Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Vers un droit à lautonomie des personnes vivant avec la maladie dAlzheimer ? (2017) |
Auteurs : | Marie-Elisabeth Baudoin ; Nicolas Kang-Riou |
Type de document : | Article |
Dans : | Gérontologie et société (Vol. 39, n° 154, 2017) |
Article en page(s) : | p. 45-59 |
Note générale : | DOI : 10.3917/gs1.154.0043 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Autonomie personnelle ; Démence ; Droits de l'homme ; Législation ; Personnes handicapées |
Mots-clés: | Convention des nations unies sur les droits des personnes handicapées |
Résumé : |
Protéger lautonomie des personnes âgées vivant avec des problèmes cognitifs constitue un des défis majeurs du XXIe siècle. Ce défi se heurte toutefois à différents obstacles. Le premier est celui dune définition commune de la notion dautonomie qui soit respectueuse des droits de lHomme. Or lanalyse des textes régionaux et internationaux, notamment la Convention européenne des droits de lHomme et la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, révèle une différence de conception de lautonomie. Alors que la Cour de Strasbourg semble ne pas vouloir trancher le dilemme entre le droit à la liberté de la personne et le droit dêtre protégée contre elle-même, le Comité onusien des droits des personnes handicapées invite à privilégier la liberté des personnes vulnérables, en insistant sur la notion daccompagnement, au prix doublier parfois la dimension protectrice.
Ce premier obstacle, qui renvoie plus profondément au choix entre différentes conceptions du rapport de lhomme à son entourage et à autrui, en engendre un second : la difficulté pour les États de se conformer au droit international des droits de lHomme. Cest ainsi que certains États, comme le Royaume-Uni, apparaissent comme avant-gardistes en tentant de faire prévaloir la prise en compte de la volonté et des préférences de lindividu et en diminuant le rôle des mécanismes substitutifs de la volonté. En distinguant capacité mentale et capacité juridique, le Mental Capacity Act anglais de 2005 trace les contours dune législation « dementia-friendly », mais il nest cependant pas non plus exempt de difficultés dans sa mise en uvre. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2017-3-page-45.htm |