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Titre : | Stigmatisation des patients atteints dun trouble mental par les internes de médecine générale : une enquête nationale (2023) |
Titre original: | Stigmatisation of patients with mental disorders by medical interns specialising in general practice: A national survey |
Auteurs : | A. Bouyssi ; S. Prebois ; Marie-Eve Rougé Bugat ; Julie Dupouy ; Damien Driot |
Type de document : | Article |
Dans : | L'Encéphale (Vol. 49, n°1, Février 2023) |
Article en page(s) : | p. 65-71 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.encep.2022.06.007 |
Langues: | Français ; Anglais |
Descripteurs : |
HE Vinci Médecine interne ; Service hospitalier de psychiatrie ; Stigmatisation |
Résumé : |
Mesurer le niveau de stigmatisation des patients atteints de troubles mentaux par les internes de médecine générale (MG) français, et évaluer les facteurs pouvant linfluencer.
Une enquête nationale a été réalisée auprès des internes de MG sollicités via leurs associations locales du 10 décembre 2019 au 9 mars 2020. Un auto-questionnaire en ligne a été diffusé. Les attitudes stigmatisantes ont été évaluées au moyen de la version française validée de la Mental Illness Clinicians Attitudes (MICA) proposant un score séchelonnant de 16 à 96 (le plus stigmatisant). Plusieurs covariables ont été recueillies : sociodémographiques, expériences personnelles avec la santé mentale et parcours en santé mentale dans les études. Au total, 389 internes ont répondu. Les femmes étaient majoritairement représentées (71 %) et lâge moyen était de 27 ans (ET ± 2,39). Le score moyen obtenu à la MICA était de 40,64 (ET ± 8,09) pour un score neutre de 56, traduisant des attitudes globalement peu stigmatisantes. Ce score était significativement plus faible chez les femmes, les internes ayant bénéficié dun accompagnement personnel psychiatrique/psychologique et ceux ayant réalisé un stage en psychiatrie. Les internes de MG présentaient des attitudes globalement peu stigmatisantes même si une amélioration devait toujours être recherchée. Cela était vérifié plus particulièrement chez les internes ayant réalisé un stage en psychiatrie durant lexternat. Cette association suggérée devra être étayée par dautres études. Les besoins en santé mentale en soins primaires étaient importants, des interventions éducatives pour diminuer au maximum la stigmatisation seraient opportunes. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0013700622001762 |