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Titre : | Place de lempathie dans lémergence de comportements agressifs en milieu scolaire (2022) |
Auteurs : | Leila Hammami, Auteur ; Melek Hajri, Auteur ; Zeineb Abbes, Auteur ; Selima Jelili, Auteur ; Soumeyya Halayem, Auteur ; Maha Hafnaoui, Auteur ; Radhouen Fakhfakh, Auteur ; Asma Bouden, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 70, n°8, Décembre 2022) |
Article en page(s) : | p. 436-440 |
Note générale : | Doi : 10.1016/j.neurenf.2022.05.009 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Empathie ; Enfant agressif ; Établissements scolaires |
Résumé : |
Introduction
Lagressivité suscite un intérêt croissant en raison de sa fréquence et de sa gravité. Il a été suggéré quil existe un lien entre lempathie et le comportement agressif. Lobjectif de notre travail était de chercher le lien entre lagressivité chez lenfant dâge scolaire et lempathie cognitive et affective. Méthodes Il sagissait dune étude descriptive transversale et rétrospective ayant concerné 200 enfants scolarisés de la quatrième à la sixième année dans trois écoles du gouvernorat de Manouba. Lévaluation de lempathie a été réalisée par les échelles « Basic empathy scale children » et « Griffith Empathy Measure ». Lévaluation des comportements agressifs a été effectuée à laide du « Child Behavior Checklist ». Nous avons rajouté deux questions évaluant la position de lenfant dans une bagarre. Résultats Lâge moyen était de 9,98± à 0,8 ans, avec sex-ratio de 1,04. Concernant la relation entre les comportements agressifs au Child Behavior Checklist et lempathie, lassociation négative était significative pour lempathie affective et totale calculées par le Basic empathy scale children (p respectifs de 0,007 et 0,03). Selon les parents, la moyenne de lempathie totale et de lempathie cognitive étaient plus élevées chez les enfants défenseurs, suivis des enfants agressés, agresseurs et enfin neutres. Les différences étaient significatives (p respectivement de 0,03 et de 0,01). Les enfants ayant répondu être des défenseurs avaient la plus grande moyenne dempathie totale et dempathie cognitive. Les agresseurs avaient les moyennes les plus basses. La différence était significative pour lempathie totale, cognitive et affective (p respectifs ≤10-3, de 0,004 et ≤10-3). Conclusion Il ressort de notre travail que le manque dempathie joue un rôle important dans la genèse de lagressivité. Ainsi, il serait licite de mettre en place différentes actions préventives qui permettraient daméliorer la capacité dempathie des enfants, et lutter ainsi contre lagressivité chez les enfants scolarisés. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1557654 |