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Titre : | Dispositifs de dépistage des infections sexuellement transmissibles à domicile : quelle prise en compte des populations LGBT ? (2022) |
Auteurs : | Delphine Rahib ; Nathalie Lydié |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé Publique (Vol. 34, HS2, 2022) |
Article en page(s) : | p. 179-188 |
Note générale : | DOI : https://doi.org/10.3917/spub.hs2.0179 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Diagnostic ; Identité de genre ; Maladies sexuellement transmissibles ; Minorités sexuelles ; Santé sexuelle ; Télémédecine |
Mots-clés: | Dépistage anonyme |
Résumé : |
Introduction : Chaque jour, dans le monde, plus dun million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible, asymptomatique dans la majorité des cas. En France, leur dépistage est majoritairement réalisé dans les laboratoires de biologie médicale, privés ou publics, sur ordonnance dun·e professionnel·le. Le recours à ces tests fait cependant lobjet de nombreux freins structurels et sociaux pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans (LGBT), que les dispositifs dauto-prélèvement à domicile semblent pouvoir lever en partie. Au travers dune revue de dispositifs existants, la prise en compte des besoins et spécificités des minorités sexuelles dans le déploiement de ces interventions a été étudiée.
But de létude : Décrire la prise en compte des besoins et spécificités des populations dhommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), de femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes (FSF) et trans par les dispositifs de dépistage en ligne. Résultats : Neuf dispositifs ont été identifiés dont huit sont mis en uvre dans des pays anglo-saxons. Linformation sur lorientation sexuelle nest pas systématiquement rapportée. Les personnes transgenres, lorsquelles sont identifiées, constituent rarement un groupe assez nombreux pour faire lobjet danalyses. Les infections recherchées se restreignent aux infections à Chlamydia trachomatis (CT) et gonocoques (Neisseria gonorrhoeæ [NG]) pour trois dispositifs et au virus de limmunodéficience humaine (VIH) pour un dispositif. Cinq offrent un dépistage comprenant CT, NG, VIH et un offre la recherche de lhépatite C. Conclusions : En complément des offres physiques, les offres de dépistage par auto-prélèvement pensées particulièrement pour les HSH gagneraient à être promues auprès des FHF et à intégrer une offre de santé sexuelle en ligne plus vaste. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2022-HS2-page-179.htm |