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Titre : | Prise en charge nutritionnelle en réanimation : choc septique (2015) |
Auteurs : | Laurent Petit, Auteur ; P. Massanet, Auteur ; P. Bachmann, Auteur ; et al., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol 29, n° 1, 2015) |
Article en page(s) : | 42-49 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Malnutrition ; Nutrition ; Nutrition entérale ; Nutrition parentérale ; Réanimation ; Soins intensifs ; Soutien nutritionnel ; Syndrome de renutrition |
Résumé : | Lagression qui conduit le patient en réanimation saccompagne souvent dun hypercatabolisme qui, avec linflammation et limmobilisation, va contribuer à une déplétion de la masse maigre, en particulier de la masse musculaire. Une dette en énergie se constitue au cours de la première semaine de réanimation ; son importance est associée à un accroissement de la morbidité surtout infectieuse. En réanimation, le recours à une nutrition artificielle est indispensable lorsque le patient ne peut couvrir ses besoins nutritionnels par lalimentation orale dans les 72 heures suivant ladmission. La nutrition entérale (NE) doit être le premier choix et celle-ci doit être débutée, en labsence de contre-indication, dans les 24 premières heures suivant ladmission. Le débit de NE doit être augmenté progressivement afin de parvenir si possible dans les 48 heures à la cible énergétique (2025 kcal/kg/j) ; la cible protéique est comprise entre 1,2 et 1,5 g/kg/j. Cependant, lintolérance digestive est fréquente. Dans ce cas, lutilisation de prokinétiques est à envisager. Lorsque les apports entéraux deviennent insuffisants, lutilisation dune NE en site jéjunal ou dune nutrition parentérale complémentaire peuvent savérer nécessaire, cette dernière pouvant sassocier à une amélioration du devenir clinique. Si une dénutrition préexiste, le risque de syndrome de renutrition inappropriée est élevé. Tout trouble hydro-électrolytique doit être corrigé avant linitiation de la nutrition artificielle. Le débit de NE doit être augmenté lentement sous surveillance biologique rapprochée, en particulier de la kaliémie, de la natrémie et la phosphorémie. Lapport de vitamines et doligo-éléments est indispensable. En revanche, limmunonutrition entérale na pas fait la preuve de son utilité. La nutrition artificielle fait partie intégrante de la prise en charge du patient de réanimation au même titre que la ventilation et lhémodynamique. Une surveillance spécifique est indispensable pour prévenir tout risque de sur- ou sous-nutrition et optimiser le devenir clinique. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Nutrition clinique et métabolisme. vol 29, n° 1 (2015) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |