Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | L'Homme, victime de son cerveau ?* (2008) |
Auteurs : | J.-P. Laplace |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de nutrition et de diététique (43, n° 1, 2008) |
Article en page(s) : | pp. 37-44 |
Descripteurs : |
HE Vinci Obésité |
Résumé : | « L'épidémie » mondiale d'obésité résulte-t-elle d'une inadéquation de la physiologie de l'Homme face aux changements de son environnement alimentaire, ou bien est-elle la conséquence d'une particularité qui le conduirait, à la différence de l'animal et notamment des grands singes, à construire lui-même un environnement inadapté ? Une conception élargie de l'organisation de la régulation de la prise d'aliment et de la masse corporelle est proposée. Elle impliquerait quatre partenaires : le niveau de l' ingéré énergétique, l'utilisation métabolique de l'énergie, le niveau des réserves adipeuses, et la capacité digestive fonctionnelle. Chacun des quatre acteurs serait tout à la fois une variable contrôlée par rapport aux trois autres, et un facteur concourant à leur contrôle au sein d un système en équilibre dynamique. Leurs niveaux respectifs seraient sous le contrôle permanent d un intégrateur central en charge de maintenir le centre de gravité du système dans des limites acceptables de fluctuation par rapport à une valeur de consigne propre à l individu. Nombre de connaissances physiologiques viennent à l appui de cette conception ; on insiste sur le rôle de la sensibilité viscérale et sur l intégration centrale. Le raffinement de cette organisation de la régulation de notre intégrité, et les facultés d adaptation qu elle offre, incitent à considérer que la physiologie de l Homme est apte à faire face aux changements usuels de son environnement alimentaire. Explorant alors ce qui pourrait nous séparer de l animal et en particulier des grands singes, l idée se fait jour que l Homme pourrait être victime de ses capacités cognitives, et en particulier de son exceptionnelle capacité inférentielle de communication. Son aptitude à échafauder et déduire à partir de savoirs incomplets, l amène à construire un environnement inadapté qui pourrait le conduire à sa perte. Aussi, quelles que soient les illusions qui les animent, les hommes ne sauraient transgresser les limites inscrites dans leur physiologie. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |