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Titre : | Impact du curage ganglionnaire cervical dans la prise en charge par chimioradiothérapie exclusive des cancers de loropharynx de stade N2-3 : étude observationnelle en vie réelle (2021) |
Auteurs : | G. Klausner ; I. Troussier ; S. Kreps ; E. Fabiano ; O. Laccourreye ; P. Giraud |
Type de document : | Article |
Dans : | Cancer/Radiothérapie (vol. 25, no. 8, Décembre 2021) |
Article en page(s) : | p.771-778 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Chimioradiothérapie ; Chimiothérapie d'induction ; Lymphadénectomie ; Tumeurs du pharynx |
Mots-clés: | tumeurs de l'oropharynx ; Curage ganglionnaire cervical ; chimioradiothérapie exclusive |
Résumé : |
/Objectif de létude
Il sagissait dévaluer lefficacité en termes déchec ganglionnaire du curage ganglionnaire cervical initial dans les carcinomes épidermoïdes de loropharynx de stade N2-3 pris en charge par chimioradiothérapie exclusive, ainsi que limpact dosimétrique et la tolérance aiguë et tardive de cette approche. /Matériels et méthodes Tous les patients consécutivement pris en charge entre 2009 et 2018 par chimioradiothérapie exclusive à laide dune radiothérapie conformationelle avec modulation dintensité (RCMI) pour un carcinome épidermoïde de loropharynx de stade N2-3 selon la septième édition de la classification TNM American Joint Committee on Cancer/Union for International Cancer Control (AJCC/UICC) ont été rétrospectivement inclus. La stratégie thérapeutique consistait en une chimiothérapie dinduction, suivie dune chimioradiothérapie exclusive à base de cisplatine précédée ou non dun curage ganglionnaire cervical. Le curage ganglionnaire cervical a été discuté au cas par cas en réunion de concertation multidisciplinaire dédiée chez les patients en situation de réponse dissociée à la chimiothérapie dinduction, à savoir une réponse de meilleure qualité sur la tumeur primitive que sur les ganglions. Une chimioradiothérapie sans curage ganglionnaire cervical a été systématiquement réalisée en cas de réponse ganglionnaire majeure à la chimiothérapie dinduction (diminution en taille de 90 % ou plus). La RCMI délivrait en boost intégré une dose de 70 Gy en 35 fractions dans les volumes tumoraux macroscopiques, 63 Gy dans les aires ganglionnaires à risque intermédiaire ou en rupture capsulaire et 54 Gy dans celles irradiées à visée prophylactique. /Résultats Deux groupes ont été constitués : 47 (62,7 %) patients sans curage ganglionnaire cervical initial, et 28 (37,3 %) patients avec un curage ganglionnaire cervical avant la chimioradiothérapie. Les caractéristiques initiales des patients nétaient pas statistiquement différentes entre les deux groupes. Le recul médian était de 60,1 [3,2119] mois. Lincidence des échecs ganglionnaires était plus élevée chez les patients nayant pas eu de curage ganglionnaire cervical (p = 0,015). Le taux déchec ganglionnaire à 5 ans était de 19,8 % (intervalle de confiance à 95 % : 7,430,6) en labsence de curage ganglionnaire cervical contre aucune rechute (0 %) après curage ganglionnaire cervical. Tous les échecs ganglionnaires se trouvaient dans le volume cible prévisionnel à 70 Gy. Le curage ganglionnaire cervical a permis une diminution de la dose moyenne reçue par la parotide homolatérale (p = 0,01), la mandibule (p = 0,02) et la thyroïde (p = 0,02). La tolérance aiguë de la chimioradiothérapie avait tendance à être meilleure chez les patients ayant eu un curage ganglionnaire avec une réduction des événements indésirables de grade ≥ 3 (p = 0,04), de larrêt précoce de la chimiothérapie concomitante (p = 0,009) et du recours à une gastrostomie (p = 0,008) en analyse unifactorielle. Au cours du suivi, il nexistait aucune différence entre les deux groupes en termes de xérostomie, de dysgueusie, de dysphagie ou de dépendance à la gastrostomie en analyse unifactorielle. /Conclusion Le curage ganglionnaire cervical avant la chimioradiothérapie exclusive dans les carcinomes épidermoïdes de loropharynx de stade N2-3 était associé à un très bon taux de contrôle ganglionnaire sans morbidité supplémentaire à moyen et long termes. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1278321821001128 |