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Titre : | Pratique de la sédation-analgésie dans les services daccueil (2022) |
Auteurs : | R. Okoue Ondo ; G. Edjo Nkilly ; A. Matsanga ; D. Mapali ; V. Sagbo Ada ; C. Igoho ; S. Oliveira ; P. Nze Obiang ; J.M. Mandji Lawson ; R. Tchoua |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal européen des urgences et de réanimation (Vol. 34, n° 4, Décembre 2022) |
Article en page(s) : | p. 173-180 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.jeurea.2022.11.002 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Accueil ; Analgésie ; Gabon ; Kétamine ; Midazolam ; Sédation |
Résumé : |
Introduction : La sédation-analgésie (S-A) pour la réalisation dactes douloureux devrait occuper une place importante dans nos pays, au vu de la fréquence de la pathologie traumatologique. Nous avons donc décidé de réaliser une étude pour évaluer les connaissances théoriques et la réalisation pratique des procédures des S-A dans les différents CHU de Libreville.
Matériel et méthode : Étude transversale multicentrique, prospective, observationnelle sur une période de 3 mois et dans 3 CHU de Libreville. Elle comprenait deux parties, une théorique pour évaluer le niveau de connaissance des médecins exerçant au SAU ; et une autre, pratique, dans laquelle les procédures étaient réalisées et évaluées. Les critères dinclusion étaient : tout médecin exerçant au SAU dans les CHU de Libreville (partie théorique) ; toute personne âgée de plus de 15 ans, devant bénéficier dune S-A (partie pratique). Résultats : Nous avons inclus 44 généralistes (partie théorique) et 40 patients ayant consulté pour une pathologie nécessitant une S-A. Partie théorique : certains médecins généralistes navaient jamais recours à la S-A (21 %). La réduction-contention des lésions orthopédiques était lindication majoritaire. Lassociation Kétamine-Midazolam était administrée dans la moitié des cas, mais en posologie excessive dans près de 90,3 % des cas. Partie pratique : seul 3 % des généralistes surveillaient tous les paramètres vitaux, la durée des sédations étaient très élevée, soit environ une demi-heure dans 35 % des cas et plus de 50min dans 27,5 % des cas. Il ny avait pas deffets secondaires majeurs notables, mis à part les hallucinations dans 31,1 % des cas. Conclusion : Une grande partie des médecins exerçant au SAU nont pas la maîtrise des quelques molécules quils administrent pour la S-A de geste douloureux, et, nappliquent pas les mesures de sécurité élémentaires recommandées par les sociétés savantes. Une formation sur sa pratique, et les mesures de sécurité entourant cette procédure devraient être fournies aux différents médecins exerçant aux SAU. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1567936 |