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Titre : | PalliHAD : létude du parcours de fin de vie en hospitalisation à domicile en Île-de-France (2023) |
Auteurs : | Marc Poterre ; Nicolas Gandrille ; Bénédicte Bellart ; Sylvie Hullot ; Pascale Fouassier ; Roselyne Ravon ; Eulalie Nziuki ; Agnès Delattre ; Jean-Marie Gomas |
Type de document : | Article |
Dans : | Médecine palliative (Vol. 22, n° 2, Mars 2023) |
Article en page(s) : | p. 77-83 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Accompagnement de la fin de la vie ; Aidants ; Hospitalisation à domicile ; Soins à domicile ; Soins palliatifs |
Résumé : |
Objectifs : Les patients en soins palliatifs sont souvent pris en charge en Hospitalisation à domicile (HAD), mais peu de données existent sur ce mode de prise en charge. Notre objectif était détudier ce parcours sur une grande série de patients.
Patients, matériel et méthodes : Trois cents patients admis consécutivement dans notre HAD pour soins palliatifs ont été suivis jusquau décès ou 1 an. Résultats : Quarante pour cent décèdent le 1er mois et 75 % dans les 3 mois. Quarante-cinq pour cent décèdent à domicile et 55 % à lhôpital. Trente-quatre pour cent des patients nont jamais été réhospitalisés avant leur décès à domicile et 34 %, seulement pour leur hospitalisation terminale. Les symptômes les plus fréquents de la dernière semaine de vie étaient : douleur 44 %, encombrement bronchique 37 %, dyspnée 34 %, angoisse 30 %. Au total, 91 % des familles acceptaient la perspective dun décès à domicile, mais 60 % ont exprimé clairement leur inquiétude à affronter la fin de vie au domicile. Conclusions : Les patients admis en HAD pour SP le sont en général tardivement. La grande majorité des patients ne fait pas dallers-retours entre lHAD et lhôpital. Les patients décédés à lhôpital y sont retournés pour symptômes incontrôlés, AEG ou par choix, en passant encore trop souvent par les urgences. Les patients décédés à domicile avaient massivement exprimé ce choix, soutenus par leur entourage. Douleur et dyspnée sont les plus difficiles à contrôler. Le choix bien accepté de lHAD et du décès à domicile par les aidants saccompagne dun coût élevé en termes psychologiques, doù limportance des soutiens apportés par lHAD au-delà du soin infirmier. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1576092 |