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Titre : | Douleurs chroniques à composante neuropathique chez les patients cancéreux (2024) |
Auteurs : | Yassine Samouh ; Waleed Ali Ahmed Abdulkareem ; Ibrahim Sbai El Otmani ; Sanae Derfoufi ; Adnane Benmoussa ; Houda Filali |
Type de document : | Article |
Dans : | Douleurs (Vol. 25, n° 1, Février 2024) |
Article en page(s) : | p. 17-25 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.douler.2023.11.007 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Douleur chronique ; Enquêtes et questionnaires ; Maroc ; Névralgie ; Oncologie médicale ; Tumeurs |
Résumé : |
Introduction : La douleur chronique à composante neuropathique constitue un problème clinique important chez les patients cancéreux, et elle peut détériorer leur qualité de vie globale. Néanmoins, celle-ci reste souvent sous-traitée. Notre objectif est détudier la prévalence des douleurs chroniques à composante neuropathique, ainsi que leur gestion thérapeutique et leur impact sur la qualité de vie.
Méthodes : Il sagit dune étude transversale monocentrique menée au sein du service doncologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca au Maroc. La population de létude est composée de 328 « patients cancéreux ». Les patients présentant des douleurs chroniques ont été identifiés en leur posant deux questions pendant au moins trois mois, sur la présence de douleurs quotidiennes. Brief Pain Inventory-Short Form (BPI-SF) est utilisé pour évaluer dune part lintensité de la douleur et dautre part linterférence de la douleur avec la qualité de vie. Le questionnaire DN4 (Douleur Neuropathique 4 questions) a été utilisé pour déterminer la présence des douleurs neuropathiques chez les participants à létude. Résultats : La prévalence globale de la douleur chronique était de 34,4 % (n =113). Les caractéristiques neuropathiques étaient présentes chez 29 de ces patients, avec une prévalence de 25,6 %. Telles que mesurées par BPI-SF, et par rapport aux patients souffrant de douleur chronique sans caractéristiques neuropathiques, nous avons constaté que la douleur neuropathique interférait plus gravement avec la qualité de vie (4,9±1,8 contre 3,9±2,1). Ainsi, la qualité de vie globale se dégrade significativement chez les patients souffrant de douleur neuropathique (p Conclusion : La douleur na pas été gérée de manière adéquate dans notre population détude, et les médicaments ciblant la douleur neuropathique nont pas été largement utilisés. Par conséquent, de nouvelles stratégies de gestion de ce type de douleur doivent être mise en uvre afin daméliorer la qualité de vie des patients. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1644439 |