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Titre : | EMC Biologie médicale |
Type de document : | Périodique |
Editeur : | [S.l.] : Elsevier Masson |
Langues: | Français |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/emc/22119698 |
Liste des numéros ou bulletins :
Vol. 19, n° 1 (2024)
EMC Biologie médicale . Vol. 19, n° 1Paru le : 01/01/2024 |
Dépouillements
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Titre : Entérocoques (2024) Auteurs : G. Auger ; Vincent Cattoir Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-05-0155-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)80252-7
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Epidémies ; Infection croiséeMots-clés: Rétrovirus endogènes ; ERV ; BHRe Résumé : Les entérocoques sont des cocci à Gram positif, regroupés par paires ou en chaînettes, appartenant au microbiote normal du tube digestif de l'homme et des animaux. Relativement peu virulents, les espèces principales (Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium ) sont devenues des pathogènes opportunistes majeurs responsables de nombreuses infections nosocomiales. Ils sont notamment responsables d'infections urinaires et intra-abdominales ainsi que de bactériémies et d'endocardites, en particulier chez le sujet fragile. Alors que l'espèce E. faecalis est constamment sensible aux aminopénicillines, une infection à E. faecium peut se révéler difficile à traiter, en particulier les souches résistantes à la vancomycine (ERV, pour entérocoques résistants à la vancomycine), pour lesquelles peu d'alternatives thérapeutiques restent disponibles. Ces souches d'ERV sont responsables de nombreuses épidémies hospitalières et nécessitent la mise en place de mesures spécifiques d'hygiène (BHRe, pour bactérie hautement résistante émergente).
Disponible en ligne : Oui
Titre : Hémoglobine plasmatique et urinaire (2024) Auteurs : Edith Bigot-Corbel ; M. Carpentier ; E. Boissier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-10-0030-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43398-5 Langues: Français Mots-clés: Hémolyse intravasculaire ; Haptoglobine ; Complexe Hb-Hp ; Hémopexine ; LDH ; Toxicité rénale Résumé : Le dosage plasmatique de l'hémoglobine libre permet de diagnostiquer biologiquement une hémolyse intravasculaire. Il s'agit en effet du marqueur le plus précoce et surtout le plus spécifique de l'hémolyse intravasculaire ; les autres paramètres : lacticodéshydrogénase, haptoglobine et bilirubine libre pouvant être perturbés dans d'autres situations pathologiques. Une concentration supérieure à 50 mg/dl est considérée comme anormale et potentiellement délétère avec des effets toxiques notamment rénaux. Les anciennes méthodes de dosage de l'hémoglobine libre par spectrophotométrie ne sont pas adaptées aux situations urgentes et l'utilisation de l'index d'hémolyse fourni par les automates de biochimie peut constituer une alternative intéressante en cas d'urgence.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=
Titre : Acides biliaires (2024) Auteurs : T Eguether ; D. Rainteau Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-10-0540-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43468-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Acides et sels biliaires ; Bile ; Foie ; Microbiome gastro-intestinal ; Spectrométrie de masseRésumé : Les acides biliaires (AB) sont une famille de molécules amphiphiles issues du métabolisme du cholestérol et qui jouent des rôles physiologiques majeurs dans l'organisme en facilitant la digestion des graisses, en participant à la signalisation cellulaire et en modulant les micro-organismes du microbiote intestinal ainsi que leur communication avec l'hôte. Les méthodes modernes d'analyse permettent de doser ces molécules avec une grande spécificité et une grande sensibilité, en s'appuyant sur des approches liées à la spectrométrie de masse. Ils sont donc des marqueurs importants de plusieurs pathologies hépatiques et gastro-intestinales, comme les déficits de synthèse des acides biliaires primaires, les malabsorptions des acides biliaires, les cholestases ou encore la maladie de Niemann-Pick type C. Le développement de nouvelles approches analytiques et de modélisation par les statistiques multivariées en fait de bons candidats pour permettre d'explorer dans le futur de nombreuses pathologies hépatiques, tant pour le diagnostic que pour le pronostic et le suivi thérapeutique.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=
Titre : Thyroglobuline (2024) Auteurs : A. S. Gauchez Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 19, n° 1, 2024) Article en page(s) : [90-10-0675-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43484-X Langues: Français Mots-clés: Thyroglobuline ; Anticorps antithyroglobuline ; Cancer différencié de la thyroïde ; Limite de quantification Résumé : La thyroglobuline est synthétisée spécifiquement par le follicule thyroïdien (ou thyréocyte folliculaire) sain ou tumoral. Elle sert de substrat pour la synthèse des hormones thyroïdiennes (iodation et couplage des résidus tyrosine). La thyroglobuline est détectable dans le sérum des individus normaux et peut s'élever dans la plupart des pathologies thyroïdiennes. La principale indication de son dosage est le suivi des cancers différenciés de la thyroïde après thyroïdectomie totale. Dans ce cas, en l'absence de tissu thyroïdien, la concentration de thyroglobuline doit être effondrée. C'est une molécule hétérogène qui peut avoir une composition différente en cas de cancer thyroïdien et donc une immunogénicité particulière. Ces variabilités de teneur en hydrate de carbone et de niveaux de glycosylation entraînent une fluctuation de la structure de la thyroglobuline d'un individu à l'autre. Cette hétérogénéité explique la variabilité des concentrations de thyroglobuline observées lors de son dosage par des systèmes de mesure différents même si ceux-ci sont calibrés sur le même standard. C'est pourquoi il est recommandé de suivre les dosages de thyroglobuline d'un même patient par la même technique. Toutes les méthodes actuelles de dosage de la thyroglobuline sont sensibles, dans des proportions diverses, à l'interférence des anticorps antithyroglobuline. Une approche nouvelle, non encore standardisée, utilise la chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse ; elle pourrait permettre dans le futur le dosage de la thyroglobuline en présence d'anticorps antithyroglobuline. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=
Vol. 18, n° 5 (2023)
EMC Biologie médicale . Vol. 18, n° 5Paru le : 01/12/2023 |
Dépouillements
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Titre : Acides biliaires (2023) Auteurs : T Eguether Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43468-1 Langues: Français Mots-clés: Acides biliaires ; Bile ; Foie ; Spectrométrie de masse ; Microbiote. Résumé : Les acides biliaires (AB) sont une famille de molécules amphiphiles issues du métabolisme du cholestérol et qui jouent des rôles physiologiques majeurs dans lorganisme en facilitant la digestion des graisses, en participant à la signalisation cellulaire et en modulant les micro-organismes du microbiote intestinal ainsi que leur communication avec lhôte. Les méthodes modernes danalyse permettent de doser ces molécules avec une grande spécificité et une grande sensibilité, en sappuyant sur des approches liées à la spectrométrie de masse. Ils sont donc des marqueurs importants de plusieurs pathologies hépatiques et gastro-intestinales, comme les déficits de synthèse des acides biliaires primaires, les malabsorptions des acides biliaires, les cholestases ou encore la maladie de Niemann-Pick type C. Le développement de nouvelles approches analytiques et de modélisation par les statistiques multivariées en fait de bons candidats pour permettre dexplorer dans le futur de nombreuses pathologies hépatiques, tant pour le diagnostic que pour le pronostic et le suivi thérapeutique. Disponible en ligne : Oui
Titre : Ammoniémie ; sa place dans lencéphalopathie hépatique (2023) Auteurs : M Sakka ; D Thabut ; D. Bonnefont-Rousselot ; F Imbert-Bismut Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43471-1 Langues: Français Mots-clés: Ammoniémie ; Encéphalopathie hépatique ; Cycle de l'urée ; Glutamine. Résumé : Différents organes sont impliqués dans la régulation fine de la concentration en ammonium du sang. Le foie joue un rôle majeur dans la détoxification de lammonium grâce à la synthèse de lurée et, à un moindre degré, à la synthèse de glutamine, forme de stockage non toxique de lammonium. Les principaux pourvoyeurs dammonium sont les intestins et les reins. Dautres organes, comme les muscles, le cerveau et peut-être les poumons, jouent aussi un rôle dans son homéostasie. Sa toxicité sexprime demblée au niveau du cerveau. En cas dhyperammoniémie, lion ammonium est pris en charge par les astrocytes du cerveau, riches en glutamine synthétase, pour la synthèse de glutamine. Cette dernière, synthétisée en excès, présente un risque majeur de formation ddème cérébral et de mortalité. Lencéphalopathie hépatique (EH), quelle soit minime ou clinique, repose sur une évaluation clinique des symptômes. Ce sont les critères de West-Haven qui sont les plus couramment utilisés. Les recommandations de lAssociation française pour létude du foie (AFEF) 2019 précisent que, chez un patient cirrhotique et présentant des signes neurologiques, une ammoniémie normale remet en question le diagnostic dEH. Cest pourquoi il est recommandé de doser lammoniémie chez tout patient avec une suspicion dEH. Le dosage de lammoniémie doit suivre des recommandations préanalytiques très précises, qui sont rappelées dans cet article, car le risque de surestimation du résultat est important. Il faut réaliser le dosage dans des délais brefs et respecter les consignes de conservation du prélèvement. Le dosage est simple, automatisé et fait intervenir la glutamate déshydrogénase. Le respect des recommandations préanalytiques permet de rendre des résultats de dosages fiables. La toxicité de lammonium sexerce sur les différents organes autres que le cerveau. Ainsi, il a pu être montré récemment que la toxicité sur le foie pourrait contribuer au développement de la stéatohépatite non alcoolique (« non-alcoholic steatohepatitis » ou NASH). Disponible en ligne : Oui
Titre : Arenaviridae (2023) Auteurs : S Baize Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46814-8 Langues: Français Mots-clés: Arenavirus ; Fièvre hémorragique virale ; virus à ARN négatif. Résumé : La famille des Arenaviridae comprend quatre genres et cinquante espèces, dont seuls quelques virus sont pathogènes pour lhomme. Parmi ceux-ci, le virus Lassa en Afrique de lOuest, le virus Lujo en Afrique australe et les virus Junin, Machupo, Guanarito, Chapare et Sabia en Amérique du Sud sont responsables de fièvres hémorragiques virales. La transmission interhumaine, la forte mortalité, et labsence de traitement et de vaccin les classent parmi les virus du groupe à risque 4, dont la manipulation ne peut se faire que dans des laboratoires de sécurité maximale. Le virus de la chorioméningite lymphocytaire peut induire une pathologie très sévère en cas de transmission verticale au ftus et chez les personnes ayant bénéficié dune greffe dorgane infecté. Les arénavirus pathogènes pour lhomme appartiennent au genre Mammarenavirus . Ils ont pour hôte naturel un rongeur spécifique, infecté chroniquement et de manière asymptomatique, au contact duquel lhomme se contamine. Le génome des mammarénavirus comporte deux segments dacide ribonucléique simple (ARN) simple brin à orientation ambisens. Les arénavirus sont capables de se répliquer dans un grand nombre de lignées cellulaires et à haut titre. Le diagnostic des fièvres hémorragiques à arénavirus est principalement fondé sur la détection du matériel génétique viral, mais la sérologie est aussi importante. La prise en charge des fièvres hémorragiques à arénavirus est à ce jour principalement fondée sur le traitement symptomatique du malade. Disponible en ligne : Oui
Titre : Catécholamines et dérivés (métanéphrines, acide homovanilique, acide vanylmandélique, etc.) (2023) Auteurs : J.-M. Launay Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43501-7 Langues: Français Mots-clés: Dopamine ; noradrénaline ; Adrénaline ; HVA ; VMA ; Métanéphrines ; Phéochromocytome ; Neuroblastome. Résumé : Cet article concerne les catécholamines naturelles ou endogènes (dopamine, noradrénaline ou norépinéphrine, adrénaline ou épinéphrine) et leurs principaux dérivés (métanéphrines, acides homovanilique et vanylmandélique [HVA, VMA], etc.). Contrairement aux catécholamines qui sont des neuromédiateurs ou des hormones (adrénaline essentiellement), leurs dérivés nont à ce jour aucune fonction connue. Les catécholamines sont produites au niveau central et médullosurrénalien à partir de la tyrosine. Elles sont catabolisées par méthylation seule (métanéphrines) ou couplée à une désamination oxydative (HVA, VMA) suivies, dans plus de 80 % des cas, par une sulfoconjugaison. Actuellement, le dosage de ces molécules est effectué par chromatographie liquide haute performance (CLHP) idéalement couplée à une détection par spectrométrie de masse. La très grande majorité des demandes concerne les urines, à un moindre degré le plasma et, exceptionnellement, le liquide cérébrospinal (LCS). Lexploration du métabolisme des catécholamines concerne très majoritairement le diagnostic et la surveillance de tumeurs neuroendocrines dérivant de la crête neurale (phéochromocytomes, neuroblastomes), plus rarement certaines hypertensions et, exceptionnellement, des déficits enzymatiques (tyrosine hydroxylase [TH], décarboxylase des acides aminés aromatiques [AADC], monoamine oxydase [MAO], etc.) ou des pathologies psychiatriques. Disponible en ligne : Oui
Titre : Cytométrie en flux appliquée aux hémopathies malignes (2023) Auteurs : M-C Béné Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)42860-9 Langues: Français Mots-clés: Cytométrie en flux ; Anticorps monoclonaux ; Immunophénotypage ; Leucémies ; Syndromes lymphoprolifératifs ; Myélome multiple. Résumé : La cytométrie en flux a connu un essor impressionnant, en immunologie et en hématologie, après la découverte de la technologie des anticorps monoclonaux, initialement identifiés comme des réactifs de laboratoire, ayant permis de décrypter, entre autres, limmense complexité des molécules membranaires exprimées par les cellules hématopoïétiques. Cette révolution, à partir des années 1980, a permis de comprendre et disséquer les étapes de maturation des cellules hématopoïétiques, tout dabord en caractérisant les proliférations malignes. Plus tard, les étapes de maturation physiologique ont également pu être déchiffrées. La cytométrie en flux, mettant à profit lexquise spécificité des anticorps monoclonaux et leur combinaison à une gamme impressionnante de fluorochromes, est devenue la deuxième étape incontournable du diagnostic des hémopathies malignes, en complément indispensable des analyses morphologiques initiales. Dans cette revue, les spécificités de la cytométrie en flux sont rappelées avant de décliner limportance de cette technologie dans le diagnostic et le suivi des patients atteints de ces pathologies. La cytométrie en flux est nécessaire pour conforter rapidement un diagnostic, mais également pour orienter et vérifier la réponse aux traitements. Récemment, lintelligence artificielle a fait son apparition dans ce domaine en permettant des analyses multidimensionnelles inaccessibles au cerveau humain. Ces avancées devraient permettre daugmenter lapport des analyses cytométriques dans la prise en charge et le suivi des patients atteints dhémopathies malignes, aiguës ou chroniques, dautant plus que les diverses variations technologiques autour des anticorps monoclonaux ont désormais gagné la thérapeutique. Disponible en ligne : Oui
Titre : Hormone chorionique gonadotrope humaine et ses sous-unités libres (2023) Auteurs : J. Guibourdenche Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43456-5 Langues: Français Mots-clés: hCG ; hCGβ ; libre ; hCGα ; Grossesse ; Placenta ; Hypophyse ; Testicule ; Tumeur. Résumé : Lhormone chorionique gonadotrope humaine (hCG) est une glycoprotéine constituée dune sous-unité β (hCGβ) spécifique et α (hCGα) commune aux stimulines hypophysaires. LhCG et ses sous-unités sont synthétisées physiologiquement en grande quantité par le placenta pendant la grossesse, et à bas bruit par lhypophyse, surtout chez la femme ménopausée. LhCG et lhCGβ libre sont sécrétées dans le sang maternel, avec un pic en fin de premier trimestre, alors que lhCGα augmente jusquà laccouchement. Elles circulent sous formes hétérogènes et sont éliminées dans les urines majoritairement sous forme dun petit peptide β core (hCGβcf). Seule lhCG exerce des actions endocrines induisant principalement la stéroïdogenèse placentaire et gonadique via le récepteur LHCGR. Elle stimule en début de grossesse la production de progestérone ovarienne permettant la myorelaxation du myomètre. Elle stimule aussi la thyroïde maternelle et exerce des effets autocrines et paracrines sur le placenta. Le milieu de dosage de prédilection est le sérum, dans lequel ces molécules, qui sont stables en dessous de 4 °C, seront dosées par une technique adaptée au contexte. La concentration dhCG double en 36 heures jusquà la fin du premier trimestre. Une chute évoque une fausse couche, un non-doublement une grossesse extra-utérine. La présence dhCG dans le sang ou les urines de la femme établit le diagnostic de grossesse sans la dater ni préjuger de son évolution. hCG et hCGβ libres sont anormalement élevées en cas de trisomie 21 ftale. En cancérologie, elles sont augmentées en cas de tumeurs placentaires chez la femme et de tumeurs testiculaires chez lhomme, chez qui elles sont physiologiquement indétectables. Le suivi de leur décroissance jusquà négativation évalue lefficacité du traitement. LhCGα sérique est dintérêt en cas dadénome hypophysaire. La présence dhCG dans les urines du sportif évoque un dopage. LhCG est utilisée en thérapeutique pour déclencher lovulation ou pour induire la spermatogenèse. Disponible en ligne : Oui
