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Titre : | Sédation en situation palliative et place de lopioïde dans les unités de soins palliatives françaises en 2012 (2016) |
Auteurs : | Camille Morlière ; Julie Pouget ; Benoît Burucoa |
Type de document : | Article |
Dans : | Médecine palliative (Vol. 15, n° 6, Décembre 2016) |
Article en page(s) : | p. 336-346 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci France ; Sédation ; Soins palliatifs |
Résumé : |
Objectifs
Les débats sur lutilisation de la sédation en situation palliative alimentent, depuis les années 1990, la réflexion des équipes des structures spécifiques de soins palliatifs. Depuis 2009, la Société française daccompagnement et de soins palliatifs (Sfap) en France et lEuropean Association for Palliative Care (EAPC) en Europe ont élaboré des recommandations de bonnes pratiques qui donnent le cadre de la réalisation de la sédation en situation palliative avancée ou terminale pour symptômes réfractaires et/ou complications à risque vital immédiat. La molécule de choix reconnue pour induire cette sédation est le midazolam. Cependant, certaines équipes évoquent la possibilité dutiliser et/ou dassocier dautres molécules et notamment un opioïde dans certaines situations cliniques. Matériels et méthodes Une étude descriptive par questionnaire a été réalisée auprès des médecins des 118 unités de soins palliatifs de France en 2012, interrogeant les pratiques de sédation et la place potentielle dun opioïde dans la sédation en situation palliative. Résultats Le taux de réponse au questionnaire a été de 45 % : 53 médecins ont participé pour 49 unités de soins palliatifs. Tous les répondeurs pratiquaient des sédations en situation palliative ; 25 répondeurs pratiquaient des sédations en utilisant le midazolam seul, 12 répondeurs ne pratiquaient de sédations quen associant un opioïde au midazolam et 16 répondeurs réalisaient des sédations utilisant les deux pratiques. La douleur réfractaire et la dyspnée semblaient être plus fréquemment retenues comme indication de lassociation avec un opioïde. Le midazolam seul semblait être significativement associé aux sédations palliatives contre lhémorragie massive cataclysmique et lagitation/confusion. Par ailleurs, la surveillance par léchelle de Rudkin était très majoritaire. Conclusion Devant ces résultats, il est nécessaire de réaliser des études complémentaires afin daffiner la place potentielle de lopioïde dans la réalisation de la sédation. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/1096226 |