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Titre : | Longueur moyenne des énoncés et emploi de subordonnées chez les enfants dâge scolaire des Premières Nations (2022) |
Titre original: | Mean Length of Utterance and Use of Subordination Among First Nations School-Aged Children |
Auteurs : | Patricia L. Hart Blundon |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue canadienne dorthophonie et daudiologie (RCOA) (Vol. 46, n°3, Aout 2022) |
Article en page(s) : | p. 185-200 |
Langues: | Français ; Anglais |
Descripteurs : |
HE Vinci Amérindiens ; Développement du langageAutres descripteurs Longueur des productions verbales ; Variante de prononciation |
Résumé : | De nombreux enfants des Premières Nations parlent une variante (c.-à-d. un dialecte) de langlais. Les distinctions grammaticales associées aux variantes parlées par les enfants des Premières Nations pourraient avoir un effet sur la longueur moyenne des énoncés. De plus, des observations anecdotiques suggèrent que ces élèves pourraient avoir moins souvent recours à des subordonnées, une caractéristique spécifique à leurs variantes qui affecterait dautant plus la longueur de leurs énoncés. Puisque la longueur moyenne des énoncés et le nombre de subordonnées par phrase sont des informations complémentaires aux tests standardisés et que ces mesures sont fréquemment utilisées pour déterminer la présence dun trouble du langage, il est possible que les enfants parlant des variantes de langlais se voient inutilement attribuer un trouble par des orthophonistes nayant pas conscience des différences entre langlais standard et ses variantes. De plus, comme aucune information concernant lévolution de la longueur des énoncés dune année scolaire à lautre nest disponible pour les enfants parlant une variante de langlais, il est difficile pour les professionnels de léducation de déterminer si le développement du langage dun enfant se situe dans les limites de la normale et si un enfant a besoin dun soutien spécialisé. La présente étude visait ainsi à examiner la longueur moyenne des énoncés et lemploi de subordonnées chez les enfants parlant une variante de langlais. Il a été demandé à 10 enfants dâge scolaire (entre la première et la sixième année) de raconter une histoire quon leur avait précédemment présentée par vidéo. Conformément aux prédictions, les résultats de cette analyse ont révélé que les enfants des Premières Nations avaient des longueurs moyennes des énoncés plus courtes que leurs pairs parlant un anglais plus standard, ce qui est probablement lié aux différences spécifiques de leur variante. Les résultats de cette analyse ont également indiqué que les enfants des Premières Nations employaient moins de subordonnées, suggérant que cette préférence stylistique est une caractéristique de leur variante. De plus, les longueurs moyennes des énoncés de 15 élèves ont été calculées à partir déchantillons de discours recueillis dans une tâche où les enfants étaient invités à raconter une histoire leur ayant été précédemment présentée par vidéo. Les résultats de cette analyse ont indiqué que la longueur des énoncés augmentait de la maternelle à la 7e année. Les résultats de la présente étude invitent à faire preuve de précaution lors de lutilisation de normes sappuyant sur langlais standard pour comprendre le développement du langage des enfants parlant une variante de langlais à laide de la longueur moyenne des énoncés et du nombre de subordonnées par phrase. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://cjslpa.ca/detail.php?ID=1309&lang=en |