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Titre : | Traitement pharmacologique de létat de stress post-traumatique: analyse dune population en Suisse et comparaison avec les recommandations internationales (2023) |
Titre original: | Use of pharmacological treatment for posttraumatic stress disorder: Analysis of a psychiatric population in Switzerland and comparison with international guidelines |
Auteurs : | Fabrice Montavon ; Frederik Vandenberghe ; Chin B. Eap |
Type de document : | Article |
Dans : | L'Encéphale (Vol. 49, n°5, Octobre 2023) |
Article en page(s) : | p. 446-452 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.encep.2022.03.011 |
Langues: | Français ; Anglais |
Descripteurs : |
HE Vinci Antidépresseurs ; Benzodiazépines ; Prescription ; Recommandation pour la pratique clinique ; Traitement médicamenteux ; Troubles de stress post-traumatique |
Résumé : |
Il existe plusieurs recommandations internationales concernant le traitement de létat de stress post-traumatique (ESPT). Cependant, leur utilisation dans la pratique clinique reste rarement évaluée. Nous avons comparé les prescriptions pharmacologiques effectuées dans un centre public suisse avec les recommandations internationales.
Étude rétrospective sur dossier des prescriptions pharmacologiques effectuées entre 2005 et 2015 chez des patients adultes avec un état de stress post-traumatique sans autre comorbidité. Les traitements présents à lentrée et à la sortie dunités ambulatoires et hospitalières ont été pris en compte. Nous avons analysé différentes classes de traitements, dont les antidépresseurs, les antipsychotiques, les stabilisateurs dhumeur (antiépileptiques), les benzodiazépines et leurs analogues. Résultats Cinquante-deux patients ambulatoires et 21 patients hospitalisés ont rempli les critères dinclusion. À lentrée, 47 % des patients avaient un traitement pharmacologique. Parmi ceux-ci, 47 % avaient un ou plusieurs antidépresseurs, principalement escitalopram (31 %, n = 5) ou citalopram. À la sortie, 68 % des patients avaient un traitement pharmacologique, parmi lesquels 76 % avaient au moins un antidépresseur, principalement escitalopram (34 %, n = 13) ou mirtazapine (21 %, n = 8). La comparaison avec les recommandations du Département de la défense américaine et des vétérans (VA/DoD) montre 19 % de concordance à ladmission (sertraline, fluoxétine, paroxétine, venlafaxine) et 26 % à la sortie. Nous avons constaté également la présence de benzodiazépines (62 % à ladmission et 50 % à la sortie), dantipsychotiques (12 % et 22 %), danalogues aux benzodiazépines (zolpidem, zopiclone: 15 et 40 %) et quelques prescriptions de prégabaline (n = 4). Les cliniciens ont prescrit fréquemment des antidépresseurs pour lESPT, comme recommandé. Toutefois, la plupart des antidépresseurs utilisés ne correspondaient pas aux recommandations. Les prescriptions de benzodiazépines et analogues restaient fréquentes, bien que non-recommandées. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0013700622001245 |