Titre : Introduction aux arboviroses (2023) Auteurs : J-M Mansuy Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46822-7 Langues: Français Mots-clés: Arthropodes ; Tiques ; Moustiques ; Flavivirus ; Chikungunya ; Prophylaxie ; Lutte antivectorielle. Résumé : Les arbovirus ont pour caractéristique commune une transmission « naturelle » par un arthropode lors de son repas sanguin. Dautres modes de contamination existent en fonction des virus: sexuelle, maternoftale, alimentaire, par transfusion, lors de greffes dorganes. Ces virus ont en majorité un génome à acide ribonucléique, marqueur dune grande plasticité évolutive et sont responsables darboviroses, pathologies émergentes ou réémergentes, qui représentent des problèmes majeurs de santé publique. Les vecteurs arthropodes sont multiples, insectes et tiques, et souvent dédiés à un virus. Leurs aires de répartition sélargissent sous leffet dactions humaines directes (transport passif de vecteurs infectés, déplacements humains vers les vecteurs, urbanisation incontrôlée, etc.) ou indirectes (modifications des conditions climatiques influant sur les cycles de développement des arthropodes). Une période dincubation de la maladie humaine varie de 2 à 28 jours et fait suite à la contamination par piqûre ou morsure. La symptomatologie clinique nest pas spécifique dun virus mais sont classiquement décrits un syndrome pseudogrippal associé ou non à des atteintes articulaires invalidantes, un syndrome neurologique, un syndrome polyviscéral et/ou hémorragique, une atteinte ftale. Le diagnostic dune arbovirose repose sur lanamnèse, les données cliniques et épidémiologiques et des outils biologiques choisis. La prévention vaccinale ne concerne aujourdhui que peu dinfections et il nexiste pas de thérapeutique antivirale, le traitement dune arbovirose demeure symptomatique. Ceci met en exergue lintérêt majeur de la surveillance des cas déclarés et de la lutte antivectorielle individuelle et collective. Disponible en ligne : Oui
Titre : Nouveaux produits de synthèse (2023) Auteurs : A Gish Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)69423-3 Langues: Français Mots-clés: Nouveau produits de synthèse ; Nouvelles substances psychoactives ; Cannabinoïdes de synthèse ; Dérivés synthétiques de la cathinone ; Nouveaux opioïdes de synthèse. Résumé : Les nouveaux produits de synthèse (NPS) sont des substances psychoactives qui miment les effets de substances déjà connues, que ce soit des médicaments ou des stupéfiants, en contournant la législation. Leur commercialisation seffectue très majoritairement via lInternet. Les NPS posent de réelles difficultés dans le suivi épidémiologique de leur usage. En effet, et compte tenu de leur renouvellement permanent, la détection des NPS dans les produits de saisie, et encore plus dans les échantillons biologiques (car faibles concentrations circulantes et métabolisme parfois intensif), est un réel challenge pour les toxicologues analystes. Cet article présente un panorama général des NPS et un focus sur trois classes: les cannabinoïdes de synthèse et les dérivés synthétiques de la cathinone (en raison de leurs fréquences dusage élevées en France), et les opioïdes de synthèse (en raison de leur dangerosité). Essentiellement consommés à laide de-cigarettes, les cannabinoïdes de synthèse entraînent des effets plus rapidement, généralement plus importants, et de plus courte durée que ceux du chanvre indien. Les dérivés synthétiques de la cathinone sont des NPS stimulants et/ou, pour certains, hallucinogènes, particulièrement consommés (injectés) dans le domaine du chemsex. Les nouveaux opioïdes de synthèse, dérivés du fentanyl ou (et de manière croissante) de type benzoamides, sont des agonistes μ puissants qui ont été à lorigine de nombreux décès, en particulier en Amérique du Nord. Lusage des NPS est un phénomène réel en France entraînant de nombreux risques associés: toxicité aiguë, syndrome de dépendance/abus, troubles psychiatriques, risque infectieux. Acteurs du domaine médical et médicolégal (cliniciens, toxicologues analystes, médecins légistes, forces de lordre), ainsi quanalyses toxicologiques, ont une place centrale dans la surveillance et la prise en charge du problème de santé publique lié au NPS, et le rôle de chaque acteur est, avant tout, dêtre averti de ce phénomène. Disponible en ligne : Oui
Titre : Protéines tau et peptides amyloïdes dans le contexte des maladies neurodégénératives (2023) Auteurs : C Delaby ; S. Lehmann Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43508-X Langues: Français Mots-clés: Maladie d'Alzheimer ; Diagnostic ; Pronostic ; Biomarqueurs ; Fluides biologiques ; Immunodosages ; Spectrométrie de masse. Résumé : Les biomarqueurs des affections neurodégénératives, considérés comme informatifs des changements pathologiques sous-jacents, présentent un grand intérêt pour les cliniciens. Leur suivi peut en effet être utilisé à diverses fins comme le diagnostic, le pronostic ou la réponse au traitement. Ce domaine de la neurologie a considérablement évolué ces dernières années avec lamélioration des méthodes danalyse permettant la détection de ces biomarqueurs non seulement dans le liquide cérébrospinal (LCS), mais aussi dans des fluides daccessibilité moins invasive, comme le sang. Ces progrès facilitent grandement la quantification répétée des biomarqueurs, y compris à des stades asymptomatiques de la maladie. Parmi les divers biomarqueurs informatifs des affections neurodégénératives, deux ont atteint le stade de paramètres cliniques de routine: la protéine tau (et ses formes phosphorylées, en particulier en position 181) et les peptides amyloïdes (Aβ). Ces marqueurs sont fréquemment évoqués conjointement, car ils représentent respectivement les principaux composants des dégénérescences neurofibrillaires et des plaques amyloïdes qui caractérisent la neuropathologie de la maladie dAlzheimer (MA). Dans cet article, nous synthétisons et comparons les approches analytiques actuellement disponibles pour la détermination dans le LCS et le sang des biomarqueurs diagnostiques de la MA. Nous abordons également dautres biomarqueurs diagnostiques candidats (de la dégénérescence neuronale, réactionnels, métaboliques et inflammatoires), ainsi que leur valeur informative en vue dune intégration potentielle dans la pratique clinique pour la prise en charge de la MA dans un prochain avenir. Disponible en ligne : Oui
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des inhibiteurs de la protéase du VIH et ses modalités (2023) Auteurs : A Destere ; R Garraffo Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)78463-X Langues: Français Mots-clés: VIH ; Inhibiteurs ; Transcriptase inverse ; Suivi thérapeutique pharmacologique. Résumé : Les inhibiteurs de la protéase du VIH représentent une classe thérapeutique qui, à partir de la fin des années 1990, a révolutionné le traitement de linfection par le VIH en ouvrant lère des trithérapies antirétrovirales. Sur le plan pharmacologique, ils se caractérisent par une faible biodisponibilité par voie orale qui a conduit à leur utilisation associée à un « booster » destinée à améliorer leur passage systémique. Ils interagissent avec le métabolisme hépatique des médicaments, du fait de leur effet inhibiteur (parfois inducteur pour certains) sur divers cytochromes (CYP) 450 et leur interaction avec plusieurs transporteurs cellulaires. La tolérance relative des premières molécules de la classe et le risque élevé dinteractions médicamenteuses ont favorisé linstauration dun suivi thérapeutique pharmacologique comme moyen doptimisation thérapeutique. Disponible en ligne : Oui
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse du VIH et ses modalités (2023) Auteurs : A Destere ; R Garraffo Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)78482-3 Langues: Français Mots-clés: VIH ; Inhibiteurs ; Transcriptase inverse ; Suivi thérapeutique pharmacologique. Résumé : Les inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse du VIH (INTI) constituent la première classe dantirétroviraux mise sur le marché. Ils restent depuis toujours présents au sein dassociations dans les stratégies thérapeutiques en tri- ou bithérapies. À linverse de certains antirétroviraux pour lesquels le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) est largement justifié (éfavirenz, darunavir, dolutégravir ), avec les INTI le suivi systématique nest pas la règle, et le STP sera utilisé uniquement dans certaines situations particulières (observance, insuffisance rénale ). En effet, les INTI les plus utilisés actuellement sont des prodrogues nécessitant deux ou trois phosphorylations intracellulaires pour donner naissance aux molécules actives. Cette caractéristique explique que leur STP ne soit pas réellement pratiqué en routine, car le dosage des formes actives intracellulaires est difficile et coûteux à mettre en place. Cependant, certains sintéressent au dosage plasmatique des molécules mères, qui peut être un bon marqueur de toxicités. Disponible en ligne : Oui
Titre : Thyroglobuline (2023) Auteurs : A. S. Gauchez Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 5, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43484-X Langues: Français Mots-clés: Thyroglobuline ; Anticorps antithyroglobuline ; Cancer différencié de la thyroïde ; Limite de quantification. Résumé : La thyroglobuline est synthétisée spécifiquement par le follicule thyroïdien (ou thyréocyte folliculaire) sain ou tumoral. Elle sert de substrat pour la synthèse des hormones thyroïdiennes (iodation et couplage des résidus tyrosine). La thyroglobuline est détectable dans le sérum des individus normaux et peut sélever dans la plupart des pathologies thyroïdiennes. La principale indication de son dosage est le suivi des cancers différenciés de la thyroïde après thyroïdectomie totale. Dans ce cas, en labsence de tissu thyroïdien, la concentration de thyroglobuline doit être effondrée. Cest une molécule hétérogène qui peut avoir une composition différente en cas de cancer thyroïdien et donc une immunogénicité particulière. Ces variabilités de teneur en hydrate de carbone et de niveaux de glycosylation entraînent une fluctuation de la structure de la thyroglobuline dun individu à lautre. Cette hétérogénéité explique la variabilité des concentrations de thyroglobuline observées lors de son dosage par des systèmes de mesure différents même si ceux-ci sont calibrés sur le même standard. Cest pourquoi il est recommandé de suivre les dosages de thyroglobuline dun même patient par la même technique. Toutes les méthodes actuelles de dosage de la thyroglobuline sont sensibles, dans des proportions diverses, à linterférence des anticorps antithyroglobuline. Une approche nouvelle, non encore standardisée, utilise la chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse; elle pourrait permettre dans le futur le dosage de la thyroglobuline en présence danticorps antithyroglobuline. Disponible en ligne : Oui
Vol. 18, n° 4 (2023)
EMC Biologie médicale . Vol. 18, n° 4Paru le : 01/09/2023 |
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Titre : Le cuivre et son exploration (2023) Auteurs : H. Manceau ; M. Ropert ; C. Bendavid ; T. Dupré ; K. Peoc'h Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-10-0170-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43409-7 Langues: Français Mots-clés: Cuivre ; Métal ; Céruléoplasmine ; Maladie de Wilson ; Maladie de Menkès ; ATP7B ; ICPMS Résumé : Le cuivre est un oligoélément essentiel, impliqué dans la composition des cuproprotéines ; il existe sous deux états dans l'organisme, l'un réduit et l'autre oxydé. Le cuivre peut être toxique à fortes doses. Un déséquilibre de son métabolisme est observé dans des maladies génétiques graves que sont les maladies de Wilson et de Menkès. Le cuivre peut être dosé dans les urines, le plasma, les tissus, par différentes techniques reposant sur la spectrométrie, notamment d'absorption à flamme ou couplée à un plasma, la colorimétrie. Le dosage de cuivre dans le plasma et l'urine est une analyse utilisée en diagnostic, mais également en suivi thérapeutique de la maladie de Wilson, et qui doit être réalisé en cas d'exposition environnementale. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/emc/22119698
Titre : Lipoprotéine(a) : physiopathologie et indications du dosage dans les maladies cardiovasculaires (2023) Auteurs : E. Anglés-cano ; V. Durlach ; L. Plawinski Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-10-0705-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43529-7 Langues: Français Mots-clés: Lipoprotéine(a) ; Lp(a) ; Apolipoprotéine(a) ; Apo(a) ; Plasminogène ; Maladies cardiovasculaires ; Athérothrombose Résumé : La lipoprotéine(a) (Lp[a]), initialement décrite en 1963 par Kåre Berg, est une lipoprotéine de basse densité, riche en cholestérol, contenant l'apolipoprotéine B-100 et l'apolipoprotéine(a) (Apo[a]). L'Apo(a) présente une similitude structurelle avec le plasminogène mais ne possède pas d'activité fibrinolytique. En raison de cette structure complexe, les concentrations élevées de Lp(a) peuvent favoriser la progression des plaques d'athérome grâce à sa composante LDL (low-density lipoprotein ) riche en cholestérol et en phospholipides oxydés et avoir une action antifibrinolytique et prothrombotique grâce à sa composante Apo(a). De même, la Lp(a) peut induire une inflammation et une calcification dans l'interstitium du feuillet de la valve aortique, entraînant une sténose calcifiante. La concentration plasmatique de la Lp(a) est principalement déterminée par des facteurs génétiques qui se traduisent par une gamme extrêmement large de concentrations plasmatiques interindividuelles (0,01 à plus de 3 g/l, 2,5 à 750 nmol/l) qui ne sont pas influencées par le régime alimentaire et qui restent essentiellement constantes tout au long de la vie pour un individu donné. Des preuves expérimentales, épidémiologiques et génétiques montrent que des concentrations élevées de Lp(a) sont liées de manière causale au risque athérothrombotique et également à la sténose calcifiante de la valve aortique. De ce fait, la concentration plasmatique individuelle de Lp(a) constitue le paramètre le plus puissant pour prédire le risque cardiovasculaire associé à la Lp(a). Les dosages de la Lp(a), présentent donc un intérêt considérable, non seulement pour la stratification du risque cardiovasculaire, mais également pour le suivi clinique des patients traités par de nouvelles thérapies émergentes ciblées sur la Lp(a) (inhibiteurs de PCSK9, oligonucléotides antisens ou small interfering RNA [siRNA] anti-Apo[a]) . Ces nouveaux médicaments sont susceptibles d'en réduire significativement la concentration circulante et, à terme, d'améliorer la prise en charge des sujets à haut risque cardiovasculaire. Dans ce contexte, la Nouvelle Société francophone d'athérosclérose (NSFA) et l'European Atherosclerosis Society (EAS) ont recommandé que la concentration de Lp(a), spécifique à chaque individu, soit identifiée plutôt chez les sujets à haut risque cardiovasculaire présentant une maladie coronarienne prématurée, dans l'hypercholestérolémie familiale, chez ceux ayant des antécédents familiaux de maladie coronarienne précoce et chez ceux présentant une maladie coronarienne récurrente malgré un traitement hypolipidémiant. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823435297
Titre : Parathormone (2023) Auteurs : Anne Boutten Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-10-0915-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43520-0 Langues: Français Mots-clés: Calcium ; Calcémie ; Ca ionisé ; Carence ; Hypocalcémie ; Hypercalcémie ; Hyperparathyroïdie ; Hypoparathyroïdie ; Métabolisme phosphocalcique et osseux ; NEM ; Rachistisme ; PTH Résumé : L'hormone parathyroïdienne (PTH) est un peptide monocaténaire de 84 acides aminés, sécrété par les glandes parathyroïdes en réponse à une diminution de la calcémie ionisée. La PTH est mesurée par immunoanalyse. Les dosages de PTH « intacte », dits « de deuxième génération », reconnaissent à des degrés divers, en plus de la PTH 1-84, des fragments qui s'accumulent dans la maladie rénale chronique, dont la PTH 7-84, qui est un inhibiteur de l'action de la PTH intacte. Des techniques ne mesurant que l'hormone intacte, PTH « bio-intacte », dits « de troisième génération », sont apparues plus récemment. Les dosages PTH « intacte » et PTH « bio-intacte » coexistent actuellement et l'intérêt des dosages de PTH « bio-intacte » sur la PTH « intacte » est controversé. Le dosage de la PTH permet le diagnostic étiologique des hypercalcémies ou des hypocalcémies, la différenciation des hyperparathyroïdies primaire ou secondaire, la prévention et le suivi du traitement et du retentissement osseux dans la maladie rénale chronique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823435200
