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Titre : | Une place pour des traitements antidiabétiques en plus de linsuline chez les jeunes diabétiques de type 1 ? (2016) |
Auteurs : | Serge Halimi, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Médecine des maladies métaboliques (vol 9, n° 7, 2015) |
Article en page(s) : | p. 668-676 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Adolescent ; Diabète de type 1 ; Enfant (6-12 ans) ; Glycémie ; Hypoglycémiants ; Thérapeutique |
Résumé : |
Beaucoup dadolescents et de jeunes diabétiques ayant un diabète de type 1 (DT1) ont un contrôle glycémique durablement très au-dessus des objectifs dHbA1c, avec des conséquences très préoccupantes à moyen et long terme. Ceci reste vrai malgré les immenses progrès accompli depuis la découverte de linsuline. De plus, ils sont souvent exposés à de fortes doses dinsuline, à une prise de poids excessive, des freins pour optimiser léquilibre glycémique, et sont menacés par les hypoglycémies sévères, mais aussi à risque dacidocétoses. Plusieurs travaux concluent chez eux à une insulinorésistance, mais de caractère atypique. Par ailleurs, la physiopathologie montre quen postprandial, même très bien traités par insuline (infusion continue), lexcès de production hépatique de glucose et de glucagon, ainsi que laccélération de la vidange gastrique, caractérisent cette forme de diabète. Cest pourquoi ladjonction de traitements additionnels est une voie de recherche très active. Ladjonction de metformine peut avoir quelques bénéfices, baisse du poids et des doses dinsuline, mais peu sur lHbA1c. Les thiazolidinediones ont surtout des effets indésirables (poids et rétention hydro-sodée). Pour agir sur les troubles sus-décrits, lanalogue de lamyline, le pramlintide, et surtout les agonistes des récepteurs au glucagon-like peptide-1 (GLP1-a) sont particulièrement bien adaptés ; les résultats récemment publiés ou rapportés en congrès sont très prometteurs, tant sur le contrôle et la variabilité glycémique, que sur le poids, les GLP1-a surtout, ouvrent aujourdhui une voie thérapeutique réaliste. Les inhibiteurs des co-transporteurs sodium/glucose de type 2 (SGLT2-i), ou gliflozines, montrent également des résultats probants, mais leurs effets indésirables rapportés récemment les rendent moins attractifs que les GLP1 -a. Si ces doutes étaient levés, une triple thérapie insuline/GLP1 -a/SGLT2-i pourrait aussi être envisagée. La sécurité à long terme de ces associations est particulièrement cruciale, puisque ces sujets sont jeunes et devront recevoir ces traitements de longues années.
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Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1957255715302431 |