Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Facteurs associés aux attitudes discriminatoires des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH en Côte dIvoire (2022) |
Auteurs : | Jean-Claude Guinan ; Viviane Da-Danho ; Guanga David Meless ; Abou Dramane Sangare ; Atta Sébastien Datte ; NZébo Marcellin Nouaman ; Bah Stanislas Kouassi ; Mamadou Samba ; Ramata Bakayoko-Ly |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé Publique (Vol. 34, n° 2, mars-avril 2022) |
Article en page(s) : | p. 255-262 |
Note générale : | DOI : https://doi.org/10.3917/spub.222.0255 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Côte d'Ivoire ; Dentistes ; Discrimination (psychologie) ; Préjugé ; Risque ; VIH (Virus de l'Immunodéficience humaine) |
Résumé : |
Objectifs : Les attitudes discriminatoires (AD) des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des personnes vivant avec le virus de limmunodéficience humaine (PVVIH) peuvent constituer un frein à leur accès aux soins bucco-dentaires. Lobjectif de cette étude était didentifier les facteurs associés aux AD des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des PVVIH en Côte dIvoire.
Méthodes : Une étude transversale a été réalisée chez des chirurgiens-dentistes sélectionnés de façon aléatoire à Abidjan. Les données collectées étaient leurs caractéristiques socioprofessionnelles, leurs connaissances sur le VIH/sida, leurs perceptions et attitudes vis-à-vis des PVVIH et le fait quils aient bénéficié dune formation continue ou sensibilisation sur le VIH/sida. LAD était une variable binaire, définie à partir de la combinaison de quatre critères. Les effectifs et leurs pourcentages ont été calculés pour toutes les variables. Le risque davoir une AD a été estimé par le rapport de cotes. Résultats : Au total, 120 chirurgiens-dentistes dont 43,3 % de femmes et 39,2 % issus du secteur privé ont été enquêtés. Ils ne connaissaient pas les voies de transmission (29,2 %) ni les pathologies bucco-dentaires associées au VIH (62,5 %). Leurs perceptions étaient dominées par la peur dêtre contaminés lors des soins (69,2 %). La fréquence des AD a été estimée à 69,2 %. Les principaux facteurs associés étaient : le sexe (féminin) ; la méconnaissance des pathologies buccales liées au VIH/sida, du risque de transmission du VIH après un accident dexposition au sang (AES) et de lexistence dune loi sur la protection des PVVIH ; la peur dêtre contaminée. Conclusion : Cette étude a révélé que les AD des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des PVVIH en Côte dIvoire résultent principalement dune mauvaise connaissance de la maladie. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2022-2-page-255.htm |