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Titre : | Le syndrome de renutrition inapproprié (SRI) : quelles spécificités chez les patients dénutris souffrant danorexie mentale ? Revue de la littérature [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | D.C. Sanchez ; M. Dicembre ; V. Damas ; M. Duquesnoy ; L. Lachkar ; J.-C. Melchior ; M. Hanachi |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S41 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
Le syndrome de renutrition inappropriée (SRI) est une complication rare mais potentiellement mortelle qui peut être observée à linitiation de la renutrition chez les patients atteints danorexie mentale (AM). Lobjectif de cette revue était dévaluer la prévalence, les facteurs cliniques et biologiques associés, les outils de prévention et le traitement du SRI chez les patients souffrant dAM. Matériel et méthodes Conformément aux directives PRISMA, nous avons effectué une revue systématique de la littérature anglaise entre octobre 2008 et mars 2021. Les bases de données PubMed et Embase ont été utilisées pour rechercher les études liées au SRI et à lAM. Résultats et analyse statistique Parmi 140 études, 19 répondaient aux critères de recherche. Les études sélectionnées étaient principalement observationnelles ou rétrospectives (17 études), une seule était expérimentale. Lâge des patients variait de 10 à 78 ans et lIMC de 10 à 16 kg/m2 (6 études incluaient des patients de moins de 16 ans). Le taux de prévalence du RS variait de 0 % à 10 %. Les principaux signes cliniques étaient des troubles cardiaques, digestifs et neurologiques. Les principales anomalies biologiques associées au SRI étaient lhypophosphorémie, lhypokaliémie, lhypoglycémie et lhypertransaminasémie. Les protocoles de prévention et de prise en charge du SRI différaient dune étude à lautre, en fonction de la sévérité de la dénutrition évaluée par lIMC. Les apports initiaux de réalimentation orale ou dassistance nutritionnelle variaient entre 10 kcal/kg/jour et 30 kcal/kg/jour. Une supplémentation en phosphore, vitamines et oligoéléments était utilisée pour la prévention du SRI. Conclusion Les patients atteints dAM sont à risque de développer un SRI, en particulier ceux souffrant de dénutrition chronique et sévère. Un apport calorique initial faible associé à une supplémentation en micronutriments peut réduire ce risque. Dautres études prospectives sont nécessaires pour identifier les facteurs de risque et les critères diagnostiques consensuels. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221003137 |