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Titre : | Place des troubles de la persistance contraceptive dans les situations à risque de grossesse, utilisation subséquente de la contraception durgence (2015) |
Auteurs : | C. Jamin, Auteur ; M. Lachowsky, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal de gynécologie obstétrique et biologie de la reproduction (8, Octobre 2015) |
Article en page(s) : | p. 706-714 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Contraceptifs ; Contraception ; Efficacité ; Enquête ; Grossesse ; Recherche ; Urgences |
Résumé : |
Objectifs
Dans lobjectif daméliorer la compréhension des raisons des échecs de contraception hormonale, ce travail étudie la persistance de la prise de la contraception orale et lutilisation de la contraception durgence (CU) lors de ces anomalies de la persistance. Nous avons fait lhypothèse que le risque de grossesse non désirée est fortement en lien avec ces deux paramètres. Pour comprendre les causes de la sous-utilisation de la CU, nous étudions aussi la perception quont les femmes de la contraception durgence. Matériel et méthodes Une enquête a été conduite sur Internet auprès de femmes âgées de 16 à 45 ans, représentatives de la population française. Résultats Lors de cette enquête, sur les 3375 femmes françaises (population-source) interrogées, nous avons identifié une population-cible de 2415 femmes fertiles ayant eu des rapports hétérosexuels dans les 12 derniers mois et une population-à-risque de 760 femmes ayant eu des rapports sexuels non ou mal protégés dans les 12 derniers mois soit 31,5 % de la population-cible. Un arrêt temporaire de la contraception de 2 mois en moyenne a été mis en évidence chez 745 femmes soit 30 % de la population-cible. Près de 60 % dentre elles ont été à risque de grossesse non désirée n = 447. Elles représentent 59 % des situations à risque. Dans la population dite « à risque », seules 20 % des femmes ont eu recours à la CU. Les principaux facteurs de sous-utilisation de la CU sont la non perception du risque de grossesse, une méconnaissance de la CU et de ses modalités dutilisation. Conclusion Cette enquête montre pour la première fois que, par an, 30 % des femmes (de la population-cible) décident dun arrêt temporaire de leur méthode contraceptive pendant 2 mois en moyenne. Soixante pour cent de ces femmes en arrêt temporaire ont connu une situation à risque de grossesse soit 18,5 % de cette population-cible. Cette mauvaise persistance de la contraception, représente 59 % des situations à risque de grossesse non désirée de la population-cible. Outre la nécessité de tenter de diminuer cette mise en danger de la femme, il paraît souhaitable de palier les conséquences de ce trouble de la persistance peu ou pas prévisible. Une information sur la CU et sa prescription systématique lors des consultations de contraception devraient aboutir à un accroissement de son utilisation. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |