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Titre : | Nutrition artificielle en soins intensifs : évaluation des pratiques professionnelles [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | A. Mehrez ; A. Majdoub ; O.K. Sallem ; H. Attia ; M. Ouaz |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S58 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
Malgré les nombreuses recommandations de pratique clinique publiées pour optimiser lassistance nutritionnelle artificielle des patients hospitalisés en soins intensifs et la disponibilité de ces directives, on assiste à des variations considérables dans les pratiques, démontrant labsence de mise en place des règles de bonnes pratiques au profil de patient. Dans ce travail on se propose dévaluer les pratiques de nutrition artificielle dans des unités de soins intensifs tunisiennes afin de déterminer lécart entre ces pratiques et les recommandations et de pouvoir planifier des mesures correctives. Matériel et méthodes Les informations ont été recueillies grâce à une enquête réalisée auprès de 105 réanimateurs comportant des spécialistes certifiés et des résidents. Résultats et analyse statistique Lanalyse des données montre que certaines recommandations étaient mal suivies comme : lutilisation de la calorimétrie indirecte (20 %), lutilisation des scores de dépistage de la malnutrition (25,7 %), ladaptation de losmolarité adéquate à la voie daccès veineux choisie (33,3 %), lévaluation des dépenses énergétique (49,5 %), lélimination des contre-indications de linitiation nutritionnelle (50 %), la fixation dune cible calorique optimale (54. 3 %), la nutrition entérale précoce (58,1 %), lévaluation de létat nutritionnel par la mesure du poids et le calcul de lIMC (59 %) et ladministration de prokinétiques en cas dintolérance gastro-intestinale (61 %). Nous trouvons aussi quune nutrition continue a été adoptée par la plupart des répondants (87,6 %), alors que lalimentation intermittente na été notée que par une partie des anesthésistes résidents (p = 0,01). La voie veineuse centrale était considérée comme le premier choix par 74,3 % des répondants. Des connaissances floues concernant les indications de la nutrition parentérale ont étaient rapportés. Vingt et un pour cent des répondants ne connaissait pas le syndrome de renutrition inapproprié. Aucune adaptation nutritionnelle na été rapportée dans 63,8 % des cas en cas dinsuffisance rénale aiguë et dans 55,2 % des cas en cas de septicémie sévère. Concernant la prise en charge nutritionnelle du patient obèse : 32,4 % ont opté pour un régime hypocalorique hyperprotéiné et 10,7 % ont déclaré avoir des connaissances limitées sur les particularités de la prise en charge des patients obèses. Par ailleurs, quelques différences ont été notées entre les anesthésistes et les réanimateurs médicaux. Des différences significatives entre les pratiques des médecins résidents et des seniors sont également mentionnées : la mesure du poids et le dépistage de la malnutrition étaient plus rapportés chez les médecins juniors (p = 0,04 et p = 0,022 respectivement), tandis que les médecins seniors insistaient davantage sur la nutrition entérale précoce (p = 0,004) et la nutrition entérale continue (p = 0,048). Conclusion Ladhésion aux recommandations était faible. Lassistance nutritionnelle sest avérée parfois sporadique et des particularités de la prise en charge nutritionnelle ont été ignorées. Afin de parvenir à une pratique adéquate des recommandations, nous insistons sur des programmes de formation et dassistance et surtout une implication multidisciplinaire. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221003460 |