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Titre : | Entérovirus et autres picornavirus pathogènes pour l'homme (à l'exception du virus de l'hépatite A) (2020) |
Auteurs : | S. Pillet ; F. Berri ; P.A. Gretteau ; B. Pozzetto ; L. Andreoletti |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC Biologie médicale (Vol. 15, n° 1, 2020) |
Article en page(s) : | [90-55-0045-A] |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Picornaviridae ; Éradication de la poliomyélite ; Infection persistante ; Variabilité génétique ; Amplification génique ; Diagnostic syndromique ; Typage moléculaire ; Vaccin |
Résumé : | Les picornavirus pathogènes chez l'homme sont de petits virus à ARN appartenant à huit genres de la famille des Picornaviridae : Enterovirus (incluant les rhinovirus), Cardiovirus, Hepatovirus (hors du champ de cette revue), Parechovirus, Kobuvirus , Cosavirus , Salivirus et Rosavirus. Ils présentent une grande diversité génétique et sont responsables de pathologies très variées, à la fois aiguës et chroniques. Leur répartition est ubiquitaire et leur transmission se fait principalement par voies fécale-orale, à partir de réservoirs hydriques, et respiratoire. L'éradication de la poliomyélite, effective pour deux sérotypes sur trois et, pour le troisième, dans trois continents sur cinq, reste un objectif prioritaire de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces deux dernières décennies ont été marquées par l'identification ou l'individualisation de plusieurs picornavirus. Le diagnostic des infections à picornavirus repose sur l'amplification de la région 5' non codante très conservée de l'ARN viral et sur la détection des amplicons par hybridation moléculaire. La recherche des entérovirus (EV) s'inscrit de plus en plus dans le cadre de techniques moléculaires utilisant le principe de la PCR multiplex permettant la recherche simultanée de plusieurs agents infectieux, avec l'objectif de développer des diagnostics syndromiques (notamment pour les infections neurologiques et respiratoires). Le typage des EV par séquençage des régions capsidales reste fortement recommandé par l'OMS pour contrôler la disparition des poliovirus et assurer un suivi épidémiologique des nombreuses souches en circulation. Cette circulation intense de souches virales différentes est à l'origine de très fréquentes recombinaisons au sein de chaque espèce d'EV, ce qui alimente la variabilité génétique de ce groupe de virus. De nouveaux vaccins commencent à apparaître, notamment des monovalents contre le poliovirus de type 1 ou l'EV-A71. En revanche, il n'existe toujours pas de traitement antiviral spécifique des infections aiguës ou persistantes à picornavirus. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://www-clinicalkey-com.ezproxy.vinci.be/now/fr/content/51-s2.0-S2211969820417492 |