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Titre : | Place de la calorimétrie indirecte et des formules estimant la dépense énergétique des malades de réanimation (2009) |
Auteurs : | Bruno Raynard |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (23, n° 4, 2009) |
Article en page(s) : | pp. 192-197 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Calorimétrie indirecte ; Métabolisme énergétique ; Réanimation ; Repos |
Résumé : | Le métabolisme énergétique des patients de réanimation varie en fonction du motif d admission, de sa gravité, de son état nutritionnel antérieur et de ses comorbidités. Il évolue aussi au cours du temps et à la faveur des thérapeutiques entreprises. Il est donc difficile d estimer à un moment déterminé, les besoins caloriques réels d un patient de réanimation. Cependant, cette évaluation est importante car un déficit calorique cumulé trop important, au-delà de 10 000kcal, est associé avec une augmentation du risque de complications, surtout de complications infectieuses. Mais l hypernutrition peut être, elle-aussi, source de complications. Pour déterminer la dépense énergétique des malades de réanimation, des formules de calcul ont été développées ou modifiées. Certaines ne prennent en compte que des paramètres anthropométriques, et sont dérivées, peu ou prou, de l équation de Harris et Benedict. D autres utilisent des données spécifiques, en particulier respiratoires, et ne sont utilisables que chez des patients sous ventilation mécanique. Finalement, la calorimétrie indirecte reste la méthode de référence et la méthode la plus fiable pour estimer la dépense énergétique d une malade donné à un moment particulier. Elle permet surtout de mesurer cette dépense énergétique dans des conditions extrêmes ou complexes, pour lesquelles les formules ne sont pas valides, comme chez l obèse morbide, en phase de réhabilitation « post-réanimatoire », ou en cas de recours à de nouvelles thérapeutiques. La calorimétrie indirecte garde quelques limites essentiellement méthodologiques. Et les recommandations actuelles concernant les apports caloriques aux malades de réanimation (20 30kcal/kg par jour) sont probablement adaptées dans plus de 75 % des cas sans risque majeur de sous-nutrition.. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Nutrition clinique et métabolisme. 23, n° 4 (2009) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |