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Titre : | Les incrétines (2008) |
Auteurs : | J.-F. Gautier ; S.P. Choukem |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (22, n° 2, 2008) |
Article en page(s) : | pp. 59-65 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Incrétines ; Revue de la littérature |
Résumé : | Les incrétines sont des hormones peptidiques qui potentialisent l'effet du glucose sur la sécrétion d'insuline. Elles sont libérées par des cellules endocrines de l'épithélium intestinal lors du passage des nutriments. Il en existe deux types chez l'homme. Le glucose-dependent insulinotropic peptide (GIP) est sécrété par les cellules K du duodénum et le glucagon-like peptide-1 (GLP-1) est produit par les cellules L de l'iléon et du côlon. Leur action passe par leur liaison à des récepteurs spécifiques, mais dépend aussi de mécanismes indirects impliquant le système nerveux. Le GIP et le GLP-1 sont dégradés très rapidement en métabolites inactifs par la dipeptidyl-peptidase-IV (DPP-IV). En plus de son effet insulinosécréteur, dépendant de la glycémie, le GLP-1 stimule la synthèse d'insuline, inhibe la sécrétion de glucagon, ralentit la vidange gastrique et la sécrétion acide, et diminue la prise alimentaire chez l'homme. Il a également montré des capacités trophiques sur la masse cellulaire du pancréas, en conditions expérimentales. Chez les patients présentant un diabète de type-2, l'activité insulinotrope du GLP-1 est conservée, les propriétés thérapeutiques de ce peptide ont donc été étudiées chez ces patients. En revanche, l'action du GIP étant défectueuse chez les patients diabétiques de type-2, ce peptide ne peut être utilisé en thérapeutique dans cette maladie. Il ne sera pas abordé dans cette revue. Plusieurs stratégies pharmacologiques sont actuellement explorées et les molécules en cours de développement clinique sont : (1) les analogues du GLP-1 résistants à la DPP-IV, produits injectables et (2) les inhibiteurs de la DPP-IV qui sont administrés par voie orale. Les données de la littérature confirment le caractère prometteur de ces deux classes thérapeutiques avec un avantage substantiel des analogues sur le contrôle pondéral, alors que les inhibiteurs ont un meilleur profil de tolérance. En outre, leur association aux médicaments antidiabétiques existants, même en situation d'échec de ces derniers, semble très avantageuse. Cependant des questions relatives à l'efficacité et surtout la sécurité au long cours de ces médicaments sont encore posées, et il reste à mieux définir leur rôle dans la stratégie thérapeutique du diabète de type-2. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Nutrition clinique et métabolisme. 22, n° 2 (2008) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |