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Titre : | Les traits psychologiques positifs sont associés aux changements de comportement alimentaire liés au confinement du COVID-19 dans la cohorte NutriNet-Santé [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | M. Robert ; M. Deschasaux-Tanguy ; R. Shankland ; N. Druesne-Pecollo ; Y. Esseddik ; F. Szabo De Edelenyi ; J. Baudry ; P. Galan ; S. Hercberg ; M. Touvier ; S. Peneau |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S87 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
La propagation du coronavirus (COVID-19) a eue pour conséquence la mise en place de mesures strictes de confinement, ayant entraîné des changements dans les comportements alimentaires. Les traits psychologiques sont des déterminants bien connus du comportement alimentaire. Lobjectif de cette étude était donc détudier les associations entre les traits psychologiques positifs et les changements dans le grignotage et la consommation de groupes alimentaires pendant la période du confinement. Méthodes En 2016, les niveaux doptimisme, de résilience, destime de soi, de satisfaction de la vie, de pleine conscience et de maîtrise ont été mesurés chez 33 766 adultes de la cohorte NutriNet-Santé. Le grignotage et la consommation de groupes daliments ont été évalués en avrilmai 2020. Lassociation entre les traits psychologiques et les changements dans le grignotage et la consommation de groupes alimentaires a été évaluée à laide de régressions logistiques, ajustées sur les caractéristiques sociodémographiques et le mode de vie, lanxiété et la symptomatologie dépressive. Résultats Les participants présentant des niveaux plus élevés doptimisme, de résilience, destime de soi, de satisfaction de la vie, de pleine conscience ou de maîtrise étaient moins susceptibles davoir des changements dans leur comportement de grignotage et leur consommation de divers groupes alimentaires. Conclusion Les personnes présentant des niveaux de traits psychologiques plus élevés ont été moins affectées par le confinement en termes de comportement alimentaire, alors que les personnes ayant des niveaux plus faibles ont montré des changements favorables et défavorables dans leur comportement alimentaire global. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221004064 |