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Titre : | Impact du sevrage hospitalier en opioïdes forts chez les patients atteints de douleurs chroniques non cancéreuses : évaluation de la douleur et de la vie quotidienne plus de 6 mois après le sevrage (2017) |
Auteurs : | Mathilde Khetta ; Sylvie Chambellan ; Christian Rouille ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Douleurs (Vol. 18, n° 6, décembre 2017) |
Article en page(s) : | p. 296-304 |
Note générale : | Doi : 10.1016/j.douler.2017.09.012 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Analgésiques morphiniques ; Douleur chronique ; Hôpitaux ; Qualité de vie ; Sevrage |
Résumé : |
Introduction : Les patients souffrant de douleurs chroniques non cancéreuses (DCNC) bénéficient souvent dune multitude de médicaments, y compris dopioïdes forts, qui peuvent être source de nombreux effets secondaires en cas de prise prolongée. Lobjectif principal est dévaluer limpact du sevrage hospitalier en opioïdes forts sur les douleurs et différents paramètres de la vie quotidienne. Les objectifs secondaires sont dévaluer la satisfaction des patients à distance du sevrage, et les difficultés rencontrées lors de lhospitalisation.
Matériels et méthodes : Il sagit dune étude descriptive rétrospective. Lensemble des patients hospitalisés pour sevrage en opioïdes forts en rhumatologie au CHU de Rouen entre janvier 2013 et juin 2015 ont été contactés par téléphone, au minimum 6 mois après leur hospitalisation. Résultats : Sur 83 patients inclus, 63 questionnaires ont été finalisés. Malgré lépreuve que le sevrage représente, la satisfaction de lavoir réalisé est grande puisque sur une échelle numérique allant de 0 à 10, elle est évaluée entre 7 et 10 pour 71 % des patients. Chez 2/3 des patients, léchelle numérique de la douleur est soit inchangée, soit améliorée. Lensemble des paramètres de la vie quotidienne étudiés étaient également améliorés ou inchangés dans plus de 90 % des cas. Discussion : La satisfaction des patients est liée à une amélioration des douleurs, mais aussi à une amélioration de la qualité de vie. Ces résultats très satisfaisants sont à modérer avec le fait que plus dun tiers des patients sortent avec une prescription dopioïdes faibles, et 27 % avec un antidépresseur. Conclusion : Le rapport bénéfices risques de la prescription dopioïdes forts doit être une préoccupation permanente dans le contexte de douleurs chroniques non cancéreuses. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/1183736 |