s'intéressent au dosage plasmatique des molécules mères, qui peut être un bon marqueur de toxicités.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823784823
Titre : Nouveaux produits de synthèse (2024) Auteurs : A Gish ; F. Hakim ; C. Richeval ; J.-M. Gaulier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-50-0120-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)69423-3
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Analgésiques morphiniques ; Cannabinoïdes ; Drogue ; Drogues fabriquées clandestinement ; Médicaments de synthèse ; PsychoanaleptiquesAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Nouveau produits de synthèse ; Nouvelles substances psychoactives ; Cannabinoïdes de synthèse ; Dérivés synthétiques de la cathinone ; Nouveaux opioïdes de synthèse Résumé : Les nouveaux produits de synthèse (NPS) sont des substances psychoactives qui miment les effets de substances déjà connues, que ce soit des médicaments ou des stupéfiants, en contournant la législation. Leur commercialisation s'effectue très majoritairement via l'Internet. Les NPS posent de réelles difficultés dans le suivi épidémiologique de leur usage. En effet, et compte tenu de leur renouvellement permanent, la détection des NPS dans les produits de saisie, et encore plus dans les échantillons biologiques (car faibles concentrations circulantes et métabolisme parfois intensif), est un réel challenge pour les toxicologues analystes. Cet article présente un panorama général des NPS et un focus sur trois classes : les cannabinoïdes de synthèse et les dérivés synthétiques de la cathinone (en raison de leurs fréquences d'usage élevées en France), et les opioïdes de synthèse (en raison de leur dangerosité). Essentiellement consommés à l'aide d'e-cigarettes, les cannabinoïdes de synthèse entraînent des effets plus rapidement, généralement plus importants, et de plus courte durée que ceux du chanvre indien. Les dérivés synthétiques de la cathinone sont des NPS stimulants et/ou, pour certains, hallucinogènes, particulièrement consommés (injectés) dans le domaine du chemsex. Les nouveaux opioïdes de synthèse, dérivés du fentanyl ou (et de manière croissante) de type benzoamides, sont des agonistes μ puissants qui ont été à l'origine de nombreux décès, en particulier en Amérique du Nord. L'usage des NPS est un phénomène réel en France entraînant de nombreux risques associés : toxicité aiguë, syndrome de dépendance/abus, troubles psychiatriques, risque infectieux. Acteurs du domaine médical et médicolégal (cliniciens, toxicologues analystes, médecins légistes, forces de l'ordre), ainsi qu'analyses toxicologiques, ont une place centrale dans la surveillance et la prise en charge du problème de santé publique lié au NPS, et le rôle de chaque acteur est, avant tout, d'être averti de ce phénomène.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823694233
Titre : Arenaviridae (2024) Auteurs : S Baize ; D. Pannetier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-55-0015-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46814-8
Langues: Français Mots-clés: Arenavirus ; Fièvre hémorragique virale ; virus à ARN négatif Résumé : La famille des Arenaviridae comprend quatre genres et cinquante espèces, dont seuls quelques virus sont pathogènes pour l'homme. Parmi ceux-ci, le virus Lassa en Afrique de l'Ouest, le virus Lujo en Afrique australe et les virus Junin, Machupo, Guanarito, Chapare et Sabia en Amérique du Sud sont responsables de fièvres hémorragiques virales. La transmission interhumaine, la forte mortalité, et l'absence de traitement et de vaccin les classent parmi les virus du groupe à risque 4, dont la manipulation ne peut se faire que dans des laboratoires de sécurité maximale. Le virus de la chorioméningite lymphocytaire peut induire une pathologie très sévère en cas de transmission verticale au ftus et chez les personnes ayant bénéficié d'une greffe d'organe infecté. Les arénavirus pathogènes pour l'homme appartiennent au genre Mammarenavirus . Ils ont pour hôte naturel un rongeur spécifique, infecté chroniquement et de manière asymptomatique, au contact duquel l'homme se contamine. Le génome des mammarénavirus comporte deux segments d'acide ribonucléique simple (ARN) simple brin à orientation ambisens. Les arénavirus sont capables de se répliquer dans un grand nombre de lignées cellulaires et à haut titre. Le diagnostic des fièvres hémorragiques à arénavirus est principalement fondé sur la détection du matériel génétique viral, mais la sérologie est aussi importante. La prise en charge des fièvres hémorragiques à arénavirus est à ce jour principalement fondée sur le traitement symptomatique du malade.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468148
Paru le : 01/09/2023
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Titre : Le cuivre et son exploration (2023) Auteurs : H. Manceau ; M. Ropert ; C. Bendavid ; T. Dupré ; K. Peoc'h Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-10-0170-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43409-7 Langues: Français Mots-clés: Cuivre ; Métal ; Céruléoplasmine ; Maladie de Wilson ; Maladie de Menkès ; ATP7B ; ICPMS Résumé : Le cuivre est un oligoélément essentiel, impliqué dans la composition des cuproprotéines ; il existe sous deux états dans l'organisme, l'un réduit et l'autre oxydé. Le cuivre peut être toxique à fortes doses. Un déséquilibre de son métabolisme est observé dans des maladies génétiques graves que sont les maladies de Wilson et de Menkès. Le cuivre peut être dosé dans les urines, le plasma, les tissus, par différentes techniques reposant sur la spectrométrie, notamment d'absorption à flamme ou couplée à un plasma, la colorimétrie. Le dosage de cuivre dans le plasma et l'urine est une analyse utilisée en diagnostic, mais également en suivi thérapeutique de la maladie de Wilson, et qui doit être réalisé en cas d'exposition environnementale. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/emc/22119698
Titre : Lipoprotéine(a) : physiopathologie et indications du dosage dans les maladies cardiovasculaires (2023) Auteurs : E. Anglés-cano ; V. Durlach ; L. Plawinski Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-10-0705-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43529-7 Langues: Français Mots-clés: Lipoprotéine(a) ; Lp(a) ; Apolipoprotéine(a) ; Apo(a) ; Plasminogène ; Maladies cardiovasculaires ; Athérothrombose Résumé : La lipoprotéine(a) (Lp[a]), initialement décrite en 1963 par Kåre Berg, est une lipoprotéine de basse densité, riche en cholestérol, contenant l'apolipoprotéine B-100 et l'apolipoprotéine(a) (Apo[a]). L'Apo(a) présente une similitude structurelle avec le plasminogène mais ne possède pas d'activité fibrinolytique. En raison de cette structure complexe, les concentrations élevées de Lp(a) peuvent favoriser la progression des plaques d'athérome grâce à sa composante LDL (low-density lipoprotein ) riche en cholestérol et en phospholipides oxydés et avoir une action antifibrinolytique et prothrombotique grâce à sa composante Apo(a). De même, la Lp(a) peut induire une inflammation et une calcification dans l'interstitium du feuillet de la valve aortique, entraînant une sténose calcifiante. La concentration plasmatique de la Lp(a) est principalement déterminée par des facteurs génétiques qui se traduisent par une gamme extrêmement large de concentrations plasmatiques interindividuelles (0,01 à plus de 3 g/l, 2,5 à 750 nmol/l) qui ne sont pas influencées par le régime alimentaire et qui restent essentiellement constantes tout au long de la vie pour un individu donné. Des preuves expérimentales, épidémiologiques et génétiques montrent que des concentrations élevées de Lp(a) sont liées de manière causale au risque athérothrombotique et également à la sténose calcifiante de la valve aortique. De ce fait, la concentration plasmatique individuelle de Lp(a) constitue le paramètre le plus puissant pour prédire le risque cardiovasculaire associé à la Lp(a). Les dosages de la Lp(a), présentent donc un intérêt considérable, non seulement pour la stratification du risque cardiovasculaire, mais également pour le suivi clinique des patients traités par de nouvelles thérapies émergentes ciblées sur la Lp(a) (inhibiteurs de PCSK9, oligonucléotides antisens ou small interfering RNA [siRNA] anti-Apo[a]) . Ces nouveaux médicaments sont susceptibles d'en réduire significativement la concentration circulante et, à terme, d'améliorer la prise en charge des sujets à haut risque cardiovasculaire. Dans ce contexte, la Nouvelle Société francophone d'athérosclérose (NSFA) et l'European Atherosclerosis Society (EAS) ont recommandé que la concentration de Lp(a), spécifique à chaque individu, soit identifiée plutôt chez les sujets à haut risque cardiovasculaire présentant une maladie coronarienne prématurée, dans l'hypercholestérolémie familiale, chez ceux ayant des antécédents familiaux de maladie coronarienne précoce et chez ceux présentant une maladie coronarienne récurrente malgré un traitement hypolipidémiant. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823435297
