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Titre : | Place du montélukast chez le nourrisson et lenfant en 2024 (2024) |
Auteurs : | Emmanuelle Gueulette ; Eddy Bodart |
Type de document : | Article |
Dans : | Percentile (Vol. 29, n° 5, Novembre-décembre 2024) |
Article en page(s) : | p. 20-22 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Antagonistes des leucotriènes ; Asthme ; Asthme à l'effort ; Effets secondaires indésirables des médicaments ; Pédiatrie ; Rhinite allergique ; Urticaire |
Résumé : |
Les antileucotriènes (ALT) sont des traitements reconnus dans lasthme, la bronchoconstriction induite par lexercice, lurticaire et la rhinite allergique. Outre les études prouvant réellement leur efficacité dans ces indications, lalternative aux corticoïdes inhalés et la bonne observance au traitement basé sur une prise quotidienne unique sont certainement des éléments ayant poussé soignants et patients à lutiliser.Cependant, ces dernières années, leur innocuité a été fortement remise en question à cause de données alarmantes sur lassociation possible deffets secondaires neuropsychiatriques (ENP) à la prescription dALT. Nous avons revu une partie de la littérature récente afin dévaluer sil restait une place pour le montélukast dans le paysage pédiatrique. Les nombreux travaux menés sur le sujet montrent des résultats peu concluants en raison de lhétérogénéité des populations et des études. Après avoir revu la littérature, nous pensons donc que les ALT restent un traitement efficace, souvent complémentaire, en pédiatrie pour contrôler lasthme,lhyperréactivité bronchique, la rhinite allergique et lurticaire. Les données actuelles ont révélé des associations possibles, mais largement hétérogènes et non reproductibles, entre les ALT et certains ENP comme la dépression, lanxiété, les troubles du sommeil, lhyperactivité et la douleur. Ces troubles semblent préférentiellement survenir dans les 15 premiers jours de traitement ou suite à larrêt brutal, voire au redémarrage de celui-ci. Le lien potentiel avec la granulomatose à éosinophilique avec polyangéite, essentiellement chez ladulte, demande à être exploré par des études supplémentaires.
Les médecins prescripteurs doivent donc être conscients du risque souvent transitoire dENP, tout en renseignant leurs patients sur la potentielle apparition de ces effets secondaires et en programmant un suivi à court terme. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://flipflashpages.uniflip.com//3/61981/1134470/pub/html5.html#page/20 |