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Titre : | Alimentation et risque dinfection par le SARS-CoV-2 : étude prospective dans la cohorte NutriNet-Santé [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | M. Deschasaux-Tanguy ; B. Srour ; L. Bourhis ; N. Arnault ; N. Druesne-Pecollo ; Y. Esseddik ; F. Szabo De Edelenyi ; J. Allègre ; B. Allès ; Valentina A. Andreeva ; J. Baudry ; L.K. Fezeu ; P. Galan ; C. Julia ; E. Kesse-guyot ; S. Peneau ; S. Hercberg ; Nathalie Bajos ; G. Severi ; M. Zins ; X. De Lamballerie ; F. Carrat ; M. Touvier |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S34 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
Lalimentation apporte les nutriments essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire et de nombreuses hypothèses suggèrent ainsi un rôle de la nutrition dans la prévention de la COVID-19. Toutefois, il nexiste pas à notre connaissance de données prospectives à ce sujet. Notre objectif était donc détudier les associations entre lalimentation et le risque dinfection par le SARS-CoV-2 dans une large population dadultes. Matériel et méthodes Notre étude est conduite dans la cohorte française NutriNet-Santé (20092020). La séroprévalence danticorps anti-SARS-CoV-2 a été évaluée à partir de tests ELISA sur des gouttes de sang séchées. Les apports alimentaires ont été estimés à partir denregistrements alimentaires de 24 h (au moins 6) disponibles dans les 2 ans précédents le début de la pandémie de COVID-19 en France (février 2020). Des modèles de régression logistiques multiajustés ont été utilisés pour les analyses. Résultats et analyse statistique 7766 adultes (70,3 % femmes, âge moyen : 60,3 ans) ont été inclus, parmi lesquels 311 étaient positifs pour les anticorps anti-SARS-CoV-2. Les apports alimentaires en vitamine C (OR pour 1 écart-type = 0,86 (0,750,98), p = 0,02), vitamine B9 (OR = 0,84 (0,720,98), p = 0,02), vitamine K (OR = 0,86 (0,740,99), p = 0,04), fibres (OR = 0,84 (0,720,98), p = 0,02), et en fruits et légumes (OR = 0,85 (0,740,97), p = 0,02) étaient associés à un moindre risque dinfection par le SARS-CoV-2. À linverse, les apports alimentaires en calcium (OR = 1,16 (1,011,35), p = 0,04) et produits laitiers (OR = 1,19 (1,061,33), p = 0,002) étaient associés à un risque accru. Aucune association na été détectée avec les autres groupes daliments, nutriments ou profils alimentaires testés. Conclusion Des apports alimentaires plus élevés en fruits et légumes et, de manière cohérente en vitamine C, folate, vitamine K et fibres étaient associés à une moindre susceptibilité à linfection par le SARS-CoV-2. Au-delà de son rôle établi pour la prévention des maladies chroniques, lalimentation pourrait donc aussi contribuer à prévenir certaines maladies infectieuses comme la COVID-19. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221002995 |