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Titre : | Se parler gravement, lors de maladies graves, est-ce nécessaire ou superflu ? (2016) |
Auteurs : | Damien Le Guay |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue internationale de soins palliatifs (Vol. 31, n° 1, Mars 2016) |
Article en page(s) : | p.61-63 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Communication ; Famille ; Malades en phase terminale ; Mort ; Parole ; Relation |
Mots-clés: | Maladie catastrophique |
Résumé : | Le constat simpose : le silence est de règle autour des malades, il semble de mise quand la mort nest pas loin. Les maladies graves et la fin de vie sont, de plus en plus, muettes. Faut-il sen étonner ou considérer, à linverse, que ces temps de souffrance, voire même dangoisse, doivent être respectés en tant que tels ? Autrefois, pour des raisons religieuses, il paraissait indispensable de parler quand « sentant la mort venir », le mourant, qui se considérait comme tel, réunissait autour de lui ses proches afin de leur parler à lécart, dans le secret. Aujourdhui, à linverse, il semble préférable de ne pas trop en dire, de tout garder pour soi et déchanger le moins possible. Tout est question déquilibre entre le sens de la responsabilité et les devoirs de lautonomie ; entre la communauté au centre de laquelle le malade est et la capacité à affronter seul, pour soi, ces dernières épreuves. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-infokara-2016-1-page-61.htm |