Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Évolution de la corpulence dadultes français au cours du confinement lié à la COVID-19 : quelles explications ? [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | A. De Reviers ; A. Helme-Guizon ; C. Moinard ; Catherine Féart |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S31 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
Le confinement lié à la pandémie COVID-19 a créé une situation exceptionnelle conduisant à profondément modifier nos modes de vie. Les premières études transversales à lissue du 1er confinement indiquaient une augmentation du poids moyen des Français en général. Lobjectif de ce travail longitudinal a été détudier quels facteurs de mode de vie étaient associés à lévolution de la corpulence dadultes français à lissue du 1er épisode de confinement. Matériel et méthodes Un questionnaire diffusé via les médias sociaux a permis dévaluer de manière auto-déclarative, lalimentation, lactivité physique, lanxiété, le mode de vie, la situation professionnelle et les données anthropométriques des participants en mars et en juin 2020. Les participants inclus dans cette analyse ont tous répondu à chaque vague de questionnaires. Des analyses de régression logistique multivariées ont permis dévaluer quels facteurs de mode de vie étaient associés à un changement de 0,5 points dIMC (« gain » +0,5 point, « perte » −0,5 point) après 2 mois de confinement (présenter un IMC stable (pas plus de ±0,5 point décart entre les 2 enquêtes) étant choisi comme référence). Résultats et analyse statistique Léchantillon détude était constitué de 593 individus de 42 ans en moyenne [ET 15 ans], et 69 % de femmes. À linclusion, 24,3 % des participants étaient en surpoids (IMC > 25 kg/m2), et 6,3 % présentaient une corpulence maigre (IMC Conclusion Cette analyse longitudinale suggère que : les personnes initialement de corpulence maigre ont une probabilité plus faible de présenter une variation de ± 0,5 point dIMC ; les personnes initialement en surpoids ont une probabilité plus faible de présenter un gain de + 0,5 point dIMC ; lobésité initiale nest associée ni à la perte ni au gain de 0,5 point dIMC à la fin du confinement. Dans ce contexte particulier, le facteur principal associé aux modifications de corpulence sur un délai de 2 mois serait le statut initial dIMC des participants. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221002934 |