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Titre : | Lalbuminémie à lentrée en SSR orthogériatrique : un facteur pronostique de récupération fonctionnelle après fracture de lextrémité supérieure du fémur ? [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | I. Lombard ; M. Martinez-Caballero ; N. Camsonne-Pioline ; Judith Cohen-Bittan ; J. Boddaert ; F. Lecomte ; A. Meziere |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S44 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
La fracture de lextrémité supérieure du fémur (FESF) chez les personnes âgées a des répercussions importantes sur le niveau dautonomie des sujets âgés à lorigine dun transfert en soins de suite et réadaptation (SSR). La dénutrition protéino-énergétique (DPE) est fréquente chez les patients avec FESF en étant un facteur de risque et par le contexte postopératoire avec lhypercatabolisme et la baisse des apports. Lalbuminémie indépendamment de sa valeur nutritionnelle, est un facteur pronostique de récupération fonctionnelle après FESF. Lobjectif de cette étude est dévaluer limpact de lalbuminémie en postopératoire à lentrée en SSR orthogériatrique sur le niveau de récupération fonctionnelle en sortie de SSR après fracture de lextrémité supérieure du fémur. Matériel et méthodes Nous avons analysé rétrospectivement dans la base de données OrthoGerontolRehab de mai 2012 à juillet 2018 les patients avec FESF hospitalisés en SSR orthogériatrique à lhôpital Charles-Foix (Ivry s/Seine, 94). Les patients ont été classés en 2 groupes selon leur albuminémie à ladmission en SSR : ≥ 30 g/dL considérés comme non dénutris ou dénutris modérés et Résultats et analyse statistique Les 295 patients avec FESF analysés étaient âgés de 86,9 ± 5,8 ans, dont 81,4 % de femmes, avec un score MMSE à 21 ± 5,8 et un score ADL pré-fracture à 4,65 ± 1,6. Lalbuminémie à ladmission en SSR était de 28,5 ± 3,7 g/dL avec 59 % de sujets dénutris sévères et 41 % de non dénutris ou modérément dénutris. Les patients dénutris sévères résidaient davantage à domicile avant fracture (p = 0,037), ont plus bénéficié de la mise en place dune prothèse (p = 0,013), avaient un dosage de CRP plus élevé (p = 0,0001) et étaient plus nombreux à avoir 3 complications médicales ou plus en SSR (p = 0,026), que les sujets non dénutris ou modérément dénutris. À leur entrée en SSR, les patients dénutris sévères étaient davantage en perte dautonomie en termes de score ATIH comme de GIR (p = 0,025 et p = 0,009, respectivement). À la sortie de SSR, 66,4 % des patients étaient encore considérés comme modérément ou très dépendants selon le score moteur ATIH, et 87,1 % étaient encore dépendants en étant classés GIR 1 à 4. Les patients dénutris sévères intégraient davantage un EHPAD en sortie de SSR (p = 0,037) sans observer de différence de DMS, et quittaient lhôpital en étant plus dépendants en termes dATIH (p = 0,002) et une tendance en termes de GIR (p = 0,0508), que les sujets dénutris ou modérément dénutris, mais sans quil soit observé une différence significative de gain de récupération dautonomie entre les deux groupes. Conclusion Les sujets avec une albuminémie à lentrée en SSR |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221003198 |