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Titre : | Vers une évolution des pratiques de détection et de prise en charge du cancer de la prostate chez les hommes de 40 ans et plus en France (2009-2014) ? (2017) |
Auteurs : | P. Tuppin ; C. Leboucher ; S. Samson ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Feuillets de biologie (335, 2017) |
Article en page(s) : | 82-89 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Antigène spécifique de la prostate ; Biopsie ; Diagnostic ; Dosage ; Tumeurs de la prostate |
Résumé : |
Résumé
Objectifs Décrire lévolution annuelle, entre 2009 et 2014, de la fréquence des hommes indemnes de cancer de la prostate (CaP) ayant au moins un dosage du prostate-specific antigen (PSA), une biopsie de la prostate, un CaP incident ou certaines prises en charge du CaP. Méthodes Les hommes âgés de 40 ans et plus couverts par le régime général dAssurance maladie (soit 73 % de la population masculine de cet âge, 11 millions dhommes) ont été inclus. Les informations provenaient du système national dinformation inter-régimes de lAssurance maladie (Sniiram). Résultats La proportion dhommes de 40 ans et plus ayant réalisé un test du PSA était de 30 % en 2009 et 27 % en 2014. Sur la même période, une diminution du nombre de biopsies (passant de 0,6 % à 0,4 %, soit de 60 000 à 40 000 hommes) et une stabilité de lincidence du CaP (0,4 %) étaient observées. Parmi les hommes ayant réalisé un test du PSA, la proportion de biopsies diminuait (2,2 % à 1,9 %), ainsi que celle de CaP découverts après le dosage du PSA (1,0 % à 0,9 %). En revanche, la proportion des patients avec un CaP après une biopsie augmentait (47 % vs. 50 %). Alors que chez les hommes sans test du PSA, la fréquence dIRM de labdomen et du petit bassin était stable entre 2012 et 2014, parmi ceux avec un test du PSA, la fréquence dIRM avec injection intraveineuse de produit de contraste a augmenté de 45 % entre 2012 et 2014 et de 153 % pour les IRM avec 6 séquences et plus. Parmi les hommes avec une biopsie, ces augmentations étaient respectivement de 47 % et 46 %. Par ailleurs, la proportion dhommes de 55 ans et plus avec un CaP incident sans traitements actifs les deux années suivantes augmentait, passant de 21 % en 2009 à 27 % en 2012. Discussion-conclusion Ces résultats sont en faveur dune faible évolution du niveau de dépistage du CaP, qui demeure élevé malgré les recommandations de la Haute Autorité de santé, mais dune diminution plus prononcée de différents modes de diagnostic et de prise en charge, confirmée par ailleurs par la chute, en 2012, du nombre de prostatectomies et daffections longue durée (ALD) pour CaP incident. La place des IRM doit encore être mieux évaluée. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |