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Titre : | (Dé)formations du processus de néophobie. Une approche sociologique des particularités alimentaires des enfants avec un trouble du spectre autistique (2020) |
Auteurs : | Amandine Rochedy ; Jean-Philippe Raynaud ; Thierry Maffre ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol 68, n°7, Novembre 2020) |
Article en page(s) : | p. 347-355 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Néophobie alimentaire ; Socialisation ; Trouble du spectre autistique (TSA) |
Résumé : | Nombreux sont les chercheurs, les professionnels et les parents à mettre en avant le fait que les enfants avec un Trouble du Spectre Autistique (TSA) présentent des « troubles de lalimentation ». Cette recherche se propose de dépasser lapproche en termes de « sélectivité » ou de « problèmes » alimentaires. Elle sintéresse, à travers le processus de néophobie, aux aléas de la construction de leur répertoire alimentaire, de la naissance à ladolescence. La démarche combine une approche qualitative et quantitative. La première prend la forme dentretiens avec des parents denfants avec TSA âgés de 4 à 13 ans (n =21) et la seconde dun questionnaire auprès de parents dadolescents avec TSA âgés de 12 à 16 ans (n =322). Si pour les parents, les difficultés dans lalimentation ne sont pas un signe dalerte de lautisme, elles sont très tôt très tôt identifiées et prennent rétrospectivement, sens avec le diagnostic. Les refus alimentaires entre 3 et 7 ans sont considérés comme les comportements les plus problématiques. Les données mettent en évidence une forte variation interindividuelle au sein des enfants avec TSA. Une typologie a été construite en fonction des (dé)formations du processus néophobique. La population étudiée se répartit en six catégories : supratypique (20,8 %), normotypique (16,1 %), infratypique (18,6 %), progressive (17,7 %), tardive (9,0 %) et néophile (17,7 %). La discussion souvre sur lanalyse des particularités alimentaires en population autistique à partir des travaux conduits sur la néophobie en population générale. Il ressort ainsi que des phénomènes souvent identifiés comme spécifiques à la population autistique peuvent révéler de variations du processus néophobique. Il apparaît alors judicieux de parler de néophobies alimentaires au pluriel. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/showarticlefile/1402229/main.pdf |