Titre : Parathormone (2023) Auteurs : Anne Boutten Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-10-0915-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43520-0 Langues: Français Mots-clés: Calcium ; Calcémie ; Ca ionisé ; Carence ; Hypocalcémie ; Hypercalcémie ; Hyperparathyroïdie ; Hypoparathyroïdie ; Métabolisme phosphocalcique et osseux ; NEM ; Rachistisme ; PTH Résumé : L'hormone parathyroïdienne (PTH) est un peptide monocaténaire de 84 acides aminés, sécrété par les glandes parathyroïdes en réponse à une diminution de la calcémie ionisée. La PTH est mesurée par immunoanalyse. Les dosages de PTH « intacte », dits « de deuxième génération », reconnaissent à des degrés divers, en plus de la PTH 1-84, des fragments qui s'accumulent dans la maladie rénale chronique, dont la PTH 7-84, qui est un inhibiteur de l'action de la PTH intacte. Des techniques ne mesurant que l'hormone intacte, PTH « bio-intacte », dits « de troisième génération », sont apparues plus récemment. Les dosages PTH « intacte » et PTH « bio-intacte » coexistent actuellement et l'intérêt des dosages de PTH « bio-intacte » sur la PTH « intacte » est controversé. Le dosage de la PTH permet le diagnostic étiologique des hypercalcémies ou des hypocalcémies, la différenciation des hyperparathyroïdies primaire ou secondaire, la prévention et le suivi du traitement et du retentissement osseux dans la maladie rénale chronique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823435200
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des antidépresseurs imipraminiques : A. Millet, A. Citterio-Quentin (2023) Auteurs : A. Millet ; A. Citterio-Quentin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-45-0135-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43963-5 Langues: Français Mots-clés: Antidépresseurs imipraminiques ; Tricycliques ; Tétracycliques ; Suivi thérapeutique pharmacologique Résumé : Les antidépresseurs imipraminiques, comprenant majoritairement les antidépresseurs tricycliques, représentent une classe pharmacothérapeutique d'antidépresseurs qui agissent par inhibition non sélective de la recapture de neurotransmetteurs monoaminergiques. Ils présentent également des effets antihistaminergiques, anticholinergiques et adrénolytiques, responsables des principaux effets indésirables. Ces médicaments, ayant pour la plupart une structure tricyclique proche de celle des phénothiazines - et dont le chef de file historique est l'imipramine -, suppriment ou réduisent les principaux symptômes de la dépression. Du fait d'une variabilité pharmacocinétique interindividuelle importante, de l'existence de seuils thérapeutiques, d'une relation concentration sérique/réponse clinique et de leur cardiotoxicité, le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) est fortement recommandé pour la plupart de ces molécules. Le dosage est habituellement effectué sur sérum ou plasma, prélevé sur tube sans gel séparateur, majoritairement par techniques chromatographiques couplées à des détecteurs par spectrométrie de masse. Il existe également des méthodes qualitatives de dépistage sériques qui permettent de mettre en évidence la prise d'antidépresseurs tricycliques, mais ces dernières ne détectent, pour la plupart, que des concentrations thérapeutiques élevées ou suprathérapeutiques. Ces méthodes immunologiques de dépistage sanguin et urinaire peuvent par ailleurs présenter quelques interférences. Le STP repose sur la mesure d'une concentration résiduelle réalisée à l'état d'équilibre des molécules mères et de leurs principaux métabolites. Ces derniers sont très souvent pharmacologiquement actifs et participent aux effets thérapeutiques et toxiques des antidépresseurs imipraminiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823439635
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique du lithium (2023) Auteurs : M. Bellouard ; J.C. Alvarez Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-45-0265-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43161-5 Langues: Français Mots-clés: Lithium ; Troubles bipolaires ; Dépression ; Pharmacologie ; Suivi thérapeutique Résumé : Le lithium est un élément métallique alcalin utilisé en thérapeutique pour ses propriétés normothymiques et thymorégulatrices, dans le traitement des troubles bipolaires et des accès maniaques. Il est rapidement et totalement absorbé par voie orale, largement distribué dans l'organisme, non métabolisé et éliminé sous forme inchangée par la clairance rénale, avec une demi-vie d'environ 24 heures. Le suivi thérapeutique du lithium est important du fait de son index thérapeutique étroit, de la grande variabilité interindividuelle et des nombreuses interactions médicamenteuses pharmacocinétiques. Le dosage est réalisé en colorimétrie, en photométrie de flamme ou en spectrophotométrie d'absorption atomique, sur le sérum ou plasma et dans les érythrocytes. En France, le lithium est commercialisé sous forme de carbonate de lithium, en comprimés sécables à libération immédiate ou prolongée. Pour les formes à libération immédiate, la concentration résiduelle cible à l'état d'équilibre est de 0,5 à 0,8 mmol/l. Pour les formes à libération prolongée, la concentration mesurée 12 heures après l'administration du soir doit être comprise entre 0,8 et 1,2 mmol/l. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823431615
Titre : Phanères (cheveux, poils, ongles) et dopage (2023) Auteurs : Pascal Kintz Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-50-0130-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46631-9 Langues: Français Mots-clés: Cheveu ; Poil ; Ongle ; Dopage ; Contamination ; Sport ; Athlète ; Toxicologie Résumé : L'analyse des substances de la performance à partir d'une mèche de cheveux, de poils du corps ou d'ongles permet de mettre en évidence une exposition (unique ou répétée) à un xénobiotique datant de plusieurs mois. En cela, cette approche permet d'augmenter la durée de la fenêtre de détection des substances, communément de l'ordre de 2 à 4 jours dans le sang ou les urines, sauf pour les anabolisants et certaines substances avec un temps de demi-vie long (ostarine, ligandrol, dorzolamide). À partir des cheveux, les résultats peuvent donner, grâce à des méthodes de dosage très sensibles, par segmentation, des renseignements sur le profil de consommation pendant plusieurs mois, voire des années, en particulier sur sa sévérité et son évolution. Depuis l'affaire Richard Gasquet (CAS 2009/A/1930), en 2009, le Tribunal arbitral du sport, situé à Lausanne (Suisse), peut accepter des preuves biologiques pour démontrer la bonne foi d'un athlète mis en cause dans une affaire de dopage. À travers plusieurs cas médiatiques, l'auteur présente sa stratégie dans un contexte de contamination, dont la source peut être l'utilisation de complément(s) alimentaire(s), de viande, une exposition environnementale ou encore des rapport(s) intime(s) avec une personne ayant consommé un produit interdit. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823466319
Titre : Virus Ebola (2023) Auteurs : F. Janvier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)47012-4 Langues: Français Mots-clés: Ebolavirus ; Filoviridae ; Fièvre hémorragique virale ; Virus à ARN négatif Résumé : Les filovirus sont des virus enveloppés appartenant à la famille des Filoviridae et à l'ordre des Mononegavirales . Les Filoviridae regroupent huit genres, mais seuls les Ebolavirus et les Marburgvirus sont pathogènes pour l'homme. Le genre Ebolavirus , virus type de cette famille, comprend six espèces : Ebolavirus Zaïre, Ebolavirus Soudan, Ebolavirus Bundibugyo, Ebolavirus Forêt de Taï, Ebolavirus Reston et Ebolavirus Bombali. Les quatre premières sont africaines, alors qu'Ebolavirus Reston, non pathogène pour l'homme, est retrouvée aux Philippines. L'espèce Ebolavirus Bombali, isolée en 2018 en Sierra Leone, à partir d'une chauve-souris, ne semble pas pathogène pour l'homme. Les réservoirs viraux sont très probablement des chiroptères, et le passage à l'homme est accidentel. Les virus Ebolavirus Zaïre et Ebolavirus Soudan sont particulièrement virulents pour l'homme et provoquent des fièvres hémorragiques accompagnées de troubles digestifs et de défaillances multiviscérales. La transmission interhumaine est possible par du sang ou des liquides biologiques de patients infectés, ou indirectement, par le biais d'objets contaminés par les liquides biologiques. Le diagnostic est évoqué sur des critères cliniques et épidémiologiques. Le diagnostic biologique du virus Ebola repose actuellement sur des techniques de biologie moléculaire (reverse transcription polymerase chain reaction [RT-PCR]) ou antigénique, même si la culture cellulaire demeure la référence. Les techniques sérologiques n'ont qu'un rôle de confirmation tardive. Le traitement est essentiellement symptomatique, avec remplissage vasculaire, correction des troubles hydroélectrolytiques et antalgiques, mais il existe désormais des traitements spécifiques dirigés contre les glycoprotéines du virus Ebola et un vaccin efficace en postexposition précoce. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823470124
Titre : Virus de l'hépatite E (2023) Auteurs : S. Lhomme ; F. Abravanel ; S. Chapuy-Regaud ; J. Izopet Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-55-0125-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46820-3 Langues: Français Mots-clés: Hépatite E ; Zoonose ; Hépatite chronique ; Diagnostic ; Traitement ; Prévention Résumé : Le virus de l'hépatite E (VHE) est un virus à transmission entérique présent dans le monde entier. Il est responsable d'hépatites aiguës pouvant être sévères chez la femme enceinte et chez les personnes présentant une maladie chronique du foie. Sa prévalence a longtemps été sous-estimée dans les pays industrialisés où il peut être responsable d'infections chroniques chez les patients immunodéprimés. Ces formes chroniques peuvent conduire à une progression rapide de la fibrose et au développement de cirrhose. Des manifestations extrahépatiques, en particulier rénales et neurologiques, ont été décrites. La transmission s'effectue par voie hydrique dans les pays à ressources limitées alors que dans les pays industrialisés, la transmission est principalement zoonotique, via la consommation de viandes de porc insuffisamment cuites ou par contact direct avec les animaux infectés. Les transfusions sanguines constituent un autre mode de contamination. Compte tenu de la prévalence du VHE, la recherche de marqueurs d'infection doit être envisagée devant tout tableau d'hépatite aiguë. Le diagnostic repose sur la mise en évidence des immunoglobulines M anti-VHE. Chez l'immunodéprimé, la recherche de l'acide ribonucléique du VHE dans le sang ou les selles est indispensable. L'administration de ribavirine pendant 3 mois en cas d'hépatite E chronique conduit à une guérison dans 78 % des cas. Les alternatives en cas d'échec du traitement par ribavirine restent limitées. L'étude à grande échelle du vaccin actuellement disponible en Chine est nécessaire afin d'évaluer son efficacité dans les populations à risque de formes graves, en particulier dans les pays à ressources limitées. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468203
Paru le : 01/07/2023
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Titre : Porphyries (2023) Auteurs : A. Poli ; C. Schmitt ; T. Lefebvre ; H. Puy ; L. Gouya Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-10-0040-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43400-0 Langues: Français Mots-clés: Porphyries hépatiques ; Porphyries érythropoïétiques ; Hème ; Fer ; Douleurs abdominales ; Photodermatose ; Acide delta-aminolévulinique ; Porphobilinogène Résumé : Les porphyries sont des maladies liées à une altération du fonctionnement d'une des huit enzymes de la voie de biosynthèse de l'hème. Il en résulte une accumulation et une excrétion accrue des porphyrines et/ou de leurs précurseurs. L'étude du profil d'excrétion des métabolites de la voie de biosynthèse de l'hème dans les différents milieux (sang, urines, selles) permet de typer la porphyrie. Deux classifications coexistent : l'une sépare les porphyries en fonction du tissu où s'accumulent majoritairement les métabolites en excès. Elle distingue les porphyries érythropoïétiques et les porphyries hépatiques. L'autre, clinique, distingue les porphyries avec photodermatose (protoporphyrie érythropoïétique, porphyrie érythropoïétique congénitale, porphyrie cutanée et son variant homozygote, la porphyrie hépatoérythropoïétique), les porphyries avec symptomatologie aiguë douloureuse abdominale et neurologique (porphyrie aiguë intermittente et le rare déficit en ALA [acide delta-aminolévulinique]-déshydrase) et les porphyries mixtes (porphyrie variegata, coproporphyrie héréditaire) pouvant associer symptomatologie aiguë et photodermatose. L'objectif de cette revue est d'exposer les critères diagnostiques cliniques et biologiques des porphyries et de proposer une attitude pratique pour le dépistage et la prise en charge de ces affections. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823434000
Titre : Gamma-glutamyltransférase (2023) Auteurs : Alexandre Raynor ; K. Peoc'h Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-10-0550-E] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46852-5 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Alcoolisme ; Cholestase ; Stéatose hépatiqueMots-clés: transglutaminases ; Gamma-glutamyltransférase ; NAFLD ; Bilan hépatique Résumé : Les Gamma-glutamyltransférases (GGT ; EC 2.3.2.2), aussi connues sous le nom de γ-glutamyltranspeptidases, constituent une famille de glycoprotéines catalysant le transfert d'un résidu γ-glutamyl d'un peptide donneur vers un acide aminé accepteur. Chez l'homme, le principal représentant de cette famille est l'isoenzyme γ-glutamyltransférase 1 (GGT1). La GGT1 porte également la fonction enzymatique glutathion hydrolase (EC 3.4.19.13), permettant la libération du résidu L-glutamate par hydrolyse du glutathion réduit ou conjugué à un substrat. Physiologiquement, un des principaux rôles de la GGT1 est sa contribution à l'homéostasie du glutathion, un acteur majeur de l'équilibre redox. Cliniquement, l'activité GGT est un marqueur sensible d'atteinte hépatique, avec une élévation constatée chez la majorité des patients présentant une atteinte hépatique, indépendamment de la cause. Des élévations sont notamment observées dans l'éthylisme chronique, les pathologies biliaires ou en cas de traitement par un médicament induisant l'activité GGT. L'activité GGT ne permet pas la distinction entre ces étiologies, ce qui en fait un marqueur peu spécifique. Ce manque de spécificité peut être contrebalancé par le dosage concomitant d'autres marqueurs, tels que la transferrine désialylée, dans l'éthylisme, ou la phosphatase alcaline, dans la cholestase. Enfin, des techniques développées à des fins expérimentales permettent de séparer et de doser diverses isoformes et isoenzymes de GGT. Leurs applications potentielles en pratique clinique restent à déterminer. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468525
Titre : Calcium total et ionisé (2023) Auteurs : Anne Boutten Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-10-0900-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)61726-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Calcium ; Hypercalcemie ; HypocalcémieMots-clés: Calcémie ; Calcium ionisé ; Carence ; PTH ; Calcitriol Résumé : Le calcium total plasmatique est distribué en trois fractions distinctes : la forme libre, ou calcium ionisé (forme biologiquement active et régulée), en représente 45 % ; la forme liée aux protéines (albumine et globulines), 45 % ; la forme complexée à des anions (bicarbonate, lactate, citrate, phosphate, oxalate, acides gras, acétate...), 10 %. Les variations biologiques de la calcémie totale et ionisée sont particulièrement étroites (ne varient pas en fonction du sexe ni de l'âge, à l'exception des nouveau-nés) grâce à une régulation hormonale. L'interprétation de la calcémie totale doit tenir compte de la concentration de protéines ou d'albumine plasmatique. La correction de la calcémie totale par des formules (la plus utilisée modifie la calcémie de 0,02 mmol/l par gramme d'albumine différent de 40 g/l) devrait être abandonnée, en particulier lorsqu'il existe un trouble du métabolisme acidobasique, au profit du dosage du calcium ionisé. Celui-ci présente des difficultés préanalytiques qui justifient la mesure simultanée du potentiel hydrogène (pH) et le calcul de la calcémie ionisée corrigée à pH 7,4. L'hypercalcémie est observée principalement dans l'hyperparathyroïdie primaire, les maladies néoplasiques, la sarcoïdose et l'intoxication à la vitamine D. Les causes d'hypocalcémie les plus fréquentes sont la maladie rénale chronique, la carence en vitamine D et l'hypoparathyroïdie. La calciurie dépend des apports alimentaires et de facteurs hormonaux. Sa mesure fait partie du bilan étiologique des hypo- et des hypercalcémies, et des lithiases rénales. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823617261
Titre : Vitamine A et caroténoïdes (2023) Auteurs : M. Ropert-Bouchet ; S. Zerrouki Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-10-1070-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46895-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Caroténoïdes ; Maladies de l'oeil ; Troubles de la vision ; Vision ; Vitamine AMots-clés: Bêtacarotène ; carence en vitamine A ; Héméralopie ; Xérophtalmie Résumé : La vitamine A désigne un groupe de micronutriments liposolubles essentiels qui jouent un rôle clé dans de nombreuses fonctions biologiques comme la différenciation cellulaire, la croissance, l'immunité, la reproduction ou la vision. Elle est largement présente dans l'alimentation humaine, dans les produits d'origine animale, source de la forme ester de rétinol, ou dans les végétaux qui contiennent des caroténoïdes provitamine A. Les formes biologiquement actives interagissent avec de multiples cibles moléculaires, y compris des récepteurs nucléaires. En France et dans les pays industrialisés, la carence en vitamine A est rare, essentiellement secondaire à une pathologie digestive chronique avec malabsorption ou iatrogène après une chirurgie bariatrique. Dans les pays en développement, l'avitaminose A est un problème de santé publique majeur, responsable d'une augmentation de la morbidité et de la mortalité infantile (augmentation des infections, retard de croissance, cécité et décès). Les caractéristiques structurales de la vitamine A ainsi que ses sources et son métabolisme sont abordés, puis les fonctions biologiques sont présentées avant que soient exposés les principaux cadres pathologiques et leurs explorations. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468951
Titre : Syndrome sérotoninergique (2023) Auteurs : Vincent Danel ; H. Eysseric Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-50-0150-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)47075-6 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Sérotonine ; Syndrome sérotoninergique ; ToxicologieAutres descripteurs
criblageRésumé : De très nombreuses molécules, médicamenteuses ou non médicamenteuses, seules ou en association, peuvent entraîner la survenue d'un syndrome sérotoninergique. Après un rappel des aspects cliniques et thérapeutiques de ce syndrome, une description des différentes techniques analytiques est réalisée, permettant la recherche et l'identification des substances susceptibles d'agir sur la biodisponibilité de la sérotonine au niveau du système nerveux central. La diversité des molécules recherchées nécessite des méthodes de criblage ciblé utilisant à ce jour en priorité la chromatographie liquide couplée à un détecteur ultraviolet (UV) par barrette de diodes (BD) (chromatographie en phase liquide [CL]/BD), ou à un détecteur par spectromètre de masse (SM) le plus souvent en tandem (CL/SM-SM). Afin d'élargir l'analyse toxicologique à un criblage non ciblé, de substances inconnues comme par exemple les nouveaux produits de synthèse (NPS) et afin d'augmenter la sensibilité de leur dépistage, les laboratoires de toxicologie sont actuellement nombreux à s'équiper de spectromètre de masse à haute résolution (CL/SMHR). Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823470756
Titre : Bocavirus humain (HBoV) (2023) Auteurs : L. Andreoletti Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-55-0022-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)41740-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Bocavirus humain ; Diagnostic ; Virologie ; Virus respiratoires syncytiauxMots-clés: Persistance virale ; Diagnostic virologique d'une infection à bocavirus Résumé : Le bocavirus humain 1 (HBoV1) (famille des Parvoviridae ) a été découvert en 2005 dans des aspirations nasopharyngées d'enfants souffrant d'infections des voies respiratoires. En 2009-2010, trois autres bocavirus (HBoV2, 3 et 4) ont été identifiés dans des prélèvements de selles pédiatriques, mais leur rôle étiologique en pathologie humaine reste encore à préciser. Le HBoV1 est à l'origine d'un large spectre de pathologies respiratoires chez les enfants, notamment les rhinopharyngites, l'otite moyenne aiguë, la pneumonie, la bronchiolite et des événements d'exacerbation de l'asthme infantile. L'acide désoxyribonucléique (ADN) du HBoV1 peut persister dans les sécrétions des voies respiratoires pendant des mois après une infection aiguë. Par conséquence, l'infection aiguë par le HBoV1 ne peut pas être diagnostiquée en utilisant uniquement la détection par polymérisation en chaîne (PCR) qualitative de l'ADN génomique viral ; la PCR ADN quantitative du génome viral, la sérologie et la détection antigénique virale sont recommandées afin de réaliser un diagnostic virologique spécifique d'une infection respiratoire à HBoV. Des niveaux de charge de 104 à 108 copies d'ADN du HBoV1 par millilitre de sécrétions nasopharyngées pourraient indiquer une infection aiguë par le HBoV1 ; cependant, le seuil de significativité clinique des niveaux de charge virale ADN n'est pas encore déterminé. Actuellement, de nouveaux tests diagnostiques basés sur la détection de l'acide ribonucléique messager (ARNm) du HBoV1 ou de la protéine nucléaire virale NP1 ont montré des résultats prometteurs permettant, en association avec la PCR ADN virale quantitative, d'établir un diagnostic virologique avec de bons niveaux de sensibilité et de spécificité dans des cas d'infections virales symptomatiques. Actuellement, il n'existe aucun traitement spécifique ni aucun vaccin préventif pour lutter contre les infections par les HBoV. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823417402
Titre : Virus de l'hépatite A (2023) Auteurs : A.-M. Roque-Afonso Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-55-0105-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)69649-9 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Diagnostic ; Épidémiologie ; Hépatite A ; Physiopathologie ; PréventionAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Hépatite aiguë Résumé : Le virus de l'hépatite A (VHA) est l'une des causes les plus fréquentes d'hépatite virale aiguë dans le monde. Ce virus à acide ribonucléique (ARN), membre atypique de la famille des Picornaviridae , a longtemps été seul représentant du genre Hepatovirus , qui inclut maintenant des espèces virales infectant les vertébrés. Excrété dans les selles et très résistant dans le milieu extérieur, il est transmis par voie entérique et gagne le foie via le flux portal. Les virions produits sont relargués vers le sang et la bile, associés à des membranes exosomales (pseudoenveloppe) qui les rendent inaccessibles aux anticorps neutralisants. Cette enveloppe est détruite par les sels biliaires. L'infection est le plus souvent asymptomatique chez l'enfant, la fréquence des symptômes et leur sévérité augmentent avec l'âge. La résolution de l'infection est spontanée en quelques semaines et il n'y a jamais de forme chronique. Les formes atypiques incluent notamment des infections prolongées ou à rechute et l'hépatite fulminante, qui peut conduire au décès. L'atteinte hépatique n'est pas directement causée par le VHA, non cytopathique, mais résulte de mécanismes immunomédiés. L'hépatite A doit être évoquée devant une cytolyse hépatique récente. Le diagnostic repose sur la recherche d'immunoglobulines M (IgM) spécifiques, présentes dès le début des symptômes. Devant des IgM positives, mais une clinique atypique, des analyses complémentaires sont indiquées : l'ARN viral est détectable dès la phase d'incubation et jusqu'à 4 semaines après le début des symptômes, et l'avidité des IgG anti-VHA est faible en cas d'infection récente. L'amélioration des conditions socioéconomiques et de l'hygiène collective modifie l'épidémiologie de l'hépatite A. La réduction de la circulation virale aboutit à des expositions à un âge plus tardif et à l'augmentation paradoxale des formes symptomatiques, voire sévères. Cette situation a conduit l'Organisation mondiale de la santé à recommander la vaccination universelle des enfants dans les zones en transition épidémiologique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823696499
Paru le : 01/04/2023
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Titre : Calprotectine fécale : intérêt du dosage pour le diagnostic et la prise en charge des maladies inflammatoires de lintestin (2023) Auteurs : N. Kapel ; N.-A. Benahmed ; L. Barbot-Trystram Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-10-0090-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46280-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Complexe antigénique L1 leucocytaire ; Maladie de Crohn ; Maladies inflammatoires intestinales ; Marqueurs biologiques ; Médecine individualisée ; Rectocolite hémorragique ; SellesMots-clés: Calprotectine Résumé : La calprotectine est une protéine de liaison au calcium et au zinc appartenant à la famille des protéines S100 retrouvée essentiellement dans le cytoplasme des polynucléaires neutrophiles. Elle est caractérisée par des fonctions antimicrobiennes liées à sa capacité de liaison des cations divalents et de régulation de la réponse immunitaire. Après libération dans le milieu extracellulaire, elle se retrouve dans les différents compartiments biologiques, notamment les selles, avec une concentration proportionnelle au degré dinflammation de la muqueuse intestinale. Sa concentration fécale est alors corrélée à lactivité clinique et endoscopique des maladies inflammatoires de lintestin. Le dosage de la calprotectine fécale est, de ce fait, devenu un marqueur validé pour discriminer entre les processus fonctionnels, tel le syndrome de lintestin irritable, et organiques intestinaux. Il permet de suivre le degré dinflammation intestinale avec une valeur prédictive négative élevée pour exclure un diagnostic de maladie inflammatoire chronique de lintestin (MICI) chez les patients symptomatiques et une sensibilité forte pour le diagnostic de ces maladies, quil sagisse de la maladie de Crohn (MC) ou de la rectocolite hémorragique (RCH). Ce dosage va ainsi permettre, dune part, didentifier les patients requérant la réalisation dexamens complémentaires à type dendoscopie pour affirmer le diagnostic de MICI et, dautre part, dévaluer le degré dactivité de la maladie et la réponse thérapeutique en fournissant des preuves de rechute ou de cicatrisation muqueuse, ce qui va conduire à intensifier, à réduire ou à modifier le traitement. Cependant, la calprotectine reflète seulement linflammation de la muqueuse. Il ne sagit donc pas dun marqueur spécifique des MICI et des concentrations fécales élevées sont également retrouvées dans dautres pathologies à composante inflammatoire telles que les entérites infectieuses ou le cancer colorectal. Linterprétation du dosage va devoir donc tenir compte du contexte clinique propre à chaque patient. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823462802
Titre : Enzyme de conversion de l'angiotensine (2023) Auteurs : B. Baudin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-10-0760-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)43533-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Angiotensine ; EnzymeRésumé : Lenzyme de conversion de langiotensine (ECA) (ou dipeptidyl dipeptidase A) catalyse lhydrolyse de langiotensine I en angiotensine II et la dégradation de la bradykinine, menant à des effets vasoconstricteurs et de rétention hydrosodée. LECA plasmatique provient essentiellement de lendothélium vasculaire mais, au cours de la sarcoïdose et dautres granulomatoses, elle peut être produite en grande quantité par les monocytes et les macrophages. Sa détermination dans le sérum, mais aussi le liquide de lavage bronchoalvéolaire et le liquide cérébrospinal, sert essentiellement au diagnostic et au suivi évolutif ou thérapeutique de la sarcoïdose. Elle est également effectuée dans le sérum pour caractériser une atteinte endothéliale ou encore suivre un traitement par inhibiteur de lECA. Lactivité ECA sérique dépend aussi dun polymorphisme génétique qui a été relié à lincidence de maladies cardiovasculaires ischémiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822435333
Titre : Pathologies non clonales associées aux immunoglobulines G, A et M circulantes : C. Chapuis Cellier, M.-N. Kolopp Sarda (2023) Auteurs : C. Chapuis Cellier ; M.-N. Kolopp Sarda Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-30-0175-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)45518-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Déficits immunitaires ; Gammapathie ; Hypogammaglobulinemie ; ImmunoglobulinesMots-clés: Hypergammaglobulinémie ; Gammapathies polyclonales ; Maladie à IgG4 Résumé : L'exploration conventionnelle des Ig circulantes repose sur l'électrophorèse des protéines en milieu gélifié ou liquide et sur la mesure de la concentration des classes et sous-classes d'Ig par immunoturbidimétrie ou immunonéphélométrie qui sont des actes couramment prescrits et réalisés. Les résultats de ces analyses biologiques sont susceptibles de refléter une très grande diversité de pathologies qui peuvent être classées en fonction du type de synthèse (polyclonale, oligoclonale ou monoclonale) et de la concentration de l'Ig concernée. C'est ainsi que l'on peut individualiser au sein des pathologies non clonales des Ig et en fonction des anomalies décelées, les hypo- et hypergammaglobulinémies sélectives ou globales. Il convient alors, par des examens appropriés, de rattacher toutes ces anomalies à une étiologie précise : déficits immunitaires, hépatopathies alcooliques, auto-immunes ou métaboliques, maladies infectieuses aiguës ou chroniques. À côté de ces pathologies associées à des modifications visualisables et mesurables des Ig en routine de laboratoire, il en existe d'autres, dont quelques exemples sont donnés, où la structure glucidique de ces Ig est altérée : polyarthrite rhumatoïde, néphropathie à IgA. La quantification sérique de ces biomarqueurs immunoglobuliniques nécessite de recourir à des méthodes et techniques très spécialisées, reposant notamment sur la chromatographie liquide à haute performance et la spectrométrie de masse. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982245518X
Titre : Arbovirus : West Nile, Usutu et Toscana (2023) Auteurs : Y. Simonin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-55-0011-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46823-9 Langues: Français Descripteurs : Autres descripteurs
arbovirusMots-clés: Flavivirus ; Bunyaviridae ; West Nile ; Usutu ; Toscana ; Neurotropisme Résumé : Le début du XXIe siècle a été marqué par de multiples émergences et réémergences de maladies virales. Celles-ci représentent un fardeau majeur pour la santé humaine, en raison notamment de leur implication dans des atteintes neurologiques potentiellement graves. Les virus transmis par des vecteurs arthropodes (moustiques, tiques, phlébotomes, etc.) quon appelle arbovirus sont ainsi en pleine expansion dans différentes zones géographiques. Parmi ces virus, les virus West Nile (WNV), Usutu (USUV) et Toscana (TOSV) ont été identifiés dans de nombreux pays. Ainsi, en 2018, le WNV a été impliqué dans une épidémie majeure dans le sud de lEurope, avec plus de 2000 cas humains (et 181 décès) répertoriés de façon concomitante à une forte mortalité aviaire liée à la propagation dUSUV. Par ailleurs, lItalie a été confrontée en 2022 à sa plus forte épidémie de WNV avec plus de 500 cas identifiés et une trentaine de morts répertoriés. Le TOSV, quant à lui, est lune des premières causes de méningites non virales dans certains pays du sud de lEurope et reste cependant largement méconnu. À lheure actuelle, pour lutter contre ces virus, aucun médicament antiviral ni aucun vaccin ne sont disponibles pour lhomme, ce qui renforce limportance du suivi épidémiologique de ces virus et de leur caractérisation en laboratoire. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468239
Titre : Virus herpes simplex 1 et 2 (2023) Auteurs : s. Burrel ; D. Boutolleau Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-55-0130-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)74967-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
HerpesMots-clés: Virus herpes simplex ; Latence ; Infection opportuniste ; Herpès oral ; Herpès néonatal ; Encéphalite ; Kératite ; Aciclovir Résumé : Les virus herpes simplex 1 et 2 (HSV-1 et HSV-2) appartiennent à la famille des Herpesviridae , au sein de l'ordre des Herpesvirales , constituée de grands virus enveloppés à acide désoxyribonucléique (ADN) riches d'une information génétique acquise au cours de la coévolution entre virus et hôte, sur 200 millions d'années. Ces virus, au-delà de la primo-infection, établissent à vie dans l'organisme une infection latente, à l'origine de réactivations et de réinfections endogènes. Ainsi, palliant la fragilité liée à leur enveloppe, les virus de cette famille se maintiennent dans la population, où ils se transmettent par des contacts interindividuels rapprochés. L'infection latente siège dans les ganglions nerveux sensitifs, et la bonne adaptation de ces virus à l'hôte se traduit, chez l'adulte immunocompétent, par des infections limitées majoritairement asymptomatiques. À côté des manifestations habituelles de l'herpès oral (HSV-1) et de l'herpès génital (HSV-1 ou HSV-2), il existe des infections graves dues à des atteintes oculaires, à l'immaturité du système immunitaire du nouveau-né, à l'immunodépression donnant des complications locales et générales et, enfin, à une atteinte du système nerveux central à titre d'encéphalite aiguë nécrosante à HSV-1. Le diagnostic des infections aiguës repose essentiellement sur la détection directe du virus au niveau des lésions par amplification génique (polymerase chain reaction [PCR]), la sérologie ayant notamment un intérêt épidémiologique. Les HSV sont sensibles à un antiviral bien toléré : l'aciclovir (ACV). Son administration par voie intraveineuse est une urgence dans les formes les plus graves, tandis que son administration par voie orale, sous forme de valaciclovir (VACV), permet d'endiguer les réactivations sans toutefois éradiquer l'infection latente. La prévention des infections par les HSV repose essentiellement sur de simples règles d'hygiène, l'utilisation de préservatifs pour éviter la transmission sexuelle, la désinfection des voies génitales maternelles avant l'accouchement et la réalisation d'un accouchement par césarienne. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823749674
Paru le : 01/01/2023
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Titre : Nocardia (2023) Auteurs : E. Bergeron ; D. Lebeaux ; V. Rodriguez-Nava Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-05-0245-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)84616-1 Langues: Français Mots-clés: Nocardia ; Nocardiose ; Identification ; Sensibilité aux antibiotiques Résumé : Les Nocardia sont des actinobactéries aérobies, ubiquitaires et saprophytes dont le principal réservoir est le sol. L'inhalation de la bactérie, souvent aéroportée par le vent au sein de fines particules de poussière, par des sujets immunodéprimés, représente la principale source de contamination responsable dans 80 % des cas d'atteinte pulmonaire. À partir de ce foyer primaire, la Nocardia peut diffuser rapidement à la plupart des organes du corps, mais le cerveau reste le plus touché. Quant à la contamination cutanée primaire, elle est classiquement liée à une blessure (épine, morsure ou griffure d'animal, etc.). La nocardiose est une maladie rare et on estime qu'il survient entre 150 et 300 nouveaux cas tous les ans en France avec un âge moyen de 66 ans et un sex-ratio homme/femme entre 2 et 3. Le diagnostic microbiologique définitif au niveau de l'espèce ou complexe d'espèce se fait par séquençage du gène rrs , mais une analyse multigénique peut se révéler nécessaire dans certains cas. Aujourd'hui, le système de spectrométrie de masse de type matrix assisted laser desorption-ionisation-time of flight (MALDI-TOF) permet d'identifier rapidement avec une faible marge d'erreur les quatre espèces ou complexes d'espèces les plus fréquemment retrouvés en clinique : Nocardia farcinica , Nocardia abscessus , Nocardia nova et Nocardia cyriacigeorgica . En termes de profil d'antibiorésistance, les Nocardia sont des bactéries présentant classiquement des profils dépendants de l'espèce imposant la réalisation d'un antibiogramme systématiquement pour adapter le traitement. Les auteurs présentent, dans ce chapitre, la démarche diagnostique détaillée des Nocardia ainsi que les principaux profils de sensibilité des espèces ou complexes d'espèces les plus fréquents en cliniques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822846161
Titre : Acide delta-aminolévulinique et porphobilinogène : précurseurs de la biosynthèse de l'hème (2023) Auteurs : C. Schmitt ; A. Poli ; H. Manceau ; H. Puy ; L. Gouya ; T. Lefebvre Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-10-0015-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)43395-4 Langues: Français Mots-clés: Acide δ ; -aminolévulinique ; Porphobilinogène ; Crise aiguë ; Porphyries hépatiques aiguës ; Saturnisme ; Tyrosinémie de type I Résumé : L'acide δ-aminolévulinique (ALA) et le porphobilinogène (PBG) sont les produits respectivement de la première et de la deuxième étape de la voie de biosynthèse de l'hème. Une forte augmentation urinaire de l'ALA et du PBG est caractéristique d'une crise aiguë de porphyrie hépatique. L'ALA, en excès, est considéré comme neurotoxique. Le déficit en ALA déshydrase et les intoxications par les métaux lourds, dont le saturnisme et la tyrosinémie de type I, entraînent quant à eux une augmentation isolée de l'ALA, sans augmentation du PBG (ou faiblement). Le dosage de l'ALA et du PBG dans les urines est effectué par chromatographie échangeuse d'ions puis détection par spectrophotométrie ou par chromatographie en phase liquide couplée à de la spectrométrie de masse. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822433954
Titre : Coloration de May-Grünwald-Giemsa (2023) Auteurs : B. Badaoui ; V. Tran Quang ; S. Tarfi-Bekkour Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-15-0084-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)83212-X Langues: Français Mots-clés: May-Grünwald-Giemsa (MGG) ; Romanowsky ; Coloration ; Identification cellulaire ; Hématologie cellulaire ; Frottis sanguin ; Frottis médullaire Résumé : En France, la coloration de May-Grünwald-Giemsa (MGG) est la coloration de référence pour lanalyse des cellules en hématologie cellulaire. Elle fait partie des colorations polychromes dites de Romanowsky dont le principe même est un mélange déosine Y et dazur B de méthylène. Grâce aux affinités tinctoriales de ses constituants, elle permet la coloration des différents éléments cellulaires (noyau, cytoplasme et granulations) permettant ainsi une identification précise des cellules observées. Une coloration optimale est donc indispensable pour une reconnaissance cellulaire correcte et son obtention requiert une procédure rigoureuse avec entre autres lemploi de réactifs de bonne qualité. La qualité de la coloration doit être appréciée avant lecture de la lame au microscope optique, suivant des critères publiés précis, évitant ainsi les erreurs didentification des cellules normales et a fortiori pathologiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982283212X
Titre : Tests « interferon gamma release assay » pour le diagnostic de la tuberculose latente (2023) Auteurs : J. Villemonteix ; M. Labalette ; G. Carcelain Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-30-0225-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)92772-4 Langues: Français Mots-clés: Mycobacterium tuberculosis ; Infection tuberculeuse latente ; ITL ; QuantiFERON®-TB ; T-SPOT®-TB ; IFNγ ; Lymphocytes T effecteurs mémoires Résumé : La tuberculose, infection bactérienne chronique, très contagieuse, est un problème de santé publique mondial. Due aux bactéries du complexe Mycobacterium tuberculosis , sa physiopathologie se caractérise par un état d'équilibre entre le pathogène et les réponses immunes de l'hôte. Pouvant évoluer suite à la primo-infection en une tuberculose maladie ou latente, elle peut également se réactiver lors d'une baisse des défenses immunitaires. Le dépistage de l'infection tuberculose latente (ITL) est ainsi primordial dans les situations cliniques où le risque d'évolution en tuberculose maladie est augmenté : chez les patients immunodéprimés, les enfants, les sujets âgés ou encore lors d'un contage récent et ce, afin de prévenir cette évolution grâce au traitement antibiotique. Les tests interferon gamma release assay (IGRA) sont des tests indirects d'aide au dépistage de la tuberculose latente. Ils permettent, en effet, après stimulation in vitro, la mise en évidence de lymphocytes T mémoires effecteurs anti-M. tuberculosis . Les deux principaux et plus anciens tests, différents par leur mode de révélation de l'interféron γ (IFNγ) produit, sont le QuantiFERON®-TB gold plus (test enzyme-linked immunosorbent assay [Elisa], Qiagen) et le T-SPOT®-TB (test ELISPOT, Oxford Immunotec), mais d'autres kits sont depuis peu sur le marché : TB-Feron® (SD Biosensor), LIOFeron® (Menarini), VIDAS® TB-IGRA (Biomérieux), Liaison® QTF-TB Gold Plus (Diasorin). De par leur très bonne valeur prédictive négative et leur bonne sensibilité, la négativité de ces tests permet d'exclure quasi certainement la présence d'une ITL et la nécessité de traiter. À l'inverse, de par leur bonne spécificité, un test positif signe principalement un contage avec M. tuberculosis , mais sans pouvoir différencier l'ITL et la tuberculose maladie. Il est donc indispensable de toujours interpréter le test en fonction du contexte clinicobiologique. Un autre point délicat de ces tests, fondés sur la stimulation lymphocytaire, est le respect des conditions préanalytiques spécifiques sans lesquelles le résultat du test pourrait être faussé. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822927724
Titre : Virus de la rougeole (2023) Auteurs : J. Dina ; C. Charlier ; A. Vabret Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)61328-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Complications ; Diagnostic ; Prévention ; Rougeole ; Vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ; VaccinationAutres descripteurs
Biologie medicaleRésumé : La rougeole est une maladie très contagieuse caractérisée par une phase prodromique avec de la fièvre, conjonctivite, rhinorrhée et toux, et suivie d'une éruption morbilliforme. La gravité de l'infection par le virus de la rougeole (measles morbillivirus [Mev]) a été en grande partie contenue par le développement d'un vaccin vivant atténué introduit dans les programmes de vaccination de nombreux pays. L'introduction de la vaccination a apporté une diminution incontestable des cas de rougeole et l'espoir de l'élimination de la circulation du virus. Néanmoins, l'accès parfois médiocre aux structures de santé et surtout les mouvements antivaccins ne permettent pas d'atteindre une couverture vaccinale (CV) suffisante et portent la lourde responsabilité d'épidémies ou des cas graves inévitables chez les plus fragiles. Malgré les efforts soutenus de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'éradication de cette maladie a échoué et la rougeole continue d'entraîner chaque année des décès. En France, la rougeole est une maladie à déclaration obligatoire (DO) dès la suspicion clinique. La confirmation virologique est quasi systématique pour une prise en charge efficace des cas contacts et la surveillance épidémiologique. Cette revue fait le point sur les connaissances actuelles du MeV, les caractéristiques cliniques et diagnostiques de sa maladie ainsi que sur les enjeux de sa prévention. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822613281
Titre : Rubéole (2023) Auteurs : E. Bouthry ; C. Vauloup-Fellous Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-55-0175-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)41744-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Rubeole ; Sérologie ; Vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéoleAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Infection congénitale ; Surveillance ; Interprétation des sérologies ; Diagnostic anténatal ; Diagnostic postnatal ; Vaccination Résumé : La rubéole est une infection pratiquement toujours bénigne sauf lorsquun ftus est exposé au virus au cours des premiers mois de grossesse, où le risque de malformations congénitales sévères est important. La rubéole est souvent asymptomatique ou se manifeste par une éruption non spécifique. Dans ce contexte, la confirmation biologique est essentielle par polymérisation en chaîne après transcription inverse (RT-PCR) et/ou la sérologie. Même si des progrès sont régulièrement effectués, le diagnostic en particulier sérologique nest pas toujours aisé et nécessite le recours à un laboratoire de référence. Aucun antiviral nest actif contre le virus de la rubéole (RUBV). Il existe un vaccin vivant atténué, sûr, très efficace et rendu obligatoire pour tous les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018. La rubéole est une maladie à déclaration obligatoire. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822417444
Paru le : 01/10/2022
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Titre : Analyse chimique et physique des selles (fécalogramme ou coprologie fonctionnelle) (2022) Auteurs : Laurence BARBOT-TRYSTRAM ; A.N. Benahmed ; N. Kapel Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 4, 2022) Article en page(s) : [90-10-0080-B] Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Diarrhée ; Selles ; Techniques de laboratoire cliniqueMots-clés: Fécalogramme ; Diarrhée chronique ; Malabsorption ; Maldigestion ; Stéatorrhée ; Azotorrhée ; Électrolytes Résumé : L'analyse chimique et physique des selles ou fécalogramme associe des examens qualitatifs (examens macroscopique et microscopique des selles, pigments biliaires, sang dans les selles) et quantitatifs (mesure des débits lipidique, azoté et électrolytique, pH et dosages des acides organiques et des dérivés aminés) permettant d'apprécier la fonctionnalité de la sphère digestive et de caractériser une diarrhée chronique. La réalisation de cet examen (code 1630 de la nomenclature des actes de biologie médicale) implique le respect de conditions préanalytiques, notamment le recueil de la totalité des selles de 24 heures et l'arrêt des médicaments à visée digestive. La réalisation et l'interprétation des examens de coprologie fonctionnelle nécessitent une bonne connaissance de la matrice fécale et des spécificités analytiques qui lui sont associées. Le fécalogramme, comme tous les examens de coprologie fonctionnelle, doit obligatoirement faire l'objet d'une interprétation par le biologiste en tenant compte du contexte clinique (médical, chirurgical et thérapeutique) du patient. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822434029
Titre : Papillomavirus humains (2022) Auteurs : S. Hantz ; V. Dalstein ; A. Beby-Défaux Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 4, 2022) Article en page(s) : [90-55-0070-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)74932-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Condylomes acuminés ; Diagnostic ; Infections à papillomavirus ; Tumeurs du col de l'utérus ; Vaccins contre les papillomavirusMots-clés: Papillomavirus humains ; HPV Résumé : Les infections à papillomavirus humains (HPV) sont très fréquentes chez l'Homme. La persistance des HPV peut conduire au développement de cancers (col, anus, vulve, vagin, pénis, oropharynx). Plus de 200 génotypes d'HPV ont été décrits à ce jour et répartis en fonction de leur tropisme cutané ou muqueux. Parmi les HPV à tropisme muqueux, on distingue les HPV à bas risque oncogène (BR) des HPV à haut risque oncogène (HR). L'expression des protéines E6 et E7 des HPV-HR est à l'origine de la transformation cellulaire et de l'immortalisation des cellules infectées conduisant à l'apparition de lésions précancéreuses et de cancers. Depuis plus de 60 ans, le dépistage du cancer du col repose sur l'analyse cytopathologique de frottis cervico-utérins, pouvant être complétée par un test de détection des HPV-HR en cas de résultats avec atypies cellulaires (ASCUS). Les autorités de santé ont décidé en 2020 de remplacer le frottis en dépistage primaire par la réalisation d'un test HPV en première intention chez les femmes de 30 à 65 ans. Le choix d'un test répondant à des critères stricts de validation est essentiel à l'efficacité de ce dépistage. La prévention de ces infections repose sur l'utilisation d'un vaccin composé de pseudoparticules virales ciblant les HPV-HR les plus fréquents. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822749321
Titre : Physiopathologie, diagnostic biologique et traitement des thrombopénies induites par l'héparine (2022) Auteurs : C. Pouplard ; C. Vayne ; J. Rollin ; Y. Gruel Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 4, 2022) Article en page(s) : [90-20-0215-A] Note générale : DOI : 10.1016/S2211-9698(22)43110-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Anticorps ; Facteurs de la coagulation sanguine ; Héparine ; Techniques de laboratoire clinique ; Thrombopénie ; ThromboseMots-clés: Facteur plaquettaire 4 Résumé : Les thrombopénies induites par l'héparine (TIH) sont des complications rares mais sévères des traitements hépariniques dues au développement d'anticorps dirigés contre le facteur 4 plaquettaire (FP4) modifié par l'héparine. Ces anticorps induisent une forte activation des plaquettes mais également des monocytes, des polynucléaires neutrophiles et des cellules endothéliales. Ils sont responsables d'une chute de la numération des plaquettes et d'un risque thrombotique majeur. La surveillance de la numération plaquettaire est un élément clé du suivi des patients sous héparine mais doit se limiter aux patients les plus à risque de TIH, à savoir ceux traités par héparine non fractionnée (HNF), quelle que soit son indication, ou bien ceux recevant une héparine de bas poids moléculaire dans un contexte de cancer, de traumatisme ou de chirurgie. Le diagnostic biologique doit être réalisé le plus précocement possible, à l'aide, en première ligne, d'un test immunologique qui, s'il est positif, est complété par un test fonctionnel. L'évaluation de la probabilité clinique de TIH est un point essentiel dans la démarche diagnostique et guide non seulement la prescription des tests biologiques, mais également la prise en charge thérapeutique des patients. La recherche d'une thrombose veineuse profonde doit systématiquement être réalisée en raison du risque thrombotique élevé chez ces patients. À ce jour, bien que le danaparoïde sodique et l'argatroban restent encore largement utilisés en traitement de substitution à l'héparine, le fondaparinux est une alternative efficace et sûre chez les patients cliniquement stables. Enfin, une utilisation du rivaroxaban a récemment été proposée par les groupes d'experts, préférentiellement chez les patients stables à risque de saignement modéré et en absence de thrombose étendue. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822431104
Titre : Structure, métabolisme, fonction et méthodes d'étude des immunoglobulines G, A et M circulantes (2022) Auteurs : Colette Chapuis Cellier ; C. Lombard Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 4, 2022) Article en page(s) : [90-30-0175-A] Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Electrophorese ; Immunoglobulines ; Immunophénotypage ; Polymérisation ; Spectrométrie de masse ; Tests immunologiquesMots-clés: Glycosylation ; Sous-classes IgG ; IgA ; Immunotypage ; Focalisation isoélectrique Résumé : Principaux produits de sécrétion du système immunitaire adaptatif, les immunoglobulines sont caractérisées par une structure générale commune et la présence de déterminants antigéniques permettant d'individualiser les isotypes, allotypes et idiotypes. Malgré cette structure de base partagée, les immunoglobulines G (IgG), A, M et les sous-isotypes IgG et IgA se différencient par leurs caractéristiques physicochimiques, certaines étant notamment à l'origine de la forte aptitude à la polymérisation des IgA et M circulantes. Elles se différencient également par leur degré de glycosylation, des aberrations de cette dernière constituant des éléments importants de la pathogénie de certaines maladies auto-immunes (maladie de Berger, purpura rhumatoïde). L'exploration conventionnelle des immunoglobulines circulantes repose sur l'électrophorèse des protéines en milieu gélifié ou liquide et sur la mesure de la concentration des classes et sous-classes d'Ig par immunoturbidimétrie ou immunonéphélométrie. Cependant, ces dernières années sont apparues dans le champ d'exploration des Ig de nouvelles approches, certaines uniquement implantées dans des laboratoires spécialisés comme la focalisation isoélectrique ou la quantification spécifique des paires d'Ig, cette dernière méthode permettant d'établir un rapport à partir duquel il est possible de démontrer la présence d'une Ig monoclonale. D'autres, très innovantes et implantées dans des laboratoires très spécialisés, reposent sur l'utilisation de la spectrométrie de masse qui, dans sa variante matrix-assisted laser desorption ionization/time of flight (MALDI-TOF) associée à l'utilisation de nanoanticorps, permettent de dépister, typer et suivre une Ig monoclonale. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822748352


