Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Hormonothérapie injectable et réduction des risques : pratiques, difficultés, santé des personnes trans en France (2022) |
Auteurs : | Sara Jaafar ; Magally Torres-Leguizamon ; Catherine Duplessy ; Michael Stambolis-Ruhstorfer |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé Publique (Vol. 34, HS2, 2022) |
Article en page(s) : | p. 109-122 |
Note générale : | DOI : https://doi.org/10.3917/spub.hs2.0109 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Hormonothérapie substitutive ; Inégalités de santé ; Injections ; Prise de risque ; Risque ; Transsexualisme |
Résumé : |
Introduction : Les pratiques relatives à lobservance des hormonothérapies substitutives chez les personnes trans sont peu étudiées. Pour une grande partie de ces personnes, lhormonothérapie est administrée par voie parentérale. Or lindisponibilité de certains traitements en France, associée à une prise en charge institutionnelle défaillante, éloigne les injecteur·rice·s du système de soin et favorise des pratiques dinjection potentiellement à risques. Suite à une augmentation notable du nombre de personnes trans dans sa file active, lassociation Safe, coordinatrice du dispositif de réduction des risques à distance en France, a mené une étude descriptive transversale de décembre 2020 à février 2021 à laide dun questionnaire en ligne, complété anonymement et en autonomie.
But de létude : Lobjectif est de mieux connaître le profil des personnes trans injectrices et leurs pratiques dinjection. Résultats : Nous avons pu observer quune proportion notable dinjecteur·rice·s trans ne bénéficiait pas daccompagnement professionnel, aussi bien pour lobtention du traitement que pour réaliser linjection. Cette situation peut mener à certains mésusages du matériel comme le partage ou la réutilisation de celui-ci, qui présentent des risques non négligeables pour la santé. Cela est dautant plus vrai pour les injecteur·rice·s dont le traitement nest pas accessible légalement et qui se fournissent via des marchés parallèles. Cette étude souligne également limportance des associations dauto-support pour accompagner la transition. Conclusions : Nous proposons donc la mise en uvre dune politique de réduction des risques, adaptée aux pratiques des personnes trans, afin de mieux accompagner cette population et déviter lapparition de problèmes de santé importants comme linfection par le virus de limmunodéficience humaine. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2022-HS2-page-109.htm |