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Titre : | Vitamine D et santé osseuse (2015) |
Auteurs : | Véronique Coxam, Auteur ; M. J. Davicco, Auteur ; Y. Wittrant, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de nutrition et de diététique (49, n° 6, 2014) |
Article en page(s) : | 260-266 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Os et tissu osseux ; Vitamine D |
Résumé : | Le calcium est lélément déterminant de la qualité du squelette parce quil lui confère ses propriétés de rigidité. Ainsi, en raison de lenjeu majeur de santé publique représenté par les atteintes de lappareil locomoteur chez les seniors, loptimisation du statut calcique doit donc être assurée par la couverture des besoins définis par les apports nutritionnels conseillés, mais aussi par une potentialisation de sa biodisponibilité. Par conséquent, toute stratégie capable de favoriser labsorption calcique doit être considérée. Cest pourquoi, la consommation alimentaire de calcium, ainsi que toute calcithérapie, doit être associée à la vitamine D qui, sous sa forme di-hydroxylée, intervient dans le mécanisme de transport actif du minéral à travers la paroi entérocytaire. Ce concept bénéficie dun consensus et est solidement établi. Dautre part, des études récentes indiquent que la 25(OH)D pourrait directement moduler les cellules osseuses qui possèdent, non seulement des récepteurs spécifiques (VDR), mais aussi la 1alpha-hydroxylase nécessaire à la transformation de la molécule en son métabolite actif. En ce qui concerne la démonstration des effets osseux de la vitamine D, il est évident que lhyperparathyroïdisme secondaire qui se développe lors dune déficience du statut en vitaminique D est extrêmement délétère puisque quelle engendre une accélération de la résorption. Cest la raison pour laquelle, en situation de carence, une supplémentation peut améliorer le remodelage et la masse osseuse. Toutefois, leffet reste faible. En revanche, les scientifiques saccordent à considérer quune supplémentation associant calcium et vitamine D peut réduire le risque de fracture, lintensité dépendant notamment du seuil initial de consommation, de la dose prescrite et bien sûr de lobservance du traitement. Plusieurs méta-analyses ont pu confirmer ces travaux initiaux. Cette apparente disparité entre la masse osseuse et le risque fracturaire pourrait sexpliquer par le cumul des effets de la vitamine sur le squelette avec limpact exercé sur des cibles extra-osseuses comme, par exemple, le muscle, puisque le risque de chute diminue lors dune prise en charge vitaminique. En outre, selon des données récentes, la vitamine D pourrait également réduire la masse adipeuse et linsulino-résistance qui sont aussi des facteurs de risque pour la santé osseuse. En résumé, même si tous les mécanismes cellulaires et moléculaires ne sont pas totalement élucidés, le bénéfice dune supplémentation en vitamine D est réel chez la personne carencée (en particulier le sujet âgé). Il est donc évident quil faut être vigilant au respect des recommandations. De plus, une correction des déficiences éventuelles devrait précéder ou accompagner toute thérapeutique en matière de pathologies osseuses. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |