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Titre : | Et si on racontait... Une histoire de l'immigration en Belgique |
Auteurs : | Marco Martinello, Auteur ; Andrea Rea, Auteur |
Type de document : | Livre |
Editeur : | Bruxelles : Communauté française de Belgique, [2001] |
Format : | 20 p. / ill. |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Belgique ; Émigration et immigration ; Politique de l'immigration |
Résumé : |
Au travers de « Et si on racontait
une histoire de limmigration en Belgique », Marco Martiniello et Andrea Rea ont fait le pari de retracer les grandes étapes de limmigration en Belgique pour aboutir à une vision objective de la situation actuelle. Préfacé par Hervé Hasquin, ce travail est destiné à tout un chacun qui veut analyser le fait dans sa globalité et avec objectivité.
Si louvrage doit avoir une ligne directrice, cest celle de ne pas verser dans les lieux communs. La brièveté du texte empêche cependant les auteurs de faire montre dexhaustivité. Les grands tournants économiques et politiques qui ont rythmé la Belgique depuis sa création jusquà nos jours éclairent le phénomène migratoire et permettent au lecteur den cerner lévolution et la relativité. Si lon peut regretter labsence dune structuration explicite, après lecture, on dégagera trois époques articulées autour de deux dates charnières, 1945 et 1974. Au sortir de la Première Guerre mondiale, la politique dimmigration de la Belgique sera étroitement liée au besoin de main-duvre de lindustrie nationale. La législation belge est déjà claire et vise « à limiter lentrée des étrangers au cours dune période où le nombre de chômeurs saccroît ». Mais le premier tournant significatif de la politique belge est celui de limmédiat après-guerre. En 1945, la Belgique doit se reconstruire, gagner la « bataille du charbon ». Des conventions bilatérales marqueront dès lors une immigration « structurelle » en Belgique. En 1946, avec lItalie afin de palier le manque douvriers dans le secteur charbonnier, et de 1956 à 1970 dans dautres secteurs économiques avec lEspagne, la Grèce, le Maroc, la Turquie, la Tunisie, lAlgérie et la Yougoslavie. Une politique de regroupement familial verra le jour. Elle permettra un relatif rétablissement démographique du pays, mais lui donnera aussi une valeur plus attractive. Laccent est mis sur la variabilité de la politique migratoire belge qui oscille entre une réglementation sévère après le « crac » de 1929 et un « laisser-faire migratoire » au début des années 60. En 1967, le législateur uniformisera les flux dentrée dimmigrés par rapport aux besoins économiques. Cette législation tient compte dun fait nouveau, la construction européenne qui prévoit la libre circulation des travailleurs. Une distinction se fera donc au niveau légal entre les travailleurs immigrés issus de la communauté et les autres. Pour clore cette période, « le premier août 1974, par simple décision du Conseil des ministres, le gouvernement décide de limiter rigoureusement les nouvelles entrées aux qualifications non disponibles dans le pays. Cette décision gouvernementale qui sapparente à larrêt officiel de limmigration saccompagne dune politique de régularisation des étrangers séjournant clandestinement en Belgique » Limmigration changera de facto pour ne plus concerner que certaines tranches précises : rassemblement familial, étudiants, personnes hautement qualifiées et individus issus de la Communauté européenne. Les flux migratoires vont cependant se poursuivre par le biais des demandes dasile et par celui des travailleurs illégaux. Les auteurs nous font dès lors une présentation de la situation actuelle. En termes dintégration, de politique dasile, de régularisation, de scolarisation, durbanisation et de préjugés. La société belge sest modifiée par le biais de cette immigration, ne serait-ce que sur les plans démographiques et économiques. Au vu de ce récapitulatif, les auteurs tirent comme conclusion : « La Belgique et lEurope continueront dêtre des terres dasile et dimmigration mises en place. La mobilité humaine est une dimension centrale du siècle qui commence. Dès lors, la société belge est amenée à se bigarrer davantage. Sy préparer dans un état desprit positif et serein est la meilleure façon de se donner les moyens de consolider la démocratie multiculturelle de demain ». |
Disponible en ligne : | Non |
Origine : | Collection "Citoyens du monde" |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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314.7 MAR | Livre | Louvain-la-Neuve | Sciences sociales | Prêt autorisé Disponible |