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique des antidépresseurs imipraminiques : A. Millet, A. Citterio-Quentin (2023) Auteurs : A. Millet ; A. Citterio-Quentin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-45-0135-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43963-5 Langues: Français Mots-clés: Antidépresseurs imipraminiques ; Tricycliques ; Tétracycliques ; Suivi thérapeutique pharmacologique Résumé : Les antidépresseurs imipraminiques, comprenant majoritairement les antidépresseurs tricycliques, représentent une classe pharmacothérapeutique d'antidépresseurs qui agissent par inhibition non sélective de la recapture de neurotransmetteurs monoaminergiques. Ils présentent également des effets antihistaminergiques, anticholinergiques et adrénolytiques, responsables des principaux effets indésirables. Ces médicaments, ayant pour la plupart une structure tricyclique proche de celle des phénothiazines - et dont le chef de file historique est l'imipramine -, suppriment ou réduisent les principaux symptômes de la dépression. Du fait d'une variabilité pharmacocinétique interindividuelle importante, de l'existence de seuils thérapeutiques, d'une relation concentration sérique/réponse clinique et de leur cardiotoxicité, le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) est fortement recommandé pour la plupart de ces molécules. Le dosage est habituellement effectué sur sérum ou plasma, prélevé sur tube sans gel séparateur, majoritairement par techniques chromatographiques couplées à des détecteurs par spectrométrie de masse. Il existe également des méthodes qualitatives de dépistage sériques qui permettent de mettre en évidence la prise d'antidépresseurs tricycliques, mais ces dernières ne détectent, pour la plupart, que des concentrations thérapeutiques élevées ou suprathérapeutiques. Ces méthodes immunologiques de dépistage sanguin et urinaire peuvent par ailleurs présenter quelques interférences. Le STP repose sur la mesure d'une concentration résiduelle réalisée à l'état d'équilibre des molécules mères et de leurs principaux métabolites. Ces derniers sont très souvent pharmacologiquement actifs et participent aux effets thérapeutiques et toxiques des antidépresseurs imipraminiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823439635
Titre : Suivi thérapeutique pharmacologique du lithium (2023) Auteurs : M. Bellouard ; J.C. Alvarez Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-45-0265-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43161-5 Langues: Français Mots-clés: Lithium ; Troubles bipolaires ; Dépression ; Pharmacologie ; Suivi thérapeutique Résumé : Le lithium est un élément métallique alcalin utilisé en thérapeutique pour ses propriétés normothymiques et thymorégulatrices, dans le traitement des troubles bipolaires et des accès maniaques. Il est rapidement et totalement absorbé par voie orale, largement distribué dans l'organisme, non métabolisé et éliminé sous forme inchangée par la clairance rénale, avec une demi-vie d'environ 24 heures. Le suivi thérapeutique du lithium est important du fait de son index thérapeutique étroit, de la grande variabilité interindividuelle et des nombreuses interactions médicamenteuses pharmacocinétiques. Le dosage est réalisé en colorimétrie, en photométrie de flamme ou en spectrophotométrie d'absorption atomique, sur le sérum ou plasma et dans les érythrocytes. En France, le lithium est commercialisé sous forme de carbonate de lithium, en comprimés sécables à libération immédiate ou prolongée. Pour les formes à libération immédiate, la concentration résiduelle cible à l'état d'équilibre est de 0,5 à 0,8 mmol/l. Pour les formes à libération prolongée, la concentration mesurée 12 heures après l'administration du soir doit être comprise entre 0,8 et 1,2 mmol/l. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823431615
Titre : Phanères (cheveux, poils, ongles) et dopage (2023) Auteurs : Pascal Kintz Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-50-0130-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46631-9 Langues: Français Mots-clés: Cheveu ; Poil ; Ongle ; Dopage ; Contamination ; Sport ; Athlète ; Toxicologie Résumé : L'analyse des substances de la performance à partir d'une mèche de cheveux, de poils du corps ou d'ongles permet de mettre en évidence une exposition (unique ou répétée) à un xénobiotique datant de plusieurs mois. En cela, cette approche permet d'augmenter la durée de la fenêtre de détection des substances, communément de l'ordre de 2 à 4 jours dans le sang ou les urines, sauf pour les anabolisants et certaines substances avec un temps de demi-vie long (ostarine, ligandrol, dorzolamide). À partir des cheveux, les résultats peuvent donner, grâce à des méthodes de dosage très sensibles, par segmentation, des renseignements sur le profil de consommation pendant plusieurs mois, voire des années, en particulier sur sa sévérité et son évolution. Depuis l'affaire Richard Gasquet (CAS 2009/A/1930), en 2009, le Tribunal arbitral du sport, situé à Lausanne (Suisse), peut accepter des preuves biologiques pour démontrer la bonne foi d'un athlète mis en cause dans une affaire de dopage. À travers plusieurs cas médiatiques, l'auteur présente sa stratégie dans un contexte de contamination, dont la source peut être l'utilisation de complément(s) alimentaire(s), de viande, une exposition environnementale ou encore des rapport(s) intime(s) avec une personne ayant consommé un produit interdit. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823466319
Titre : Virus Ebola (2023) Auteurs : F. Janvier Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)47012-4 Langues: Français Mots-clés: Ebolavirus ; Filoviridae ; Fièvre hémorragique virale ; Virus à ARN négatif Résumé : Les filovirus sont des virus enveloppés appartenant à la famille des Filoviridae et à l'ordre des Mononegavirales . Les Filoviridae regroupent huit genres, mais seuls les Ebolavirus et les Marburgvirus sont pathogènes pour l'homme. Le genre Ebolavirus , virus type de cette famille, comprend six espèces : Ebolavirus Zaïre, Ebolavirus Soudan, Ebolavirus Bundibugyo, Ebolavirus Forêt de Taï, Ebolavirus Reston et Ebolavirus Bombali. Les quatre premières sont africaines, alors qu'Ebolavirus Reston, non pathogène pour l'homme, est retrouvée aux Philippines. L'espèce Ebolavirus Bombali, isolée en 2018 en Sierra Leone, à partir d'une chauve-souris, ne semble pas pathogène pour l'homme. Les réservoirs viraux sont très probablement des chiroptères, et le passage à l'homme est accidentel. Les virus Ebolavirus Zaïre et Ebolavirus Soudan sont particulièrement virulents pour l'homme et provoquent des fièvres hémorragiques accompagnées de troubles digestifs et de défaillances multiviscérales. La transmission interhumaine est possible par du sang ou des liquides biologiques de patients infectés, ou indirectement, par le biais d'objets contaminés par les liquides biologiques. Le diagnostic est évoqué sur des critères cliniques et épidémiologiques. Le diagnostic biologique du virus Ebola repose actuellement sur des techniques de biologie moléculaire (reverse transcription polymerase chain reaction [RT-PCR]) ou antigénique, même si la culture cellulaire demeure la référence. Les techniques sérologiques n'ont qu'un rôle de confirmation tardive. Le traitement est essentiellement symptomatique, avec remplissage vasculaire, correction des troubles hydroélectrolytiques et antalgiques, mais il existe désormais des traitements spécifiques dirigés contre les glycoprotéines du virus Ebola et un vaccin efficace en postexposition précoce. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823470124
Titre : Virus de l'hépatite E (2023) Auteurs : S. Lhomme ; F. Abravanel ; S. Chapuy-Regaud ; J. Izopet Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 4, 2023) Article en page(s) : [90-55-0125-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46820-3 Langues: Français Mots-clés: Hépatite E ; Zoonose ; Hépatite chronique ; Diagnostic ; Traitement ; Prévention Résumé : Le virus de l'hépatite E (VHE) est un virus à transmission entérique présent dans le monde entier. Il est responsable d'hépatites aiguës pouvant être sévères chez la femme enceinte et chez les personnes présentant une maladie chronique du foie. Sa prévalence a longtemps été sous-estimée dans les pays industrialisés où il peut être responsable d'infections chroniques chez les patients immunodéprimés. Ces formes chroniques peuvent conduire à une progression rapide de la fibrose et au développement de cirrhose. Des manifestations extrahépatiques, en particulier rénales et neurologiques, ont été décrites. La transmission s'effectue par voie hydrique dans les pays à ressources limitées alors que dans les pays industrialisés, la transmission est principalement zoonotique, via la consommation de viandes de porc insuffisamment cuites ou par contact direct avec les animaux infectés. Les transfusions sanguines constituent un autre mode de contamination. Compte tenu de la prévalence du VHE, la recherche de marqueurs d'infection doit être envisagée devant tout tableau d'hépatite aiguë. Le diagnostic repose sur la mise en évidence des immunoglobulines M anti-VHE. Chez l'immunodéprimé, la recherche de l'acide ribonucléique du VHE dans le sang ou les selles est indispensable. L'administration de ribavirine pendant 3 mois en cas d'hépatite E chronique conduit à une guérison dans 78 % des cas. Les alternatives en cas d'échec du traitement par ribavirine restent limitées. L'étude à grande échelle du vaccin actuellement disponible en Chine est nécessaire afin d'évaluer son efficacité dans les populations à risque de formes graves, en particulier dans les pays à ressources limitées. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468203
Vol. 18, n° 3 (2023)
EMC Biologie médicale . Vol. 18, n° 3Paru le : 01/07/2023 |
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Titre : Porphyries (2023) Auteurs : A. Poli ; C. Schmitt ; T. Lefebvre ; H. Puy ; L. Gouya Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-10-0040-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)43400-0 Langues: Français Mots-clés: Porphyries hépatiques ; Porphyries érythropoïétiques ; Hème ; Fer ; Douleurs abdominales ; Photodermatose ; Acide delta-aminolévulinique ; Porphobilinogène Résumé : Les porphyries sont des maladies liées à une altération du fonctionnement d'une des huit enzymes de la voie de biosynthèse de l'hème. Il en résulte une accumulation et une excrétion accrue des porphyrines et/ou de leurs précurseurs. L'étude du profil d'excrétion des métabolites de la voie de biosynthèse de l'hème dans les différents milieux (sang, urines, selles) permet de typer la porphyrie. Deux classifications coexistent : l'une sépare les porphyries en fonction du tissu où s'accumulent majoritairement les métabolites en excès. Elle distingue les porphyries érythropoïétiques et les porphyries hépatiques. L'autre, clinique, distingue les porphyries avec photodermatose (protoporphyrie érythropoïétique, porphyrie érythropoïétique congénitale, porphyrie cutanée et son variant homozygote, la porphyrie hépatoérythropoïétique), les porphyries avec symptomatologie aiguë douloureuse abdominale et neurologique (porphyrie aiguë intermittente et le rare déficit en ALA [acide delta-aminolévulinique]-déshydrase) et les porphyries mixtes (porphyrie variegata, coproporphyrie héréditaire) pouvant associer symptomatologie aiguë et photodermatose. L'objectif de cette revue est d'exposer les critères diagnostiques cliniques et biologiques des porphyries et de proposer une attitude pratique pour le dépistage et la prise en charge de ces affections. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823434000
Titre : Gamma-glutamyltransférase (2023) Auteurs : Alexandre Raynor ; K. Peoc'h Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-10-0550-E] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46852-5 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Alcoolisme ; Cholestase ; Stéatose hépatiqueMots-clés: transglutaminases ; Gamma-glutamyltransférase ; NAFLD ; Bilan hépatique Résumé : Les Gamma-glutamyltransférases (GGT ; EC 2.3.2.2), aussi connues sous le nom de γ-glutamyltranspeptidases, constituent une famille de glycoprotéines catalysant le transfert d'un résidu γ-glutamyl d'un peptide donneur vers un acide aminé accepteur. Chez l'homme, le principal représentant de cette famille est l'isoenzyme γ-glutamyltransférase 1 (GGT1). La GGT1 porte également la fonction enzymatique glutathion hydrolase (EC 3.4.19.13), permettant la libération du résidu L-glutamate par hydrolyse du glutathion réduit ou conjugué à un substrat. Physiologiquement, un des principaux rôles de la GGT1 est sa contribution à l'homéostasie du glutathion, un acteur majeur de l'équilibre redox. Cliniquement, l'activité GGT est un marqueur sensible d'atteinte hépatique, avec une élévation constatée chez la majorité des patients présentant une atteinte hépatique, indépendamment de la cause. Des élévations sont notamment observées dans l'éthylisme chronique, les pathologies biliaires ou en cas de traitement par un médicament induisant l'activité GGT. L'activité GGT ne permet pas la distinction entre ces étiologies, ce qui en fait un marqueur peu spécifique. Ce manque de spécificité peut être contrebalancé par le dosage concomitant d'autres marqueurs, tels que la transferrine désialylée, dans l'éthylisme, ou la phosphatase alcaline, dans la cholestase. Enfin, des techniques développées à des fins expérimentales permettent de séparer et de doser diverses isoformes et isoenzymes de GGT. Leurs applications potentielles en pratique clinique restent à déterminer. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468525
Titre : Calcium total et ionisé (2023) Auteurs : Anne Boutten Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-10-0900-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)61726-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Calcium ; Hypercalcemie ; HypocalcémieMots-clés: Calcémie ; Calcium ionisé ; Carence ; PTH ; Calcitriol Résumé : Le calcium total plasmatique est distribué en trois fractions distinctes : la forme libre, ou calcium ionisé (forme biologiquement active et régulée), en représente 45 % ; la forme liée aux protéines (albumine et globulines), 45 % ; la forme complexée à des anions (bicarbonate, lactate, citrate, phosphate, oxalate, acides gras, acétate...), 10 %. Les variations biologiques de la calcémie totale et ionisée sont particulièrement étroites (ne varient pas en fonction du sexe ni de l'âge, à l'exception des nouveau-nés) grâce à une régulation hormonale. L'interprétation de la calcémie totale doit tenir compte de la concentration de protéines ou d'albumine plasmatique. La correction de la calcémie totale par des formules (la plus utilisée modifie la calcémie de 0,02 mmol/l par gramme d'albumine différent de 40 g/l) devrait être abandonnée, en particulier lorsqu'il existe un trouble du métabolisme acidobasique, au profit du dosage du calcium ionisé. Celui-ci présente des difficultés préanalytiques qui justifient la mesure simultanée du potentiel hydrogène (pH) et le calcul de la calcémie ionisée corrigée à pH 7,4. L'hypercalcémie est observée principalement dans l'hyperparathyroïdie primaire, les maladies néoplasiques, la sarcoïdose et l'intoxication à la vitamine D. Les causes d'hypocalcémie les plus fréquentes sont la maladie rénale chronique, la carence en vitamine D et l'hypoparathyroïdie. La calciurie dépend des apports alimentaires et de facteurs hormonaux. Sa mesure fait partie du bilan étiologique des hypo- et des hypercalcémies, et des lithiases rénales. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823617261
Titre : Vitamine A et caroténoïdes (2023) Auteurs : M. Ropert-Bouchet ; S. Zerrouki Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-10-1070-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46895-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Caroténoïdes ; Maladies de l'oeil ; Troubles de la vision ; Vision ; Vitamine AMots-clés: Bêtacarotène ; carence en vitamine A ; Héméralopie ; Xérophtalmie Résumé : La vitamine A désigne un groupe de micronutriments liposolubles essentiels qui jouent un rôle clé dans de nombreuses fonctions biologiques comme la différenciation cellulaire, la croissance, l'immunité, la reproduction ou la vision. Elle est largement présente dans l'alimentation humaine, dans les produits d'origine animale, source de la forme ester de rétinol, ou dans les végétaux qui contiennent des caroténoïdes provitamine A. Les formes biologiquement actives interagissent avec de multiples cibles moléculaires, y compris des récepteurs nucléaires. En France et dans les pays industrialisés, la carence en vitamine A est rare, essentiellement secondaire à une pathologie digestive chronique avec malabsorption ou iatrogène après une chirurgie bariatrique. Dans les pays en développement, l'avitaminose A est un problème de santé publique majeur, responsable d'une augmentation de la morbidité et de la mortalité infantile (augmentation des infections, retard de croissance, cécité et décès). Les caractéristiques structurales de la vitamine A ainsi que ses sources et son métabolisme sont abordés, puis les fonctions biologiques sont présentées avant que soient exposés les principaux cadres pathologiques et leurs explorations. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468951
Titre : Syndrome sérotoninergique (2023) Auteurs : Vincent Danel ; H. Eysseric Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-50-0150-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)47075-6 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Sérotonine ; Syndrome sérotoninergique ; ToxicologieAutres descripteurs
criblageRésumé : De très nombreuses molécules, médicamenteuses ou non médicamenteuses, seules ou en association, peuvent entraîner la survenue d'un syndrome sérotoninergique. Après un rappel des aspects cliniques et thérapeutiques de ce syndrome, une description des différentes techniques analytiques est réalisée, permettant la recherche et l'identification des substances susceptibles d'agir sur la biodisponibilité de la sérotonine au niveau du système nerveux central. La diversité des molécules recherchées nécessite des méthodes de criblage ciblé utilisant à ce jour en priorité la chromatographie liquide couplée à un détecteur ultraviolet (UV) par barrette de diodes (BD) (chromatographie en phase liquide [CL]/BD), ou à un détecteur par spectromètre de masse (SM) le plus souvent en tandem (CL/SM-SM). Afin d'élargir l'analyse toxicologique à un criblage non ciblé, de substances inconnues comme par exemple les nouveaux produits de synthèse (NPS) et afin d'augmenter la sensibilité de leur dépistage, les laboratoires de toxicologie sont actuellement nombreux à s'équiper de spectromètre de masse à haute résolution (CL/SMHR). Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823470756
Titre : Bocavirus humain (HBoV) (2023) Auteurs : L. Andreoletti Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-55-0022-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)41740-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Bocavirus humain ; Diagnostic ; Virologie ; Virus respiratoires syncytiauxMots-clés: Persistance virale ; Diagnostic virologique d'une infection à bocavirus Résumé : Le bocavirus humain 1 (HBoV1) (famille des Parvoviridae ) a été découvert en 2005 dans des aspirations nasopharyngées d'enfants souffrant d'infections des voies respiratoires. En 2009-2010, trois autres bocavirus (HBoV2, 3 et 4) ont été identifiés dans des prélèvements de selles pédiatriques, mais leur rôle étiologique en pathologie humaine reste encore à préciser. Le HBoV1 est à l'origine d'un large spectre de pathologies respiratoires chez les enfants, notamment les rhinopharyngites, l'otite moyenne aiguë, la pneumonie, la bronchiolite et des événements d'exacerbation de l'asthme infantile. L'acide désoxyribonucléique (ADN) du HBoV1 peut persister dans les sécrétions des voies respiratoires pendant des mois après une infection aiguë. Par conséquence, l'infection aiguë par le HBoV1 ne peut pas être diagnostiquée en utilisant uniquement la détection par polymérisation en chaîne (PCR) qualitative de l'ADN génomique viral ; la PCR ADN quantitative du génome viral, la sérologie et la détection antigénique virale sont recommandées afin de réaliser un diagnostic virologique spécifique d'une infection respiratoire à HBoV. Des niveaux de charge de 104 à 108 copies d'ADN du HBoV1 par millilitre de sécrétions nasopharyngées pourraient indiquer une infection aiguë par le HBoV1 ; cependant, le seuil de significativité clinique des niveaux de charge virale ADN n'est pas encore déterminé. Actuellement, de nouveaux tests diagnostiques basés sur la détection de l'acide ribonucléique messager (ARNm) du HBoV1 ou de la protéine nucléaire virale NP1 ont montré des résultats prometteurs permettant, en association avec la PCR ADN virale quantitative, d'établir un diagnostic virologique avec de bons niveaux de sensibilité et de spécificité dans des cas d'infections virales symptomatiques. Actuellement, il n'existe aucun traitement spécifique ni aucun vaccin préventif pour lutter contre les infections par les HBoV. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823417402
Titre : Virus de l'hépatite A (2023) Auteurs : A.-M. Roque-Afonso Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 3, 2023) Article en page(s) : [90-55-0105-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)69649-9 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Diagnostic ; Épidémiologie ; Hépatite A ; Physiopathologie ; PréventionAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Hépatite aiguë Résumé : Le virus de l'hépatite A (VHA) est l'une des causes les plus fréquentes d'hépatite virale aiguë dans le monde. Ce virus à acide ribonucléique (ARN), membre atypique de la famille des Picornaviridae , a longtemps été seul représentant du genre Hepatovirus , qui inclut maintenant des espèces virales infectant les vertébrés. Excrété dans les selles et très résistant dans le milieu extérieur, il est transmis par voie entérique et gagne le foie via le flux portal. Les virions produits sont relargués vers le sang et la bile, associés à des membranes exosomales (pseudoenveloppe) qui les rendent inaccessibles aux anticorps neutralisants. Cette enveloppe est détruite par les sels biliaires. L'infection est le plus souvent asymptomatique chez l'enfant, la fréquence des symptômes et leur sévérité augmentent avec l'âge. La résolution de l'infection est spontanée en quelques semaines et il n'y a jamais de forme chronique. Les formes atypiques incluent notamment des infections prolongées ou à rechute et l'hépatite fulminante, qui peut conduire au décès. L'atteinte hépatique n'est pas directement causée par le VHA, non cytopathique, mais résulte de mécanismes immunomédiés. L'hépatite A doit être évoquée devant une cytolyse hépatique récente. Le diagnostic repose sur la recherche d'immunoglobulines M (IgM) spécifiques, présentes dès le début des symptômes. Devant des IgM positives, mais une clinique atypique, des analyses complémentaires sont indiquées : l'ARN viral est détectable dès la phase d'incubation et jusqu'à 4 semaines après le début des symptômes, et l'avidité des IgG anti-VHA est faible en cas d'infection récente. L'amélioration des conditions socioéconomiques et de l'hygiène collective modifie l'épidémiologie de l'hépatite A. La réduction de la circulation virale aboutit à des expositions à un âge plus tardif et à l'augmentation paradoxale des formes symptomatiques, voire sévères. Cette situation a conduit l'Organisation mondiale de la santé à recommander la vaccination universelle des enfants dans les zones en transition épidémiologique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823696499
Vol. 18, n° 2 (2023)
EMC Biologie médicale . Vol. 18, n° 2Paru le : 01/04/2023 |
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Titre : Calprotectine fécale : intérêt du dosage pour le diagnostic et la prise en charge des maladies inflammatoires de lintestin (2023) Auteurs : N. Kapel ; N.-A. Benahmed ; L. Barbot-Trystram Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-10-0090-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46280-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Complexe antigénique L1 leucocytaire ; Maladie de Crohn ; Maladies inflammatoires intestinales ; Marqueurs biologiques ; Médecine individualisée ; Rectocolite hémorragique ; SellesMots-clés: Calprotectine Résumé : La calprotectine est une protéine de liaison au calcium et au zinc appartenant à la famille des protéines S100 retrouvée essentiellement dans le cytoplasme des polynucléaires neutrophiles. Elle est caractérisée par des fonctions antimicrobiennes liées à sa capacité de liaison des cations divalents et de régulation de la réponse immunitaire. Après libération dans le milieu extracellulaire, elle se retrouve dans les différents compartiments biologiques, notamment les selles, avec une concentration proportionnelle au degré dinflammation de la muqueuse intestinale. Sa concentration fécale est alors corrélée à lactivité clinique et endoscopique des maladies inflammatoires de lintestin. Le dosage de la calprotectine fécale est, de ce fait, devenu un marqueur validé pour discriminer entre les processus fonctionnels, tel le syndrome de lintestin irritable, et organiques intestinaux. Il permet de suivre le degré dinflammation intestinale avec une valeur prédictive négative élevée pour exclure un diagnostic de maladie inflammatoire chronique de lintestin (MICI) chez les patients symptomatiques et une sensibilité forte pour le diagnostic de ces maladies, quil sagisse de la maladie de Crohn (MC) ou de la rectocolite hémorragique (RCH). Ce dosage va ainsi permettre, dune part, didentifier les patients requérant la réalisation dexamens complémentaires à type dendoscopie pour affirmer le diagnostic de MICI et, dautre part, dévaluer le degré dactivité de la maladie et la réponse thérapeutique en fournissant des preuves de rechute ou de cicatrisation muqueuse, ce qui va conduire à intensifier, à réduire ou à modifier le traitement. Cependant, la calprotectine reflète seulement linflammation de la muqueuse. Il ne sagit donc pas dun marqueur spécifique des MICI et des concentrations fécales élevées sont également retrouvées dans dautres pathologies à composante inflammatoire telles que les entérites infectieuses ou le cancer colorectal. Linterprétation du dosage va devoir donc tenir compte du contexte clinique propre à chaque patient. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823462802
Titre : Enzyme de conversion de l'angiotensine (2023) Auteurs : B. Baudin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-10-0760-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)43533-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Angiotensine ; EnzymeRésumé : Lenzyme de conversion de langiotensine (ECA) (ou dipeptidyl dipeptidase A) catalyse lhydrolyse de langiotensine I en angiotensine II et la dégradation de la bradykinine, menant à des effets vasoconstricteurs et de rétention hydrosodée. LECA plasmatique provient essentiellement de lendothélium vasculaire mais, au cours de la sarcoïdose et dautres granulomatoses, elle peut être produite en grande quantité par les monocytes et les macrophages. Sa détermination dans le sérum, mais aussi le liquide de lavage bronchoalvéolaire et le liquide cérébrospinal, sert essentiellement au diagnostic et au suivi évolutif ou thérapeutique de la sarcoïdose. Elle est également effectuée dans le sérum pour caractériser une atteinte endothéliale ou encore suivre un traitement par inhibiteur de lECA. Lactivité ECA sérique dépend aussi dun polymorphisme génétique qui a été relié à lincidence de maladies cardiovasculaires ischémiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822435333
Titre : Pathologies non clonales associées aux immunoglobulines G, A et M circulantes : C. Chapuis Cellier, M.-N. Kolopp Sarda (2023) Auteurs : C. Chapuis Cellier ; M.-N. Kolopp Sarda Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-30-0175-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)45518-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Déficits immunitaires ; Gammapathie ; Hypogammaglobulinemie ; ImmunoglobulinesMots-clés: Hypergammaglobulinémie ; Gammapathies polyclonales ; Maladie à IgG4 Résumé : L'exploration conventionnelle des Ig circulantes repose sur l'électrophorèse des protéines en milieu gélifié ou liquide et sur la mesure de la concentration des classes et sous-classes d'Ig par immunoturbidimétrie ou immunonéphélométrie qui sont des actes couramment prescrits et réalisés. Les résultats de ces analyses biologiques sont susceptibles de refléter une très grande diversité de pathologies qui peuvent être classées en fonction du type de synthèse (polyclonale, oligoclonale ou monoclonale) et de la concentration de l'Ig concernée. C'est ainsi que l'on peut individualiser au sein des pathologies non clonales des Ig et en fonction des anomalies décelées, les hypo- et hypergammaglobulinémies sélectives ou globales. Il convient alors, par des examens appropriés, de rattacher toutes ces anomalies à une étiologie précise : déficits immunitaires, hépatopathies alcooliques, auto-immunes ou métaboliques, maladies infectieuses aiguës ou chroniques. À côté de ces pathologies associées à des modifications visualisables et mesurables des Ig en routine de laboratoire, il en existe d'autres, dont quelques exemples sont donnés, où la structure glucidique de ces Ig est altérée : polyarthrite rhumatoïde, néphropathie à IgA. La quantification sérique de ces biomarqueurs immunoglobuliniques nécessite de recourir à des méthodes et techniques très spécialisées, reposant notamment sur la chromatographie liquide à haute performance et la spectrométrie de masse. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982245518X
Titre : Arbovirus : West Nile, Usutu et Toscana (2023) Auteurs : Y. Simonin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-55-0011-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)46823-9 Langues: Français Descripteurs : Autres descripteurs
arbovirusMots-clés: Flavivirus ; Bunyaviridae ; West Nile ; Usutu ; Toscana ; Neurotropisme Résumé : Le début du XXIe siècle a été marqué par de multiples émergences et réémergences de maladies virales. Celles-ci représentent un fardeau majeur pour la santé humaine, en raison notamment de leur implication dans des atteintes neurologiques potentiellement graves. Les virus transmis par des vecteurs arthropodes (moustiques, tiques, phlébotomes, etc.) quon appelle arbovirus sont ainsi en pleine expansion dans différentes zones géographiques. Parmi ces virus, les virus West Nile (WNV), Usutu (USUV) et Toscana (TOSV) ont été identifiés dans de nombreux pays. Ainsi, en 2018, le WNV a été impliqué dans une épidémie majeure dans le sud de lEurope, avec plus de 2000 cas humains (et 181 décès) répertoriés de façon concomitante à une forte mortalité aviaire liée à la propagation dUSUV. Par ailleurs, lItalie a été confrontée en 2022 à sa plus forte épidémie de WNV avec plus de 500 cas identifiés et une trentaine de morts répertoriés. Le TOSV, quant à lui, est lune des premières causes de méningites non virales dans certains pays du sud de lEurope et reste cependant largement méconnu. À lheure actuelle, pour lutter contre ces virus, aucun médicament antiviral ni aucun vaccin ne sont disponibles pour lhomme, ce qui renforce limportance du suivi épidémiologique de ces virus et de leur caractérisation en laboratoire. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823468239
Titre : Virus herpes simplex 1 et 2 (2023) Auteurs : s. Burrel ; D. Boutolleau Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 2, 2023) Article en page(s) : [90-55-0130-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(23)74967-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
HerpesMots-clés: Virus herpes simplex ; Latence ; Infection opportuniste ; Herpès oral ; Herpès néonatal ; Encéphalite ; Kératite ; Aciclovir Résumé : Les virus herpes simplex 1 et 2 (HSV-1 et HSV-2) appartiennent à la famille des Herpesviridae , au sein de l'ordre des Herpesvirales , constituée de grands virus enveloppés à acide désoxyribonucléique (ADN) riches d'une information génétique acquise au cours de la coévolution entre virus et hôte, sur 200 millions d'années. Ces virus, au-delà de la primo-infection, établissent à vie dans l'organisme une infection latente, à l'origine de réactivations et de réinfections endogènes. Ainsi, palliant la fragilité liée à leur enveloppe, les virus de cette famille se maintiennent dans la population, où ils se transmettent par des contacts interindividuels rapprochés. L'infection latente siège dans les ganglions nerveux sensitifs, et la bonne adaptation de ces virus à l'hôte se traduit, chez l'adulte immunocompétent, par des infections limitées majoritairement asymptomatiques. À côté des manifestations habituelles de l'herpès oral (HSV-1) et de l'herpès génital (HSV-1 ou HSV-2), il existe des infections graves dues à des atteintes oculaires, à l'immaturité du système immunitaire du nouveau-né, à l'immunodépression donnant des complications locales et générales et, enfin, à une atteinte du système nerveux central à titre d'encéphalite aiguë nécrosante à HSV-1. Le diagnostic des infections aiguës repose essentiellement sur la détection directe du virus au niveau des lésions par amplification génique (polymerase chain reaction [PCR]), la sérologie ayant notamment un intérêt épidémiologique. Les HSV sont sensibles à un antiviral bien toléré : l'aciclovir (ACV). Son administration par voie intraveineuse est une urgence dans les formes les plus graves, tandis que son administration par voie orale, sous forme de valaciclovir (VACV), permet d'endiguer les réactivations sans toutefois éradiquer l'infection latente. La prévention des infections par les HSV repose essentiellement sur de simples règles d'hygiène, l'utilisation de préservatifs pour éviter la transmission sexuelle, la désinfection des voies génitales maternelles avant l'accouchement et la réalisation d'un accouchement par césarienne. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969823749674
Vol. 18, n° 1 (2023)
EMC Biologie médicale . Vol. 18, n° 1Paru le : 01/01/2023 |
