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Titre : | Nutrition et maladie de Parkinson (2013) |
Auteurs : | Jean-Claude Desport ; P. Jésus ; Philippe Fayemendy ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol 27, n° 2, 2013) |
Article en page(s) : | 87-91 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Maladie de Parkinson ; Malnutrition ; Nutrition ; Régime alimentaire |
Résumé : | Environ 143 000 français souffraient, en 2005, de maladie de Parkinson (MP). Les principaux problèmes nutritionnels rencontrés lors de la MP sont la dénutrition, ladaptation alimentaire des apports protéiques et lexcès de poids après chirurgie délectrostimulation cérébrale. La dénutrition est multifactorielle, liée à la maladie et aux traitements. Le handicap, les troubles psychologiques, les troubles de la déglutition, du goût et de lodorat participent à linsuffisance des apports alimentaires, de même que les troubles digestifs (gastroparésie et constipation). Les traitements de ces symptômes sont aspécifiques. Les dépenses énergétiques sont majorées par les troubles du tonus et les mouvements anormaux, avec des variations en fonction de la réponse des patients aux traitements. LIndice de Masse Corporelle (IMC), la variation de poids et le Mini Nutritional Assessment® (MNA) sont les outils les plus souvent retenus. La dénutrition touche jusquà un patient sur quatre, et doit donc être dépistée et traitée. La prise en charge est sans particularité, sauf pour ladaptation des apports protéiques. En effet, il existe une compétition au niveau digestif et de la barrière hématoméningée entre la lévodopa et certains acides aminés. En cas de mauvaise efficacité des traitements ou daggravation de la maladie, il est recommandé de donner les protéines lors du repas du soir, de donner la lévodopa 20 à 30 minutes avant les repas, et devant des troubles neurologiques sévères de baisser les apports protéiques quotidiens. Lélectrostimulation cérébrale profonde saccompagne dune prise de poids rapide, qui peut se compliquer dune dyslipidémie ou dun diabète. Lobésité peut majorer le handicap. La prise en charge à ce stade nest pas spécifique. Les troubles de la déglutition sont la principale cause de mortalité. La mise en place dune gastrostomie ne doit donc pas être trop tardive. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056213000472 |