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Titre : | Les modifications nyctémérales de lappétit chez le sujet alcoolique : déterminisme endocrinologique ou social ? |
Auteurs : | Anne-Charlotte Jalhay, Auteur ; Philippe De timary, Promoteur |
Type de document : | Travail de fin d'études |
Année de publication : | 2014 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | TFE - Diététique |
Descripteurs : |
HE Vinci Alcoolisme ; Appétit ; Régime alimentaire ; Sevrage ; Troubles des conduites alimentaires |
Résumé : |
De nos jours, nous retrouvons dans notre société 10% de la population présentant une consommation excessive dalcool. Pour certains cette consommation devient plus fréquente et nécessaire. Lalcoolisme est une pathologie au départ silencieuse pouvant entraîner des conséquences graves. Cest une pathologie souvent mal comprise et dénigrée. Lalcoolisme étant un sujet plutôt tabou au sein de notre société, peu de personnes savent exactement de quoi relève la problématique et les gens portent souvent des jugements à tort. Il est dès lors difficile de pouvoir partager ce problème avec ses proches, et encore plus, de reconnaître quon est alcoolique et quon a besoin de suivre une cure de désintoxication. Outre des modifications comportementales, les spécialistes s'accordent pour dire que l'absorption chronique dalcool provoque de nombreuses modifications ..., en particulier au niveau cérébral.
Au niveau alimentaire, le constat est que, bien souvent, les alcooliques ne s'alimentent plus que très peu et perdent l'appétit, se limitant à la prise d'alcool au cours de la journée et ne conservant quun repas, le souper. Le but de notre étude est dévaluer de manière détaillée lévolution des apports alimentaires des patients alcooliques au cours de la journée, avant, pendant et après le sevrage dalcool, et de définir si ces modifications des apports nutritionnels sont liées plutôt à un contexte social ou à des changements dans différents paramètres sanguins (hormones régulant lappétit). Notre étude se base sur 6 patients ayant suivi un sevrage dans lunité dhépatologie intégrée des Cliniques Universitaires Saint-Luc à Bruxelles. Il sagit de 5 hommes et une femme entre 43 et 56 ans. Cette étude nous a permis de mettre en évidence plusieurs hypothèses pouvant expliquer la diminution importante des ingesta alimentaires lors dune consommation dalcool et la rapidité avec laquelle ces apports augmentent dès larrêt de la boisson. Premièrement, lapport calorique de l'alcool chez ces patients est tellement important quils nont plus faim pour pouvoir consommer autre chose. Deuxièmement les symptômes de sevrage accentuent cette consommation dès le matin, décalant la possibilité dun repas vers la soirée. Lors du sevrage, la reprise quasi instantanée d'apport alimentaire pourrait s'expliquer dans un premier temps par un switch vers d'autres calories. Ensuite, les difficultés éprouvées au début du sevrage pour retrouver un rythme alimentaire adéquat et correspondant aux besoins du patient pourraient être dues à la difficulté de se prendre en charge et de pouvoir se préparer des repas. |
Disponible en ligne : | Non |
Lieu du stage : | Cliniques universitaires Saint-Luc |
Département : | Diététique |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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JAL 14 | Travail de fin d'études | Woluwe | Espace livres | Prêt autorisé Disponible |