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Titre : | Lymphome non hodgkinien diagnostiqué pendant la grossesse : devenir de la mère et de lenfant (2021) |
Auteurs : | Charlotte Maggen ; Daan Dierickx ; Sherida Jin-A-Woei ; Kristel Van Calsteren ; Frédéric Amant |
Type de document : | Article |
Dans : | Percentile (Vol. 26, n° 2, Avril - Mai 2021) |
Article en page(s) : | p. 6-13 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Accouchement provoqué ; Avortement thérapeutique ; Chimiothérapie ; Femmes enceintes ; Grossesse ; Lymphome B diffus à grandes cellules ; Lymphome malin non hodgkinien ; Néonatalogie ; Obstétrique ; Oncologie médicale ; Prématurité |
Résumé : | LInternational Network on Cancer, Infertility and Pregnancy (INCIP) recense les femmes chez qui un cancer a été diagnostiqué pendant la grossesse, afin de mieux comprendre les résultats obstétricaux et oncologiques. LINCIP a récemment publié dans le British Journal of Haematology une série de 80 femmes enceintes chez qui un lymphome non hodgkinien a été diagnostiqué entre 1986 et 2019. Le sous-type le plus fréquent était le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) (57,71%), et 54 femmes (68%) ont été traitées par chimiothérapie, principalement de type CHOP (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone) (89%), durant leur grossesse. Quatre femmes ont opté pour une interruption prématurée de leur grossesse. Sur les 76 grossesses qui ont été poursuivies, une seule sest soldée par un enfant mort-né (1,3%). Lincidence du faible poids de naissance (39%), de laccouchement avant terme (52%), ainsi que des complications obstétricales (41%) et néonatales (12%) sest avérée globalement élevée. Ces chiffres ne peuvent pas uniquement sexpliquer par la chimiothérapie prénatale. La moitié des accouchements avant terme (46%) ont été programmés pour des raisons dordre oncologique. La survie globale et la survie sans progression à 3 ans des patientes atteintes dun LDGCB traitées par rituximab-CHOP sélevaient respectivement à 95,7% et 83,4% pour le stade limité (stade I-II selon la classification dAnn Arbor) (n = 29), ainsi quà 73,3% et 60,6% pour le stade avancé (stade III-IV selon la classification dAnn Arbor) (n = 15). Parmi les 36 patientes enceintes qui ont reçu du rituximab, 5 cas (13%) de complications néonatales et 3 infections maternelles (8%) ont été rapportés. En conclusion, un traitement standard pour le LDGCB peut être proposé aux patientes enceintes dans un centre disposant dun service spécialisé de néonatalogie et dobstétrique à haut risque. |
Disponible en ligne : | Oui/Non |
En ligne : | https://flipflashpages.uniflip.com/3//61981/1118022/pub/html5.html |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Percentile. Vol. 26, n° 2 (Avril - Mai 2021) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |