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Titre : | Contraintes énergétiques et nutritionnelles sur le développement du cerveau : implications pour lexpansion du cerveau humain au cours de son évolution (2015) |
Auteurs : | Stephen C. Cunnane, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de nutrition et de diététique (50, n° 2, 2015) |
Article en page(s) : | 74-83 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Acide docosahexaénoïque ; Acides gras omega-3 ; Cerveau ; Evolution ; Fer ; Iode ; Lipides ; Nutrition ; Régime alimentaire |
Résumé : | Un apport considérable en énergie et en certain micronutriments est essentiel au développement du cerveau humain, et tout indique que cette double contrainte aura prévalu tout au long de son évolution. En ce qui concerne plus particulièrement la contrainte énergétique, elle a été surmontée grâce à une couche importante de gras corporel qui se développe dans le ftus humain au cours des trois derniers mois de la gestation. Cette couche de gras a pour effet de répondre à la forte demande énergétique des premières années de la vie des nouveau-nés en leur fournissant les acides gras nécessaires à la production de corps cétoniques, carburants obligatoires de leur cerveau en croissance. De plus, elle constitue une réserve très importante de lacide docosahexaénoïque (DHA), un acide gras oméga-3 qui se trouve en grande quantité dans les neurones. Aucun autre primate ne bénéficie dune telle réserve de carburant ni de DHA. Les oligoéléments séléctifs du cerveau, principalement liode et le fer, mais aussi le zinc, le cuivre et le sélénium, jouent un rôle de premier plan dans le développement dun cerveau normal. Un régime alimentaire composé de poissons, de mollusques, de crustacés, damphibiens, dufs doiseaux et de plantes aquatiques réunit les sources alimentaires connues les plus riches en DHA et en oligoéléments sélectifs du cerveau. Laccès continu à ces aliments par la première lignée dhominidés destinés à devenir des humains aurait apporté une réponse à la demande en nutriments nécessaires à lexpansion et au fonctionnement du cerveau de ces primates. Le « paradigme du rivage » pose que des groupes de premiers Homo auraient eu un accès privilégié à leau douce et aux ressources alimentaires tirées du littoral. Cet avantage aurait facilité la satisfaction des besoins essentiels du cerveau de notre ancêtre en matière de nutrition et dénergie. À cet égard, on observe quun régime alimentaire pauvre en nutriments sélectifs fragilise le cerveau et rend encore de nos jours son développement vulnérable, et ce, à une échelle mondiale. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |