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Titre : | Anxiété et qualité du sommeil dans un échantillon de personnels de santé au Liban pendant lépidémie du Coronavirus (2022) |
Titre original: | Anxiety and sleep quality in a sample of Lebanese healthcare workers during the COVID-19 outbreak |
Auteurs : | Myriam Zarzour ; Charline El Hachem ; Hala Kerbage ; Sami Richa ; Gebrael Saliba ; Elie Haddad ; E. Melki ; Ghassan S. Sleilaty ; Renée Maria Saliby ; Chadi Sabbagh ; Jacques E. Choucair |
Type de document : | Article |
Dans : | L'Encéphale (vol. 48, n°5, Octobre 2022) |
Article en page(s) : | p. 496-503 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.encep.2021.06.016 |
Langues: | Français ; Anglais |
Descripteurs : |
HE Vinci Anxiété ; Coronavirus ; INVENTAIRE D'ANXIETE ETAT TRAIT (STAI-Y) ; Personnel infirmier ; Qualité du sommeil |
Résumé : | Une étude transversale, a été menée afin dévaluer limpact de la pandémie du coronavirus sur le niveau danxiété et la qualité du sommeil du personnel hospitalier dun hôpital universitaire privé impliqué dans la réponse contre la pandémie au Liban, tout en identifiant les facteurs qui pourraient affecter ces symptômes. Lévaluation sest effectuée à laide de questionnaires auto-administrés; un auto-questionnaire qui inclut les données sociodémographiques, la nature du travail exercé à lhôpital, des questions sur les facteurs affectant le niveau de stress, et des questions sur la consommation de substances. Des échelles dauto-évaluation ont été utilisées ; lInventaire danxiété dÉtat-Trait (STAI) pour le dépistage des symptômes anxieux, et lindice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI) pour mesurer la qualité du sommeil. Un total de 628 personnels de santé a répondu au questionnaire. Parmi tous les participants, 503 (81,4 %) étaient des infirmiers/infirmières, 52 (8,4 %) des médecins et 63 (10,2 %) des internes. En ce qui concerne les caractéristiques des participants: 409 (66,2 %) avaient moins de 40 ans, 441 (71,4 %) étaient des femmes, 309 (55 %) étaient mariés, 333 (53,9 %) avaient un seul enfant, 428 (69,3 %) avaient un niveau universitaire, et 591 (95,6 %) ne présentaient pas une histoire psychiatrique. Les moyennes obtenues aux deux échelles étaient de 44,5 au STAI, et de 6,0 au PSQI. Parmi le total des participants, 61,5 % auront un score au STAI supérieur à 40, indiquant des symptômes anxieux modérés à sévères, et 48,4 % auront un score au PSQI supérieur à 5, indiquant une mauvaise qualité de sommeil. Les infirmiers/infirmières diplômés, les internes, les femmes et les participants plus jeunes présentent des scores significativement plus élevés au niveau des deux échelles que les autres catégories de participants. Les participants sans enfants, ceux ayant un niveau académique universitaire, et ceux ayant des antécédents psychiatriques présentent des scores significativement plus élevés uniquement en ce qui concerne la PSQI. Une proportion de 31,2 % de nos participants aura augmenté leur consommation dalcool ou de substances (tabac, caféine, tranquillisants, cannabis ou autres). Parmi les facteurs liés à la COVID-19, le fait davoir des proches touchés par le virus (22,2 %), dêtre excessivement exposé aux médias (12,9 %) et davoir augmenté la consommation de substances/alcool pendant la période de la pandémie (31,2 %) a été associé à des scores significativement plus élevés au niveau des deux échelles dévaluation. Parmi les sources de stress liées à la pandémie rapportées, nous trouvons la peur dêtre infecté ou dinfecter les autres dans 61,7 %, la peur que quelquun de leurs proches soit infecté des 45,6 %, la peur davoir un accès limité aux équipements médicaux dans 17 %, et la perte financière dans 16,3 %. Une analyse de régression logistique multivariée a permis didentifier les facteurs suivants comme étant associés à un risque plus élevé de symptômes anxieux: sexe féminin, jeune âge, mauvaise qualité de sommeil et le fait de vivre avec des personnes âgées. La prévalence de symptômes anxieux et de troubles du sommeil dans notre étude savère supérieure à celles retrouvées dans la littérature, doù la possibilité que nos résultats soient influencés de même par dautres facteurs comme la crise socioéconomique que le Liban traverse. Par ailleurs, létude actuelle a été faite pendant une période où la pandémie était toujours considérée comme « contenue », ce qui peut expliquer labsence de différence entre les soignants exposés directement (travaillant avec des personnes atteintes du virus) et ceux exposés indirectement. Nos résultats contribuent à la meilleure compréhension de létat psychologique des professionnels de santé impliqués dans la réponse aiguë à la pandémie du coronavirus au Liban. Des études prospectives sont nécessaires afin dévaluer le possible impact psychologique à long terme dans cette population. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www-sciencedirect-com.ezproxy.vinci.be/science/article/pii/S0013700621001895#! |