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Titre : | Étude de la sarcopénie selon les critères de masse, de force et de fonction musculaire, au diagnostic de cancer du pancréas : impact sur la survie [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | C. Salacroup ; C. David ; Philippe Fayemendy ; B. Misset ; M. Migolatiev ; S. Bonhommo ; C. Bonnet ; N. Calmel ; L. Charron ; A. Rouchaud ; E. Deluche ; P. Jésus |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S60 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
Au cours du cancer du pancréas, cancer au pronostic sombre, une sarcopénie peut apparaître rapidement avec un probable impact négatif sur son évolution. Aucune étude na étudié la sarcopénie au cours de ce cancer selon les critères définis (masse, force et fonction musculaire). De nombreuses études définissent une sarcopénie uniquement selon lindice de muscle squelettique (IMS) avec le scanner en coupe L3. Un IMS bas est retrouvée dans 19 à 65 % des cancers du pancréas. Les objectifs de notre travail étaient détudier au diagnostic de cancer du pancréas, la prévalence de la sarcopénie avec un critère de masse, de force et de fonction musculaire, ainsi que son impact sur la survie. Matériel et méthodes Des patients avec un diagnostic de cancer du pancréas ont eu des évaluations nutritionnelles à 1 semaine du diagnostic et avant tout traitement. Le scanner avec coupe L3 pour mesure de lIMS était réalisé 2 semaines avant lévaluation nutritionnelle. Celle-ci comprenaient la mesure du poids, de lIMC, de lalbumine et de la CRP, de la dépense énergétique de repos (DER) en calorimétrie indirecte, de langle de phase en impédancemétrie, de la force de préhension (HGS) par dynamométrie et de la vitesse de marche sur 4 m. La sarcopénie était définie par un IMS Résultats et analyse statistique De février 2020 à août 2021, 49 patients ont été évalués avec un âge de 70,1 ans, un sex-ratio H/F de 1,6. LIMC étaient de 23,8 kg/m2 avec une perte de poids de 9,9 % par rapport au poids habituel et 63,3 % de dénutrition. Une sarcopénie était présente dans 24,5 % des cas et sévère dans 18,4 % des cas. Les patients sarcopéniques avaient une albuminémie plus basse (29,4 g/l vs 35,3 g/L, p = 0,04) avec une tendance à état inflammatoire plus important (CRP à 40 mg/l vs 9 mg/L, p = 0,06) et à une variation de DER plus haute (+14,9 % vs +4,8 %, p = 0,08) et un angle de phase en impédancemétrie plus bas (3,9° vs 4,5°, p = 0,01) que les non sarcopéniques. Les patients avec uniquement un IMS bas avait une tendance à un risque augmenté de décéder (HR = 5,2, p = 0,08). En revanche, en utilisant tous les critères, les patients sarcopéniques et sarcopéniques sévères au diagnostic avaient un risque significativement augmenté de décéder (HR = 3,3, p = 0,035 et HR = 3,6, p = 0,027, respectivement). Conclusion Une sarcopénie était retrouvée chez un quart des patients avec cancer du pancréas que nous avons évalués. Il est indispensable en plus de lévaluation de la masse musculaire par scanner de mesurer aussi la force et la fonction musculaire de ces patients (mesures simples et peu onéreuses) afin dobjectiver une sarcopénie. En effet, la présence dune sarcopénie au diagnostic impacte fortement la survie de ces patients. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221003514 |