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Titre : Nocardia (2023) Auteurs : E. Bergeron ; D. Lebeaux ; V. Rodriguez-Nava Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-05-0245-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)84616-1 Langues: Français Mots-clés: Nocardia ; Nocardiose ; Identification ; Sensibilité aux antibiotiques Résumé : Les Nocardia sont des actinobactéries aérobies, ubiquitaires et saprophytes dont le principal réservoir est le sol. L'inhalation de la bactérie, souvent aéroportée par le vent au sein de fines particules de poussière, par des sujets immunodéprimés, représente la principale source de contamination responsable dans 80 % des cas d'atteinte pulmonaire. À partir de ce foyer primaire, la Nocardia peut diffuser rapidement à la plupart des organes du corps, mais le cerveau reste le plus touché. Quant à la contamination cutanée primaire, elle est classiquement liée à une blessure (épine, morsure ou griffure d'animal, etc.). La nocardiose est une maladie rare et on estime qu'il survient entre 150 et 300 nouveaux cas tous les ans en France avec un âge moyen de 66 ans et un sex-ratio homme/femme entre 2 et 3. Le diagnostic microbiologique définitif au niveau de l'espèce ou complexe d'espèce se fait par séquençage du gène rrs , mais une analyse multigénique peut se révéler nécessaire dans certains cas. Aujourd'hui, le système de spectrométrie de masse de type matrix assisted laser desorption-ionisation-time of flight (MALDI-TOF) permet d'identifier rapidement avec une faible marge d'erreur les quatre espèces ou complexes d'espèces les plus fréquemment retrouvés en clinique : Nocardia farcinica , Nocardia abscessus , Nocardia nova et Nocardia cyriacigeorgica . En termes de profil d'antibiorésistance, les Nocardia sont des bactéries présentant classiquement des profils dépendants de l'espèce imposant la réalisation d'un antibiogramme systématiquement pour adapter le traitement. Les auteurs présentent, dans ce chapitre, la démarche diagnostique détaillée des Nocardia ainsi que les principaux profils de sensibilité des espèces ou complexes d'espèces les plus fréquents en cliniques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822846161
Titre : Acide delta-aminolévulinique et porphobilinogène : précurseurs de la biosynthèse de l'hème (2023) Auteurs : C. Schmitt ; A. Poli ; H. Manceau ; H. Puy ; L. Gouya ; T. Lefebvre Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-10-0015-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)43395-4 Langues: Français Mots-clés: Acide δ ; -aminolévulinique ; Porphobilinogène ; Crise aiguë ; Porphyries hépatiques aiguës ; Saturnisme ; Tyrosinémie de type I Résumé : L'acide δ-aminolévulinique (ALA) et le porphobilinogène (PBG) sont les produits respectivement de la première et de la deuxième étape de la voie de biosynthèse de l'hème. Une forte augmentation urinaire de l'ALA et du PBG est caractéristique d'une crise aiguë de porphyrie hépatique. L'ALA, en excès, est considéré comme neurotoxique. Le déficit en ALA déshydrase et les intoxications par les métaux lourds, dont le saturnisme et la tyrosinémie de type I, entraînent quant à eux une augmentation isolée de l'ALA, sans augmentation du PBG (ou faiblement). Le dosage de l'ALA et du PBG dans les urines est effectué par chromatographie échangeuse d'ions puis détection par spectrophotométrie ou par chromatographie en phase liquide couplée à de la spectrométrie de masse. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822433954
Titre : Coloration de May-Grünwald-Giemsa (2023) Auteurs : B. Badaoui ; V. Tran Quang ; S. Tarfi-Bekkour Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-15-0084-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)83212-X Langues: Français Mots-clés: May-Grünwald-Giemsa (MGG) ; Romanowsky ; Coloration ; Identification cellulaire ; Hématologie cellulaire ; Frottis sanguin ; Frottis médullaire Résumé : En France, la coloration de May-Grünwald-Giemsa (MGG) est la coloration de référence pour lanalyse des cellules en hématologie cellulaire. Elle fait partie des colorations polychromes dites de Romanowsky dont le principe même est un mélange déosine Y et dazur B de méthylène. Grâce aux affinités tinctoriales de ses constituants, elle permet la coloration des différents éléments cellulaires (noyau, cytoplasme et granulations) permettant ainsi une identification précise des cellules observées. Une coloration optimale est donc indispensable pour une reconnaissance cellulaire correcte et son obtention requiert une procédure rigoureuse avec entre autres lemploi de réactifs de bonne qualité. La qualité de la coloration doit être appréciée avant lecture de la lame au microscope optique, suivant des critères publiés précis, évitant ainsi les erreurs didentification des cellules normales et a fortiori pathologiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S221196982283212X
Titre : Tests « interferon gamma release assay » pour le diagnostic de la tuberculose latente (2023) Auteurs : J. Villemonteix ; M. Labalette ; G. Carcelain Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-30-0225-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)92772-4 Langues: Français Mots-clés: Mycobacterium tuberculosis ; Infection tuberculeuse latente ; ITL ; QuantiFERON®-TB ; T-SPOT®-TB ; IFNγ ; Lymphocytes T effecteurs mémoires Résumé : La tuberculose, infection bactérienne chronique, très contagieuse, est un problème de santé publique mondial. Due aux bactéries du complexe Mycobacterium tuberculosis , sa physiopathologie se caractérise par un état d'équilibre entre le pathogène et les réponses immunes de l'hôte. Pouvant évoluer suite à la primo-infection en une tuberculose maladie ou latente, elle peut également se réactiver lors d'une baisse des défenses immunitaires. Le dépistage de l'infection tuberculose latente (ITL) est ainsi primordial dans les situations cliniques où le risque d'évolution en tuberculose maladie est augmenté : chez les patients immunodéprimés, les enfants, les sujets âgés ou encore lors d'un contage récent et ce, afin de prévenir cette évolution grâce au traitement antibiotique. Les tests interferon gamma release assay (IGRA) sont des tests indirects d'aide au dépistage de la tuberculose latente. Ils permettent, en effet, après stimulation in vitro, la mise en évidence de lymphocytes T mémoires effecteurs anti-M. tuberculosis . Les deux principaux et plus anciens tests, différents par leur mode de révélation de l'interféron γ (IFNγ) produit, sont le QuantiFERON®-TB gold plus (test enzyme-linked immunosorbent assay [Elisa], Qiagen) et le T-SPOT®-TB (test ELISPOT, Oxford Immunotec), mais d'autres kits sont depuis peu sur le marché : TB-Feron® (SD Biosensor), LIOFeron® (Menarini), VIDAS® TB-IGRA (Biomérieux), Liaison® QTF-TB Gold Plus (Diasorin). De par leur très bonne valeur prédictive négative et leur bonne sensibilité, la négativité de ces tests permet d'exclure quasi certainement la présence d'une ITL et la nécessité de traiter. À l'inverse, de par leur bonne spécificité, un test positif signe principalement un contage avec M. tuberculosis , mais sans pouvoir différencier l'ITL et la tuberculose maladie. Il est donc indispensable de toujours interpréter le test en fonction du contexte clinicobiologique. Un autre point délicat de ces tests, fondés sur la stimulation lymphocytaire, est le respect des conditions préanalytiques spécifiques sans lesquelles le résultat du test pourrait être faussé. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822927724
Titre : Virus de la rougeole (2023) Auteurs : J. Dina ; C. Charlier ; A. Vabret Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)61328-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Complications ; Diagnostic ; Prévention ; Rougeole ; Vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ; VaccinationAutres descripteurs
Biologie medicaleRésumé : La rougeole est une maladie très contagieuse caractérisée par une phase prodromique avec de la fièvre, conjonctivite, rhinorrhée et toux, et suivie d'une éruption morbilliforme. La gravité de l'infection par le virus de la rougeole (measles morbillivirus [Mev]) a été en grande partie contenue par le développement d'un vaccin vivant atténué introduit dans les programmes de vaccination de nombreux pays. L'introduction de la vaccination a apporté une diminution incontestable des cas de rougeole et l'espoir de l'élimination de la circulation du virus. Néanmoins, l'accès parfois médiocre aux structures de santé et surtout les mouvements antivaccins ne permettent pas d'atteindre une couverture vaccinale (CV) suffisante et portent la lourde responsabilité d'épidémies ou des cas graves inévitables chez les plus fragiles. Malgré les efforts soutenus de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'éradication de cette maladie a échoué et la rougeole continue d'entraîner chaque année des décès. En France, la rougeole est une maladie à déclaration obligatoire (DO) dès la suspicion clinique. La confirmation virologique est quasi systématique pour une prise en charge efficace des cas contacts et la surveillance épidémiologique. Cette revue fait le point sur les connaissances actuelles du MeV, les caractéristiques cliniques et diagnostiques de sa maladie ainsi que sur les enjeux de sa prévention. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822613281
Titre : Rubéole (2023) Auteurs : E. Bouthry ; C. Vauloup-Fellous Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 18, n° 1, 2023) Article en page(s) : [90-55-0175-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)41744-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Rubeole ; Sérologie ; Vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéoleAutres descripteurs
Biologie medicaleMots-clés: Infection congénitale ; Surveillance ; Interprétation des sérologies ; Diagnostic anténatal ; Diagnostic postnatal ; Vaccination Résumé : La rubéole est une infection pratiquement toujours bénigne sauf lorsquun ftus est exposé au virus au cours des premiers mois de grossesse, où le risque de malformations congénitales sévères est important. La rubéole est souvent asymptomatique ou se manifeste par une éruption non spécifique. Dans ce contexte, la confirmation biologique est essentielle par polymérisation en chaîne après transcription inverse (RT-PCR) et/ou la sérologie. Même si des progrès sont régulièrement effectués, le diagnostic en particulier sérologique nest pas toujours aisé et nécessite le recours à un laboratoire de référence. Aucun antiviral nest actif contre le virus de la rubéole (RUBV). Il existe un vaccin vivant atténué, sûr, très efficace et rendu obligatoire pour tous les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018. La rubéole est une maladie à déclaration obligatoire. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822417444
Vol. 17, n° 4 (2022)
EMC Biologie médicale . Vol. 17, n° 4Paru le : 01/10/2022 |
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Titre : Analyse chimique et physique des selles (fécalogramme ou coprologie fonctionnelle) (2022) Auteurs : Laurence BARBOT-TRYSTRAM ; A.N. Benahmed ; N. Kapel Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 4, 2022) Article en page(s) : [90-10-0080-B] Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Diarrhée ; Selles ; Techniques de laboratoire cliniqueMots-clés: Fécalogramme ; Diarrhée chronique ; Malabsorption ; Maldigestion ; Stéatorrhée ; Azotorrhée ; Électrolytes Résumé : L'analyse chimique et physique des selles ou fécalogramme associe des examens qualitatifs (examens macroscopique et microscopique des selles, pigments biliaires, sang dans les selles) et quantitatifs (mesure des débits lipidique, azoté et électrolytique, pH et dosages des acides organiques et des dérivés aminés) permettant d'apprécier la fonctionnalité de la sphère digestive et de caractériser une diarrhée chronique. La réalisation de cet examen (code 1630 de la nomenclature des actes de biologie médicale) implique le respect de conditions préanalytiques, notamment le recueil de la totalité des selles de 24 heures et l'arrêt des médicaments à visée digestive. La réalisation et l'interprétation des examens de coprologie fonctionnelle nécessitent une bonne connaissance de la matrice fécale et des spécificités analytiques qui lui sont associées. Le fécalogramme, comme tous les examens de coprologie fonctionnelle, doit obligatoirement faire l'objet d'une interprétation par le biologiste en tenant compte du contexte clinique (médical, chirurgical et thérapeutique) du patient. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822434029
Titre : Papillomavirus humains (2022) Auteurs : S. Hantz ; V. Dalstein ; A. Beby-Défaux Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 4, 2022) Article en page(s) : [90-55-0070-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)74932-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Condylomes acuminés ; Diagnostic ; Infections à papillomavirus ; Tumeurs du col de l'utérus ; Vaccins contre les papillomavirusMots-clés: Papillomavirus humains ; HPV Résumé : Les infections à papillomavirus humains (HPV) sont très fréquentes chez l'Homme. La persistance des HPV peut conduire au développement de cancers (col, anus, vulve, vagin, pénis, oropharynx). Plus de 200 génotypes d'HPV ont été décrits à ce jour et répartis en fonction de leur tropisme cutané ou muqueux. Parmi les HPV à tropisme muqueux, on distingue les HPV à bas risque oncogène (BR) des HPV à haut risque oncogène (HR). L'expression des protéines E6 et E7 des HPV-HR est à l'origine de la transformation cellulaire et de l'immortalisation des cellules infectées conduisant à l'apparition de lésions précancéreuses et de cancers. Depuis plus de 60 ans, le dépistage du cancer du col repose sur l'analyse cytopathologique de frottis cervico-utérins, pouvant être complétée par un test de détection des HPV-HR en cas de résultats avec atypies cellulaires (ASCUS). Les autorités de santé ont décidé en 2020 de remplacer le frottis en dépistage primaire par la réalisation d'un test HPV en première intention chez les femmes de 30 à 65 ans. Le choix d'un test répondant à des critères stricts de validation est essentiel à l'efficacité de ce dépistage. La prévention de ces infections repose sur l'utilisation d'un vaccin composé de pseudoparticules virales ciblant les HPV-HR les plus fréquents. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822749321
Titre : Physiopathologie, diagnostic biologique et traitement des thrombopénies induites par l'héparine (2022) Auteurs : C. Pouplard ; C. Vayne ; J. Rollin ; Y. Gruel Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 4, 2022) Article en page(s) : [90-20-0215-A] Note générale : DOI : 10.1016/S2211-9698(22)43110-4 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Anticorps ; Facteurs de la coagulation sanguine ; Héparine ; Techniques de laboratoire clinique ; Thrombopénie ; ThromboseMots-clés: Facteur plaquettaire 4 Résumé : Les thrombopénies induites par l'héparine (TIH) sont des complications rares mais sévères des traitements hépariniques dues au développement d'anticorps dirigés contre le facteur 4 plaquettaire (FP4) modifié par l'héparine. Ces anticorps induisent une forte activation des plaquettes mais également des monocytes, des polynucléaires neutrophiles et des cellules endothéliales. Ils sont responsables d'une chute de la numération des plaquettes et d'un risque thrombotique majeur. La surveillance de la numération plaquettaire est un élément clé du suivi des patients sous héparine mais doit se limiter aux patients les plus à risque de TIH, à savoir ceux traités par héparine non fractionnée (HNF), quelle que soit son indication, ou bien ceux recevant une héparine de bas poids moléculaire dans un contexte de cancer, de traumatisme ou de chirurgie. Le diagnostic biologique doit être réalisé le plus précocement possible, à l'aide, en première ligne, d'un test immunologique qui, s'il est positif, est complété par un test fonctionnel. L'évaluation de la probabilité clinique de TIH est un point essentiel dans la démarche diagnostique et guide non seulement la prescription des tests biologiques, mais également la prise en charge thérapeutique des patients. La recherche d'une thrombose veineuse profonde doit systématiquement être réalisée en raison du risque thrombotique élevé chez ces patients. À ce jour, bien que le danaparoïde sodique et l'argatroban restent encore largement utilisés en traitement de substitution à l'héparine, le fondaparinux est une alternative efficace et sûre chez les patients cliniquement stables. Enfin, une utilisation du rivaroxaban a récemment été proposée par les groupes d'experts, préférentiellement chez les patients stables à risque de saignement modéré et en absence de thrombose étendue. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822431104
Titre : Structure, métabolisme, fonction et méthodes d'étude des immunoglobulines G, A et M circulantes (2022) Auteurs : Colette Chapuis Cellier ; C. Lombard Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 4, 2022) Article en page(s) : [90-30-0175-A] Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Electrophorese ; Immunoglobulines ; Immunophénotypage ; Polymérisation ; Spectrométrie de masse ; Tests immunologiquesMots-clés: Glycosylation ; Sous-classes IgG ; IgA ; Immunotypage ; Focalisation isoélectrique Résumé : Principaux produits de sécrétion du système immunitaire adaptatif, les immunoglobulines sont caractérisées par une structure générale commune et la présence de déterminants antigéniques permettant d'individualiser les isotypes, allotypes et idiotypes. Malgré cette structure de base partagée, les immunoglobulines G (IgG), A, M et les sous-isotypes IgG et IgA se différencient par leurs caractéristiques physicochimiques, certaines étant notamment à l'origine de la forte aptitude à la polymérisation des IgA et M circulantes. Elles se différencient également par leur degré de glycosylation, des aberrations de cette dernière constituant des éléments importants de la pathogénie de certaines maladies auto-immunes (maladie de Berger, purpura rhumatoïde). L'exploration conventionnelle des immunoglobulines circulantes repose sur l'électrophorèse des protéines en milieu gélifié ou liquide et sur la mesure de la concentration des classes et sous-classes d'Ig par immunoturbidimétrie ou immunonéphélométrie. Cependant, ces dernières années sont apparues dans le champ d'exploration des Ig de nouvelles approches, certaines uniquement implantées dans des laboratoires spécialisés comme la focalisation isoélectrique ou la quantification spécifique des paires d'Ig, cette dernière méthode permettant d'établir un rapport à partir duquel il est possible de démontrer la présence d'une Ig monoclonale. D'autres, très innovantes et implantées dans des laboratoires très spécialisés, reposent sur l'utilisation de la spectrométrie de masse qui, dans sa variante matrix-assisted laser desorption ionization/time of flight (MALDI-TOF) associée à l'utilisation de nanoanticorps, permettent de dépister, typer et suivre une Ig monoclonale. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.clinicalkey.com/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822748352
Vol. 17, n° 3 (2022)
EMC Biologie médicale . Vol. 17, n° 3Paru le : 01/08/2022 |
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Titre : Bacilles à Gram négatif non fermentants (2022) Auteurs : C. Legouge ; S. Vimont ; J.-W Decousser ; G. Royer Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 3, 2022) Article en page(s) : [90-05-0020-A] Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Bactéries ; Génomique ; TaxonomieMots-clés: Opportuniste ; Strenotrophomonas ; Achromobacter ; Elisabethkingia Résumé : Les bacilles à Gram négatif non fermentants sont des bactéries de lenvironnement responsables dinfections opportunistes chez les patients immunodéprimés. En plus de leur multirésistance naturelle aux antibiotiques, des mécanismes acquis peuvent être observés. La taxonomie de ces genres bactériens a évolué en parallèle des progrès technologiques. Le séquençage des génomes permet aujourdhui dappréhender les schémas évolutifs. Ladaptation de certaines souches à lHomme constitue par ailleurs un modèle détude pour corréler les modifications génétiques avec déventuelles conséquences phénotypiques. Au-delà des genres Pseudomonas et Acinetobacter, dautres genres bactériens émergent au cours dinfections aiguës survenant chez des patients immunodéprimés et/ou porteurs de dispositifs invasifs, ou lors dinfections chroniques chez les patients atteints de mucoviscidose; Stenotrophomonas, Achromobacter et Elisabethkingia constituent ainsi des genres bactériens émergeant dintérêt. Lanalyse phylogénétique basée sur le génome complet permet davoir une approche taxonomique fine: ainsi Stenotrophomonas maltophilia est en fait un complexe despèces, de sous-espèces et/ou de genospecies, dont certaines sont retrouvées plus fréquemment chez lHomme, chez lanimal ou dans lenvironnement. La corrélation des fonds génétiques avec les propriétés de virulence, résistance, fitness et voies métaboliques reste à élucider. Cela concerne en particulier les souches du genre Elisabethkingia responsables de méningites néonatales. Lévolution des connaissances liées à ces genres et espèces est néanmoins limitée par la capacité des bases de données matrix assisted laser desorption ionizationtime of flight (MALDI-TOF) utilisées au quotidien pour les identifier. De plus, il est difficile de corréler les publications anciennes avec la taxonomie actuelle. Les études permettant dévaluer comparativement la place de ces nouveaux microorganismes au sein dune entité clinicobiologique bien définie doivent être préférées aux séries de cas cliniques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822420930
Titre : Anticorps antiaquaporine-4 et maladies du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD ; maladie de Devic) (2022) Auteurs : A. Jentzer ; T. Vincent Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 3, 2022) Article en page(s) : [90-30-0004-Q] Langues: Français Mots-clés: Neuromyélite optique [NMO] ; Maladie de Devic, ; Aquaporine-4 ; Neuro-immunologie ; Auto-immunité Résumé : La neuromyélite optique (NMO), ou maladie de Devic, est une maladie inflammatoire démyélinisante chronique et sévère du système nerveux central (SNC). Bien quapparentée à la sclérose en plaques (SEP) par sa présentation clinique, associant névrite optique (NO) et myélite, la NMO est maintenant considérée comme une pathologie distincte répondant à un processus physiopathologique propre mettant en jeu principalement limmunité à médiation humorale. Un autoanticorps appelé NMO-immunoglobuline G (NMO-IgG), ciblant laquaporine-4 (AQP4), a été mis en évidence en 2004. Grâce à son excellente spécificité, cet anticorps a conduit à une première révision des critères diagnostiques en 2006, puis à nouveau en 2015. La présence danticorps (Ac) anti-AQP4 chez certains patients ne remplissant pas les critères de NMO et latteinte encéphalique de certains patients NMO a ensuite permis de mieux caractériser les différentes présentations cliniques et neuroradiologiques associées à cet anticorps et ainsi définir la notion de maladie du spectre de la NMO (NMOSD), étendue aux formes de NMO avec présentation encéphalique, aux NMO associées à des maladies de système et aux formes de SEP opticomédullaires. Il existe plusieurs méthodes de détection des anticorps anti-AQP4 disponibles, comme limmunofluorescence indirecte, les tests utilisant la protéine recombinante (enzyme-linked immunosorbent assay, radioimmunoprecipitation assay, fluorescence immunoprecipitation assay) ou les tests cellulaires. Ces derniers sont les plus performants, à la fois en termes de sensibilité et de spécificité. Malgré un pouvoir pathogène clairement démontré, la corrélation entre la concentration sérique des anticorps anti-AQP4 et lactivité de la maladie nest pas suffisamment robuste pour prédire de façon fiable les poussées et justifier une adaptation du traitement. Cependant, la description des mécanismes lésionnels mis en jeu par les anticorps anti-AQP4 a permis de réaliser des progrès considérables dans la compréhension de la physiopathologie de la maladie et dimaginer de nouvelles stratégies thérapeutiques dont certaines ont déjà montré des résultats intéressants.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821450351
Titre : Virus d'Epstein-Barr et maladies associées (2022) Auteurs : J. Lupo ; A. Filippova ; P. Morand ; R. Germi Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 3, 2022) Article en page(s) : [90-55-0100-A] Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Génétique ; Imagerie par résonance magnétique ; Muscles ; MyopathieRésumé : Le virus d'Epstein-Barr (EBV) infecte plus de 95 % de la population mondiale, principalement par voie salivaire. Le plus souvent asymptomatique pendant l'enfance, la primo-infection EBV aboutit souvent à une mononucléose infectieuse (MNI) lorsqu'elle survient chez l'adolescent ou l'adulte jeune. La MNI est le plus souvent bénigne mais peut être responsable d'une fatigue prolongée invalidante. Le diagnostic de MNI repose sur la sérologie. Il n'existe pas de traitement antiviral spécifique pour cette maladie. Le virus persiste ensuite toute la vie chez l'hôte infecté, surtout dans les lymphocytes B mémoires. Cette persistance résulte d'un équilibre entre une infection latente sans production virale et des épisodes de réactivations virales aboutissant à une excrétion virale salivaire. La persistance virale est en général asymptomatique chez l'individu infecté. Chez une personne immunodéprimée, le défaut de contrôle immunitaire peut aboutir à des syndromes lymphoprolifératifs caractérisés par une prolifération incontrôlée des lymphocytes B infectés par l'EBV. La mesure de la charge virale dans le sang est un outil imparfait mais utile pour la prévention ou le diagnostic précoce des syndromes lymphoprolifératifs post-transplantation puisque aucun autre marqueur n'existe à ce jour. Le traitement et la prévention des syndromes lymphoprolifératifs post-transplantation repose notamment sur les anticorps anti-CD20. Chez l'individu immunocompétent, la persistance virale peut également aboutir à des cancers dits « associés à l'EBV » avec des cellules tumorales contenant le génome viral et exprimant des protéines virales favorisant la transformation cellulaire. Les principaux cancers associés à l'EBV sont le lymphome de Burkitt, certains lymphomes de Hodgkin et le carcinome indifférencié du nasopharynx. Leur diagnostic est principalement anatomopathologique mais la sérologie EBV et/ou la mesure de la charge virale dans le sang ou les tissus peuvent être utiles. À côté des thérapeutiques antitumorales classiques, il existe des protocoles d'immunothérapie cellulaire.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822468531
Vol. 17, n° 2 (2022)
EMC Biologie médicale . Vol. 17, n° 2Paru le : 01/05/2022 |
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Titre : Créatinine et cystatine C (2022) Auteurs : Anne Boutten Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 2, 2022) Article en page(s) : 90-10-0385-B Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)43446-1 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Créatinine ; Cystatines ; Eclampsie ; Insuffisance rénale ; Insuffisance rénale chronique ; Maladies du reinMots-clés: Cystatine C ; Clairance ; Débit de filtration glomérulaire estimé ; Formule de Cockcroft et Gault ; Formules MDRD ; Formule CKD-EPI ; Formule de Schwartz ; Maladie rénale chronique ; Insuffisance rénale aiguë ; Tubulopathie ; Fonction rénale résiduelle ; Immunodosage ; Méthode de Jaffé ; Méthode enzymatique Résumé : La créatinine est le produit de dégradation de la créatine stocké dans le muscle et majoritairement éliminé au niveau du rein par filtration glomérulaire. Le dosage de la créatinine sur le sérum, plasma ou sang total permet d'évaluer la fonction de filtration du rein pour le diagnostic, suivi et traitement de l'insuffisance rénale, l'adaptation de la posologie des médicaments. La détermination de la clairance rénale mesurée, nécessitant un dosage sanguin et des urines des 24 heures, tend à être abandonnée au profit de l'estimation du débit de filtration glomérulaire (DFG) à partir du seul résultat de la créatininémie et de formules adaptées. L'interprétation du DFG nécessite de connaître les limites de l'utilisation de la créatinine, en particulier les variations liées aux méthodes de dosage et/ou à son métabolisme. La standardisation des méthodes de dosage a permis une estimation plus précise du DFG (méthode de référence IDMS, matériel de référence SRM 967). La Haute Autorité de santé (HAS) recommande depuis 2012 en première intention la formule chronic kidney disease epidemiology (CKD-EPI) et la mesure de la créatinine par méthode enzymatique qui permet d'atteindre des performances de précision, d'exactitude et de spécificité suffisantes à une estimation du DFG à plus ou moins 30 % de la valeur mesurée. En deuxième intention, dans des cas particuliers où la créatinine ne peut être utilisée (interférence analytique constatée ou suspectée avec la technique de dosage de la créatinine, patients présentant une réduction de la masse musculaire [enfant, patient cirrhotique, sujet âgé ou dénutri], patients ayant une sécrétion tubulaire de créatinine altérée) ou pour une estimation plus précise du DFG (diminution modérée, adaptation de posologie), les formules CKD-EPI basées sur la cystatine C ou sur l'association cystatine C et créatinine (sérum ou plasma) ont été recommandées par la HAS en 2012. La cystatine C est un inhibiteur des cystéines protéinases. À la différence de la créatinine, sa production est stable et indépendante de la masse musculaire (pas d'influence de l'âge, ni du sexe). Son catabolisme tubulaire complet en fait un bon marqueur de filtration glomérulaire rénale. Du fait de son renouvellement rapide, elle est également un marqueur d'atteinte rénale aiguë et de reprise de fonction plus précoce que la créatinine. Elle aurait un intérêt au cours de l'éclampsie et serait également un bon marqueur pour l'estimation de la fonction rénale résiduelle des patients dialysés. Sa présence dans les urines est un marqueur d'atteinte tubulaire rénale. Son dosage est effectué par immunonéphélémétrie ou -turbidimétrie. Il est standardisé depuis 2010 (matériel de référence ERM®-DA471/IFCC), mais sa disponibilité reste restreinte et son coût élevé par rapport à la créatinine. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821434461
Titre : Anticorps antipolynucléaires neutrophiles et neutropénies auto-immunes (2022) Auteurs : Marie Audrain Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 2, 2022) Article en page(s) : 90-30-0025-A Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(22)42462-9 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Anticorps antinucléaires ; Auto-immunité ; NeutropenieRésumé : Parmi les neutropénies, les neutropénies immunes sont caractérisées par la présence d'anticorps dirigés contre des glycoprotéines membranaires des polynucléaires neutrophiles (PNN). Ces anticorps sont d'origine auto-immune dans les neutropénies auto-immunes (NAI) de l'enfant et de l'adulte ou d'origine allo-immune ou iso-immune dans les neutropénies par allo- ou iso-immunisation. Les neutropénies dans les toutes 1res semaines de vie sont en général d'origine allo- ou iso-immune. Par la suite à partir de 3 à 6 mois, la neutropénie est auto-immune, souvent primitive chez l'enfant. À l'âge adulte, elle est plus souvent secondaire à une autre pathologie. La confirmation du diagnostic sera obtenue avec la présence d'anticorps antipolynucléaires neutrophiles, même si l'absence d'anticorps n'exclut pas le diagnostic. Il est important pour le biologiste de connaître le contexte clinique dans lequel le bilan de recherche d'anticorps antipolynucléaires neutrophiles est demandé, afin d'obtenir les bons prélèvements, de réaliser le bilan le plus approprié possible et d'en faire la meilleure interprétation. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822424629
Titre : SARS-CoV-2 : un coronavirus pandémique du XXIe siècle (2022) Auteurs : C. Alloui ; S. Brichler ; H. Delagrèverie ; S. Fannière ; P. Demange ; C. Charre ; F. Le Gal ; A. Gerber ; T. Drugan ; E. Gordien ; E. Carbonnelle ; Frédéric Adnet ; P. Denys Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 2, 2022) Article en page(s) : 90-55-0032-A Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
ARN ; Coronavirus ; COVID-19 ; Cytokines ; Infections de l'appareil respiratoire ; Mutation ; Pandémies ; SARS-CoV-2 ; VaccinsMots-clés: Variant Résumé : Cet article a pour mission de rassembler en langue française les données concernant l'infection au severe acute respiratory syndrome-coronavirus-2 (SARS-CoV-2) responsable de la coronavirus infectious disease -2019 (COVID-19), à l'été 2021. Après une phase pandémique, l'épidémie poursuit son développement et induit une mortalité importante qui bouleverse tout l'équilibre mondial. Après un bref historique, la revue aborde des points plus fondamentaux virologiques, une description clinique, l'aspect épidémiologique et les différentes approches thérapeutiques, en particulier l'avènement en un temps record (moins d'une année) du développement des stratégies vaccinales innovantes fondées sur l'acide ribonucléique messager (ARNm) codant le spicule viral ou l'utilisation d'adénovirus recombinant défectif pour la réplication. Schématiquement, le diagnostic repose sur la mise en évidence de composants viraux, en particulier le génome (ARN SARS-CoV-2) ou ses protéines (antigènes SARS-CoV-2) dans les sécrétions nasopharyngées ou la salive. La prévention repose sur la distanciation physique, toujours d'actualité, le port de masque dans les transports, les espaces clos ou en cas de rassemblement, et bien sûr la vaccination qui, si elle n'empêche pas de façon absolue une contamination éventuelle, limite fortement la nécessité d'une hospitalisation : plus de 80 % des personnes nécessitant une hospitalisation pour COVID-19 ne sont pas vaccinées. Outre l'oxygénothérapie par voie nasale ou au masque, les médicaments anti-inflammatoires sont déjà disponibles (corticostéroïdes), ou en évaluation positive (anti-interleukine (IL)-6, et anti-janus kinases ) et ont réduit la mortalité. L'année 2022 pourrait voir l'apparition d'antiviraux directs (anti-protéases, anti-ARN polymérase, etc.) qui pourraient, dans le meilleur des cas, avoir une activité pan-sarbecovirus. À l'image d'autres infections humaines à coronavirus, cette première grande pandémie du XXIe siècle pourra se tarir lorsque toute la population aura été infectée ou, plus positivement, bénéficiera d'une vaccination efficace, ce qui est malheureusement encore loin d'être le cas. Dès lors, malgré une infection aiguë, cette réplication virale continue planétaire donne le champ libre à l'émergence de mutants susceptibles d'échapper à la vaccination, ce qui rapproche cette maladie du modèle grippe, nécessitant d'adapter la vaccination en cas de glissement viral important. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821443748
Titre : L'herpèsvirus humain 8 (2022) Auteurs : A. Jary ; N. Dupin ; V. Calvez ; A.-G. Marcelin Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 2, 2022) Article en page(s) : 90-55-0065-A Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
HerpesMots-clés: Herpès virus humain 8 ; Kaposi's sarcoma-associated herpesvirus ; Rhadinovirus ; Virus oncogène ; Maladie de Kaposi ; Lymphome des séreuses ; Maladie de Castleman multicentrique Résumé : L'herpèsvirus humain 8 (HHV-8), également appelé Kaposi's sarcoma-associated herpesvirus (KSHV), est un virus oncogène appartenant à la famille des Herpesviridae , à la sous-famille des Gammaherpesvirinae et au genre Rhadinovirus . C'est un virus à acide désoxyribonucléique (ADN) double brin, à capside icosaédrique et enveloppé. Son génome comporte 90 cadres ouverts de lecture (open reading frame [ORF]) qui vont coder pour : des protéines de la phase de latence, majoritaire (latency-associated nuclear antigen- 1 [LANA-1], FLICE-inhibitor protein [v-FLIP], v-cycline principalement) ; des protéines de la phase lytique, brève (ex. : ORF9 code pour la polymérase virale, ORF25 code pour la protéine majoritaire de capside) ; des protéines qui vont intervenir dans la régulation du cycle cellulaire, les mécanismes d'apoptose et la prolifération cellulaire et vont ainsi concourir au processus tumoral. Contrairement aux autres herpèsvirus, l'HHV-8 n'est pas ubiquitaire ; sa séroprévalence est faible ( Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969822417419
Vol. 17, n° 1 (2022)
EMC Biologie médicale . Vol. 17, n° 1Paru le : 01/03/2022 |
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Titre : Aeromonas et aéromonoses en médecine humaine (2022) Auteurs : B. Lamy Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 1, 2022) Article en page(s) : [90-05-0013-A] Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Aeromonas ; Antibactériens ; Infections bactériennes ; Taxonomie ; Tests de sensibilité microbienneMots-clés: identification bactérienne ; Pathogène opportuniste de l'environnement Résumé : Les Aeromonas sont des bacilles à Gram négatif, possédant une cytochrome oxydase, anaérobies facultatifs. Ce sont des bactéries de l'environnement, ubiquitaires, vivant préférentiellement dans l'eau et le sol et responsables d'infections parfois très graves. Le genre Aeromonas est remarquable par son profil de résistance aux antibiotiques, son large panel de facteurs de virulence, la complexité et la confusion entourant sa taxonomie et la grande variabilité phénotypique entre et au sein des espèces. Il est aujourd'hui composé de 36 espèces dont seules 16 ont été isolées en médecine humaine. Les espèces les plus fréquemment isolées en pratique clinique sont, par ordre de fréquence décroissante, Aeromonas veronii biovar sobria, Aeromonas hydrophila , Aeromonas caviae, Aeromonas dhakensis, Aeromonas jandaei, Aeromonas schubertii . Les types d'infection, variés, comprennent infections de plaies, bactériémies, gastroentérites, péritonites, infections hépatobiliaires, respiratoires ou ophtalmiques, qui surviennent plutôt durant les mois d'été. Ce sont des infections rares mais émergentes, survenant chez les patients immunodéprimés (terrain cancéreux ou pathologie hépatobiliaire) ou chez les patients immunocompétents. Aeromonas est associé à des infections associées aux soins, notamment à travers l'utilisation de sangsues en chirurgie reconstructrice. L'identification au niveau de l'espèce repose, par ordre de performance croissante, sur les méthodes biochimiques, la spectrométrie de masse, l'identification par séquençage de gènes de ménage ou des génomes complets. La résistance naturelle aux bêtalactamines se caractérise par la production d'une à trois enzymes d'origine chromosomique, de types céphalosporinase, oxacillinase et/ou métallocarbapénémase d'expression coordonnée. Le traitement probabiliste repose sur le céfépime ou une fluoroquinolone associée ou non à de la gentamicine en cas de contexte grave et le cotrimoxazole en cas de diarrhée nécessitant un traitement antibiotique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S221196982142354X
Titre : Borréliose de Lyme (2022) Auteurs : E. Talagrand-Reboul ; P. Boyer ; E. Giraudon ; P. Zachary ; A. Grillon ; B. Jaulhac Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 1, 2022) Article en page(s) : [90-05-0085-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)59530-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Borreliose ; Erythème ; Maladie de Lyme ; Réaction de polymérisation en chaîne ; Sérologie ; TiquesMots-clés: Borréliose de Lyme ; Spirochète ; Maladie à transmission vectorielle ; Érythème migrant Résumé : La borréliose de Lyme est la plus fréquente des maladies à transmission vectorielle de l'hémisphère nord. Cette infection est causée par des spirochètes du groupe Borrelia burgdorferi sensu lato (B. burgdorferi sl) qui sont transmis à l'homme par des tiques du complexe Ixodes ricinus . Quatre espèces sont quasi-exclusivement responsables des infections humaines en Europe : B. afzelii , B. burgdorferi sensu stricto (B. burgdorferi ss), B. garinii et B. bavariensis . L'infection précoce est caractérisée par une manifestation localisée cutanée pathognomonique, l'érythème migrant. En l'absence de traitement adapté, l'infection peut, dans un certain nombre de cas, disséminer dans l'organisme selon une cinétique dite précoce (moins de 6 mois) ou plus tardivement (plus de 6 mois) après l'infection initiale, avec un tropisme préférentiellement neurologique (neuroborréliose), articulaire (arthrite de Lyme) et/ou cutané (lymphocytome borrélien, acrodermatite chronique atrophiante). La stratégie du diagnostic biologique de la borréliose de Lyme dépend du type de présentation clinique et de la durée d'évolution des signes. Le diagnostic est ainsi essentiellement clinique au stade d'érythème migrant. Devant un contexte clinique évocateur d'infection disséminée, la sérologie B. burgdorferi sl est un examen essentiel du diagnostic biologique, de même, que la recherche d'une production d'anticorps spécifiques dans le LCS en cas de suspicion de neuroborréliose. La polymerase chain reaction (PCR) B. burgdorferi sl est utile en cas de manifestations dermatologiques atypiques (sur biopsie cutanée) ou d'arthrite de Lyme (liquides articulaires/prélèvements synoviaux) pour conforter le diagnostic, et beaucoup plus rarement dans les neuroborrélioses très précoces (faible sensibilité dans le liquide cérébrospinale [LCS]). L'élévation du CXCL-13 dans le LCS est un marqueur non spécifique de l'infection par Borrelia mais pouvant contribuer au diagnostic des formes très précoces de neuroborréliose en tant qu'examen complémentaire ; ses indications restent actuellement à préciser. Le traitement de la borréliose de Lyme repose sur l'utilisation de doxycycline, amoxicilline, ceftriaxone (intraveineuse) ou azithromycine avec des durées et des modalités variables en fonction des présentations cliniques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821595302
Titre : Les zoonoses bactériennes (2022) Auteurs : H. Boulouis ; N. Haddad Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 1, 2022) Article en page(s) : [90-05-0295-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)59077-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Bactéries ; Diagnostic ; Prévention ; Réservoirs ; Thérapeutique ; Transmission ; ZoonosesRésumé : Les zoonoses sont des maladies dont l'agent infectieux est transmis naturellement de l'Animal à l'Homme (et vice versa). Les réservoirs d'agents zoonotiques sont des espèces animales vertébrées domestiques ou sauvages le plus souvent. Mais, il peut parfois s'agir d'hôtes invertébrés, voire de réservoirs environnementaux. On décrit plusieurs types de zoonoses : professionnelles, alimentaires, de loisirs ou accidentelles. Ces zoonoses sont transmissibles par voie orale (campylobactériose, salmonellose, etc.), respiratoire (chlamydiose/psittacose, fièvre Q, tuberculose, etc.), inoculation par voie cutanéomuqueuse (pasteurellose, infection à Capnocytophaga , maladie des griffes du chat, etc.) et par l'intermédiaire d'arthropodes vecteurs (maladie de Lyme, etc.). Certaines sont transmissibles par plusieurs de ces voies (brucellose, fièvre Q, tularémie, etc.). Les bactéries responsables, les réservoirs, les modes de transmission, les aspects cliniques, le diagnostic, la prévention et le traitement de ces principales zoonoses sont abordés sous l'angle humain et animal. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821590773
Titre : Fructosamines (2022) Auteurs : S. Jaisson ; P. Gillery Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 1, 2022) Article en page(s) : [90-10-0130-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)43406-0 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
DiabèteMots-clés: Fructosamines ; Protéines glyquées ; Équilibre glycémique ; Albumine glyquée Résumé : Le terme de « fructosamines » désigne l'ensemble des protéines glyquées circulantes, formées par fixation non enzymatique de glucose aux groupements aminés des protéines. Leur concentration plasmatique peut être déterminée par des méthodes colorimétriques automatisées, et représente un reflet de l'équilibre glycémique des 2-3 semaines qui précèdent le prélèvement. Le dosage des fructosamines peut être utilisé de manière alternative, chez les patients atteints de diabète, lorsque le dosage de l'hémoglobine glyquée est pris en défaut (hémolyse, anémie, variants d'hémoglobine), ou, en raison de sa moindre inertie, lorsqu'une adaptation rapide du traitement est nécessaire. L'absence de standardisation et de seuils décisionnels bien définis limite son utilisation. Le dosage de l'albumine glyquée constitue une possible évolution, en raison de sa meilleure spécificité. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821434060
Titre : Carbohydrate antigène 19-9 ou CA 19-9 (2022) Auteurs : V. Chicha-Cattoir Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 1, 2022) Article en page(s) : [90-10-0820-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)43547-8 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Marqueurs biologiques tumoraux ; Tumeurs du pancréasMots-clés: CA19-9 ; Lewis a sialylé Résumé : Le carbohydrate antigène 19-9 (CA 19-9) ou antigène Lewis a sialylé fait partie de la famille des marqueurs mucineux. Ce complexe glycoprotéique peut être augmenté dans des pathologies non tumorales, en particulier dans des conditions inflammatoires comme la pancréatite, l'angiocholite et la cholestase. L'augmentation du CA 19-9 est fréquente dans les cancers d'origine glandulaire du pancréas et des voies biliaires et des élévations sont fréquentes dans d'autres cancers digestifs comme celui du colon ainsi que dans des cancers extradigestifs notamment les tumeurs mucineuses de l'ovaire. Les sujets sains présentent une concentration faible de CA 19-9 dans le sérum. Le dosage du CA 19-9 est utilisé dans la prédiction de la réponse au traitement et la détection précoce de récidives du cancer cependant les faux négatifs chez les sujets Lewis négatif et les faux positifs dans des pathologies bénignes confirment sa faible valeur prédictive positive et font de lui un marqueur non spécifique et non utilisé en dépistage. Le résultat du dosage du CA 19-9 ne doit pas être utilisé seul mais conjointement à un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et radiologiques. Différentes techniques de dosage existent pour ce marqueur et ne sont pas à l'heure actuelle standardisées. Il est recommandé de toujours suivre les concentrations de CA 19-9 avec la même technique et dans le même laboratoire. Malgré ces inconvénients aucun marqueur tumoral n'a supplanté le CA 19-9 qui est encore à l'heure actuelle le meilleur marqueur sanguin utilisé dans le cancer du pancréas. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821435478
Titre : Torque teno virus (2022) Auteurs : J. Brassard Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 17, n° 1, 2022) Article en page(s) : [90-55-0185-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)41750-4
Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Marqueurs biologiquesMots-clés: Torque teno virus ; Anelloviridae ; ubiquitaire ; variabilité génétique ; virome Résumé : Le Torque teno virus (TTV) est un petit virus non enveloppé appartenant à la famille des Anelloviridae et caractérisé par un génome circulaire composé d'acide désoxyribonucléique (ADN) monocaténaire dont la taille varie entre 3.6 kb et 3.9 kb selon les différents isolats. Le TTV a été découvert pour la toute première fois en 1997 chez un patient japonais souffrant d'hépatite idiopathique. Rapidement, les études afin de relier ce virus à une manifestation clinique ou une maladie se sont multipliées mais malgré tous ces efforts, le TTV demeure, encore aujourd'hui, orphelin de maladie. Cependant, la persistance de l'infection, la remarquable diversité génétique, l'omniprésence du virus ainsi que sa grande prévalence dans les populations ont été observées tant chez l'homme que chez une multitude d'espèces animales. Une grande variété de compartiments biologiques abrite le TTV dans l'organisme et l'acquisition du virus semble se faire dès les premiers jours de vie chez un individu mais des réinfections subséquentes continuelles contribueraient au maintien d'infections chroniques. Le TTV, maintenant considéré comme un virus commensal, est une composante majeure du virome et sa charge virale semble influencée par le système immunitaire de l'hôte. Cependant, des évidences récentes ont également démontré que les TTV pourraient moduler la réponse immunitaire de l'hôte conduisant à de nouvelles hypothèses sur les mécanismes pathologiques potentiels de ces virus. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821417504
Vol. 16, n° 4 (2021)
EMC Biologie médicale . Vol. 16, n° 4Paru le : 01/10/2021 |
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Titre : Hormone thyréostimulante et hormones thyroïdiennes libres circulantes : thyroxine libre et tri-iodothyronine libre (2021) Auteurs : A. S. Gauchez Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 4, 2021) Article en page(s) : [90-10-0625-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)43496-5 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Hormones thyroïdiennes ; Marqueurs biologiquesMots-clés: thyréostimuline ; TSH ; T4L ; T3L ; Dysthyroïdie Résumé : L'hormone thyréostimulante (TSH) est une hormone glycoprotéique produite par les cellules thyréotropes. Elle est formée de deux sous-unités (αet β)⋅La TSH agit sur la thyroïde en se fixant sur des récepteurs spécifiques et stimule la sécrétion des hormones thyroïdiennes. La sécrétion de TSH est activée par la thyrotropin releasing hormone (TRH) d'origine hypothalamique et modulée par différents facteurs tels que les stéroïdes sexuels, les corticoïdes ou encore la dopamine. La régulation de sa sécrétion est sous le rétrocontrôle des hormones thyroïdiennes. La TSH, marqueur de la fonction thyroïdienne, est le paramètre de première intention à utiliser pour la recherche de dysthyroïdie dans le cadre d'une fonction hypothalamo-hypophysaire normale. Son dosage se réalise par méthode immunométrique de type sandwich en une ou deux étapes. Les variations inter-techniques sont faibles, d'où des seuils « universels » de TSH. Afin d'optimiser encore ce paramètre, une harmonisation des dosages de TSH est actuellement en cours sous l'égide du comité de standardisation des tests thyroïdiens de la fédération internationale de chimie clinique (IFCC). Les principaux pièges analytiques se rencontrent en présence d'anticorps interférents, de macro-TSH ou encore d'interférence avec le signal. Les hormones thyroïdiennes, tétra-iodothyronine ou thyroxine (T4) et tri-iodothyronine (T3), sont sécrétées par la glande thyroïde après protéolyse de la thyroglobuline (Tg) et présentes sous forme libre (T4L et T3L) et liées à des protéines de transport T4 totale et T3 totale (T4T et T3T). La T3 provient surtout de la conversion hépatique de la T4. Seules les fractions libres des hormones thyroïdiennes qui représentent 0,03 % de la T4T et 0,3 % de la T3T traversent la membrane capillaire, T4L et T3L ont donc une plus grande sensibilité et spécificité diagnostiques. Les hormones thyroïdiennes exercent au niveau hypophysaire et hypothalamique un rétrocontrôle négatif sur leur propre sécrétion. Les dosages de T4L et de T3L participent à l'exploration fonctionnelle biologique de l'axe thyréotrope : la T4L participe au diagnostic d'hypothyroïdie ou d'hyperthyroïdie, la T3L est justifiée dans le cadre de la quantification d'une hyperthyroïdie patente ou fruste lorsque la T4L n'a pas été informative. Les dosages des hormones thyroïdiennes libres présentent des difficultés, d'une part, liées aux faibles concentrations mesurées (pmol/l) et, d'autre part, à l'équilibre dynamique hormone/protéine porteuse. Les résultats inter-techniques ne sont pas tous comparables et, de la même façon que la TSH, une harmonisation des dosages de T4L est en cours sous l'égide de l'IFCC. Lors de discordance des résultats biologiques avec la clinique et/ou le traitement ou de discordance entre les différents paramètres biologiques du bilan thyroïdien, il faut suspecter une interférence ou un biais analytique. Les interférences analytiques les plus fréquentes peuvent se rencontrer en présence d'anticorps antihormones qui sont des variants des anticorps anti-thyroglobuline, du facteur rhumatoïde ou d'anticorps interférents. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821434965
