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Titre : | Prévalence échographique des synovites et ténosynovites de la main et du pied dans la sclérodermie systémique et corrélation avec les caractéristiques de la maladie dont le handicap de la main (2020) |
Auteurs : | Jason Hubac, Auteur ; Mélanie Gilson, Auteur ; Philippe Gaudin, Auteur ; Marine Clay, Auteur ; Bernard Imbert, Auteur ; Patrick Carpentier, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue du rhumatisme (Vol. 87, n° 5, Octobre 2020) |
Article en page(s) : | p. 380-385 |
Note générale : | Doi : 10.1016/j.rhum.2020.07.006 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Échographie ; Sclérodermie systémique ; Synovite ; Ténosynovite |
Mots-clés: | Handicap |
Résumé : |
Introduction
Dans la sclérodermie systémique, peu détudes ont montré que léchographie de la main et du poignet est plus sensible que lexamen clinique pour la détection des synovites et ténosynovites. Encore, moins détudes ont évalué latteinte échographique du pied et la cheville en échographie. Nos objectifs étaient de décrire la prévalence échographique des synovites et des ténosynovites des mains et des pieds chez des patients atteints de sclérodermie systémique selon les critères ACR/EULAR 2013 et analyser leurs corrélations avec les caractéristiques de la maladie et le handicap de la main. Méthodes Des patients consécutifs atteints de sclérodermie systémique selon les critères ACR/EULAR. 2013 étaient inclus dans une étude transversale monocentrique. Ils bénéficiaient dun examen clinique standardisé et dune échographie musculosquelettique des mains et des pieds. Des données cliniques, biologiques et dimagerie étaient collectées. Résultats Au total, 55 patients ont été inclus. Léchographie était plus sensible que lexamen clinique pour détecter au moins une synovite (respectivement 52 % contre 25 %, p =0,025) et au moins une ténosynovite (respectivement 16 % contre 4 %, p =0,009). 18 % des patients présentaient une ténosynovite de cheville et 29 % une synovite de cheville ou du pied, principalement localisée aux articulations métatarsophalangiennes (25,5 %). Avoir au moins une synovite des mains en échographie était associée à un indice fonctionnel de la main de Cochin plus élevé (moyenne 25±3 contre 12±2, p =0,003) et à la forme cutanée diffuse (p =0,038). Conclusion Notre étude montre que léchographie est supérieure à lexamen clinique pour détecter les synovites et les ténosynovites dans la sclérodermie systémique. Latteinte du pied est moins fréquente que celle des mains, elle est présente dans un quart des cas, principalement localisée aux métatarsophalangiennes. Enfin avoir une synovite de la main est associée aux formes cutanées diffuses et à un handicap de la main plus élevé. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://www-em-premium-com.ezproxy.vinci.be/article/1395887 |