Titre : Phosphatase alcaline osseuse (2021) Auteurs : Anne Boutten Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 4, 2021) Article en page(s) : [90-10-0925-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)43522-3 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Calcification vasculaire ; Fractures osseuses ; Insuffisance rénale chronique ; Maladie de Paget des os ; Marqueurs biologiques ; Ostéoporose ; Remodelage osseux ; Résorption osseuse ; Tumeurs osseusesMots-clés: Marqueur osseux ; Myélome ; Minéralisation Résumé : La phosphatase alcaline osseuse (PAO) est une des isoformes de la phosphatase alcaline. C'est une glycoprotéine membranaire libérée dans la circulation sanguine lors de l'activation ostéoblastique. Dans le sang, sa demi-vie est longue (1 à 2 jours). Métabolisée par le foie et non le rein, c'est un bon marqueur du remodelage osseux chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Le dosage de la PAO est utilisé comme marqueur du remodelage osseux plus particulièrement spécifique de l'activité de formation. Elle est augmentée dans les pathologies à haut niveau de remodelage osseux, comme l'hyperthyroïdie ou l'hyperparathyroïdie. Sa détermination dans le sérum est surtout utilisée dans le diagnostic et la surveillance thérapeutique de la maladie osseuse de Paget et dans le suivi et le diagnostic des troubles minéraux et osseux liés à la maladie rénale chronique. Elle permet, associée aux marqueurs de résorption et à l'ostéodensitométrie, d'évaluer les anomalies du remodelage osseux dans l'ostéoporose postménopausique et la surveillance des traitements antirésorptifs. Son augmentation, en complément de la scintigraphie, permet de détecter la présence de tumeurs primitives, ostéosarcome ou de métastases osseuses de tumeurs (sein, prostate). L'utilisation clinique de la PAO est actuellement restreinte par les limites de son dosage immunologique. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821435223
Titre : Autoanticorps et polyarthrite rhumatoïde (2021) Auteurs : P. Nicaise-Roland Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 4, 2021) Article en page(s) : [90-30-0017-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)42467-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Autoanticorps ; Polyarthrite rhumatoideMots-clés: Facteurs rhumatoïdes ; anti-protéines citrullinés (ACPA) ; Anti-CCP ; Anti-CarP ; Critères ACR/EULAR ; Valeur pronostique Résumé : Le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent est la polyarthrite rhumatoïde (PR). Son diagnostic est basé sur des critères cliniques, mais aussi biologiques qui sont la présence de facteurs rhumatoïdes (FR) et les anticorps anti-protéines citrullinés (ACPA). Le diagnostic différentiel avec les connectivites nécessite la recherche des anticorps antinucléaires et de leurs spécificités. Les FR sont des immunoglobulines, essentiellement des IgM, dirigées contre des IgG humaines ou animales ; ils sont présents dans 80 % des PR de plus de 1 an et ont été les premiers marqueurs biologiques inclus dans les critères diagnostiques de la PR. Cependant malgré leur nom, ils ne sont pas totalement spécifiques de celle-ci et peuvent être absents pendant la première année d'évolution de la maladie. La recherche conjointe des ACPA a permis d'améliorer le diagnostic initial et d'assurer une meilleure prise en charge des patients. Ces autoanticorps sont dirigés contre des peptides cycliques citrullinés apparentés à la partie C-terminale de la filagrine (anti-CCP) qui sont les plus utilisés, et des cibles citrullinées physiologiques, en particulier le fibrinogène, la vimentine et l'alpha-énolase citrullinés. Plus spécifiques que les FR, leur précocité et leur sensibilité dans la PR de plus de 2 ans ont conduit à recommander leur recherche pour le diagnostic initial de la PR et à les inclure selon un score dans les critères diagnostiques de l'American College of Rheumatology/European League Against Rheumatism (ACR/EULAR) et de la Société française de rhumatologie. Ces deux types d'autoanticorps peuvent être présents plusieurs années avant les symptômes de la maladie chez certains patients. Ils ont une bonne valeur pronostique car leur présence est associée aux formes plus agressives de la maladie quand ils sont détectés précocement. Leur intérêt dans le suivi, en particulier sous traitement, a donné lieu à des résultats contradictoires. Pour améliorer le diagnostic et pronostic de la maladie, d'autres autoanticorps sont actuellement évalués dont les plus prometteurs sont les anticorps antiprotéines carbamylées (anti-CarP) et les anticorps anti-peptidylarginyl désaminase (anti-PAD3 et PAD4). Ils sont moins sensibles que les FR et les ACPA. Quant aux anti-CarP, ils peuvent être présents fréquemment dans d'autres rhumatismes inflammatoires. Cependant, ces nouveaux marqueurs pourraient être un outil biologique complémentaire pour le diagnostic et le pronostic. En effet, ils peuvent être détectés dans des formes négatives pour le FR et les ACPA et définiraient des formes plus agressives associées à des manifestations extra-articulaires. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821424672
Titre : Autoanticorps dans la maladie cliaque (2021) Auteurs : Pascal Chrétien Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 4, 2021) Article en page(s) : [90-30-0100-A] Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Gluten ; Maladie coeliaque ; Marqueurs biologiquesMots-clés: Ac anti-transglutaminase ; Ac anti-endomysium ; Peptides de gliadine ; HLA DQ2 DQ8 Résumé : La maladie cliaque est la seule pathologie auto-immune présentant un contexte génétique certain (HLA DQ2 ou DQ8), un antigène cible connu : la transglutaminase tissulaire 2 (tTG2), et un environnement défini (le gluten de l'alimentation). Cependant, la seule présence de ces molécules du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) ne permet pas d'expliquer intégralement la physiopathologie de la maladie. D'autres intervenants restent encore à identifier. L'importante augmentation de l'incidence de la maladie ces 30 dernières années reflète une meilleure connaissance des formes atypiques et silencieuses grâce notamment aux tests sérologiques. Cependant, malgré ces progrès réalisés dans le diagnostic, la maladie cliaque reste encore sous-estimée de par la très grande diversité des formes cliniques qu'elle revêt. On parle toujours de la théorie de l'iceberg lorsque l'on se réfère à cette pathologie. Du fait des graves complications qui lui sont liées, il est important que tous les patients soient diagnostiqués et mis sous régime sans gluten. Actuellement, les tests sérologiques disponibles sont compatibles par leur sensibilité et leur praticabilité avec un dépistage optimal. Cependant, devant la multiplication des régimes « sans gluten » délibérément souscrits sans avis médical, le diagnostic peut parfois se révéler difficile. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821424696
Titre : Numération des sous-populations lymphocytaires T, B et NK par cytométrie en flux : J. Villemonteix a, M. Labalette b, G. Carcelain a, ⁎ (2021) Auteurs : J. Villemonteix ; M. Labalette ; G. Carcelain Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 4, 2021) Article en page(s) : [90-30-0210-A] Langues: Français Résumé : La numération des sous-populations lymphocytaires T (incluant les T CD4+ et les T CD8+), B et NK est aujourd'hui un examen de routine, largement utilisé dans les laboratoires de biologie médicale. Les indications sont larges : suivi des patients VIH, suivi de la reconstitution immunitaire post-greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), suivi des patients traités par immunosuppresseurs, diagnostic des déficits immunitaires, hyperlymphocytose, entre autres. La méthodologie utilisée repose sur la cytométrie en flux, technique semi-automatisable, voire maintenant parfois complètement automatisée pour ce type d'analyse simple. Cet examen permet notamment le décompte rapide et fiable, ainsi que l'analyse, des différents lymphocytes sanguins marqués par des anticorps fluorescents. Des normes établies dans le laboratoire, en fonction de l'âge, permettent une interprétation correcte de l'examen, et ce vis-à-vis des proportions de chaque population, mais surtout en fonction de leur valeur absolue. Majoritairement développée pour le sang, cette analyse permet également de réaliser le phénotypage lymphocytaire dans divers liquides biologiques : lavage bronchoalvéolaire (LBA) et liquide cérébrospinal (LCS) principalement. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821748242
Vol. 16, n° 3 (2021)
EMC Biologie médicale . Vol. 16, n° 3Paru le : 01/08/2021 |
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Titre : Diagnostic et traitement de la brucellose (2021) Auteurs : J.P. Lavigne ; A. Mailles ; A. Sotto Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 3, 2021) Article en page(s) : [90-05-0095-A] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)42155-2 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Brucellose ; Déclaration obligatoire ; Hemoculture ; Prévention ; Sérologie ; ZoonosesRésumé : La brucellose est une zoonose causée par différentes espèces de Brucella . Cette pathologie mondialement répandue demeure endémique dans plusieurs pays méditerranéens, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, en Afrique et en Amérique centrale et du Sud. La brucellose est devenue rare dans les pays ayant instauré une politique d'éradication de la maladie chez les bovidés. En France, une quarantaine de cas sont déclarés chaque année à Santé publique France. Ils sont majoritairement dus à Brucella melitensis et sont isolées chez des patients revenant de pays endémiques ou lors de contaminations de personnels de laboratoire. Le diagnostic biologique spécifique de la brucellose reste classiquement limité. L'isolement de la bactérie à partir de flacons d'hémoculture aérobies est la méthode de référence. Les mises à jour récentes des bases de données de la spectrométrie de masse permettent d'effectuer le diagnostic du genre. L'antibiogramme ne doit pas être réalisé en routine car peu de résistances aux antibiotiques ont été décrites. Les sérologies demeurent difficiles à interpréter car peu sensibles et peu spécifiques. Les techniques de biologie moléculaire sont une aide au diagnostic. La brucellose, même si elle est devenue rare, ne doit pas être négligée. Son traitement doit associer deux antibiotiques actifs, classiquement doxycycline et rifampicine, pendant une période minimale de 6 semaines en phase aiguë. Une antibioprophylaxie et un suivi sérologique sont indiqués lors d'une exposition à cette bactérie si aucune mesure de protection n'avait été mise en place préalablement. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821421552
Titre : Acide lactique, acide pyruvique (2021) Auteurs : Camille Chenevier-Gobeaux Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 3, 2021) Article en page(s) : [90-10-0210-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)43414-X Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Acide lactique ; LactatesMots-clés: Pyruvate ; Acide pyrique ; Glycolyse anaérobie ; LDH ; Lactate déshydrogénase ; Métabolisme cellulaire Résumé : L'acide lactique est le produit final de la glycolyse anaérobie se produisant dans le cytoplasme cellulaire, et résulte de la transformation de l'acide pyruvique sous l'action de la lactate déshydrogénase (LDH). Cette réaction se produit essentiellement dans le muscle, le cerveau, l'érythrocyte (globule rouge), l'intestin et la peau, dans des conditions anaérobies. L'acide lactique constitue la principale source d'énergie de certains tissus : à jeun, il est transformé en glucose dans le foie (néoglucogenèse) ; après un repas, il est transformé en pyruvate, lui-même oxydé au niveau mitochondrial, pour produire de l'énergie directement utilisable par les muscles, le cur et le rein. Une dysoxie tissulaire peut conduire à une accumulation importante d'acide lactique (impasse métabolique). Le dosage sanguin du lactate est indiqué dans l'exploration de troubles du métabolisme dans les situations d'hypoxie tissulaire (état de choc, sepsis, intoxications). On parle d'hyperlactatémie lorsque la concentration plasmatique de lactate est supérieure à 2 mmol/l. On parle d'acidose lactique lorsqu'il coexiste une acidose (définie par un pH 5 mmol/l). C'est un indicateur de gravité qui incite à une prise en charge intensive du patient. Dans le liquide cérébrospinal (LCS), la mesure du lactate aux cours des méningites aiguës est un indicateur performant pour différencier précocement les infections bactériennes des causes virales. Le dosage du pyruvate, toujours associé à celui du lactate, permet d'orienter le diagnostic de déficit en pyruvate déshydrogénase ou en pyruvate carboxylase. La détermination du rapport lactate/pyruvate (L/P) est essentielle dans l'évaluation de l'état d'oxydation cytoplasmique de la cellule (point redox L/P). Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S221196982143414X
Titre : Aldostérone (2021) Auteurs : S. Baron ; E. Cornu ; L. Amar Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 3, 2021) Article en page(s) : [90-10-0615-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)43482-5 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Aldostérone ; HyperaldostéronismeMots-clés: Minéralocorticoïde ; Système rénine-angiotensine-aldostérone ; Récepteur minéralocorticoïde Résumé : L'aldostérone est une hormone stéroïdienne synthétisée par la zone glomérulée de la corticosurrénale à partir du cholestérol et grâce à une cascade enzymatique. Elle a deux actions principales via son interaction avec son récepteur minéralocorticoïde au niveau du néphron distal. Elle régule la réabsorption sodée, et donc la volémie, et l'excrétion de potassium, et donc la kaliémie. Sa sécrétion est régulée par deux déterminants principaux : l'angiotensine II (via le système rénine-angiotensine-aldostérone) et la kaliémie. La détermination de sa concentration, dans le sang ou dans les urines, est donc particulièrement utile dans l'exploration d'une dyskaliémie, d'une hypertension artérielle (HTA) ou lors de la découverte d'un incidentalome surrénal. L'hyperaldostéronisme primaire (HAP), une hypersécrétion relativement autonome d'aldostérone, se caractérise par une HTA pouvant s'associer à une hypokaliémie. Un hyperaldostéronisme secondaire à une augmentation de la sécrétion de rénine s'observe en réponse à un état d'hypovolémie (déshydratation, HTA maligne, etc.) ; il est aussi observé en cas d'anomalie rénale (sténose des artères rénales, etc.). À l'inverse, devant une freination de la sécrétion d'aldostérone, on évoquera en première intention une insuffisance surrénale en cas d'hypotension artérielle, ou une activation du néphron distal par un autre mécanisme en cas d'HTA. Quel que soit le contexte clinique, l'interprétation des dosages d'aldostérone doit se faire en regard des seuils diagnostiques adaptés aux méthodes de dosage et aux unités utilisées, de la concentration de rénine, de la kaliémie, de la pression artérielle et des éventuels facteurs interférents. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821434825
Titre : Télopeptides (C- et N-) du collagène de type I : marqueurs de résorption osseuse (2021) Auteurs : Anne Boutten Type de document : Article Dans : EMC Biologie médicale (Vol. 16, n° 3, 2021) Article en page(s) : [90-10-0935-B] Note générale : Doi : 10.1016/S2211-9698(21)43524-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Collagène ; Fractures osseuses ; Marqueurs biologiques ; Myélome multiple ; Ostéoporose ; Remodelage osseux ; Résorption osseuse ; TumeursMots-clés: Collagène de type I ; C-télopeptide ; CTX ; N-télopeptide ; NTX ; ICTP ; Molécules de pontage du collagène ; CrossLaps ; Marqueur osseux ; maladie de Paget des os Résumé : Les C- et N-télopeptides du collagène de type I (CTX et NTX) résultent de la dégradation des fibres de collagène mature lors de la résorption osseuse. Ils sont libérés dans la circulation sanguine et éliminés dans les urines en concentration dépendante de l'âge, du sexe et d'un rythme nycthéméral. Des immunodosages manuels et automatisés permettent leur mesure dans le sang et les urines où leur concentration est rapportée à celle de la créatinine. La variabilité intra-individuelle importante impose des conditions de prélèvement standardisées. En pratique clinique, les dosages de β-CTX et de NTX permettent d'identifier les femmes présentant un haut niveau de remodelage osseux après la ménopause, chez lesquelles le risque d'ostéoporose et de fracture est élevé, pour aider à la décision puis au suivi thérapeutique. Le α-CTX urinaire est utile au suivi de la maladie de Paget. Le dosage de l'ICTP sérique, peptide carboxyterminal particulier du collagène de type I, reflète la résorption osseuse au cours des cancers. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969821435247