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Titre : | Analyse des facteurs de risque associés à la victimisation psychologique, sexuelle et physique des étudiantes universitaires dans le contexte de leurs relations amoureuses (2011) |
Auteurs : | Antoine Dubois-Couture ; Martine Hébert ; Manon Robichaud ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue de psychoéducation (Vol. 40, n° 2, Novembre 2011) |
Article en page(s) : | p. 217239 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Facteurs de risque ; Métier d'étudiant ; Violence conjugale |
Résumé : | Lampleur du phénomène de la violence dans les relations amoureuses et la sévérité des conséquences quelle engendre, justifient le besoin de mieux documenter les mécanismes et les facteurs de risque associés à la victimisation. Lobjectif de la présente étude est dexplorer les facteurs de risque liés à la victimisation psychologique, sexuelle et physique de jeunes femmes adultes en se basant sur le modèle de Riggs et OLeary (1989, 1996) qui suggère de considérer des variables liées aux antécédents individuels et au contexte de la relation. Cette étude se situe dans le cadre du volet québécois de lInternational Dating Violence Study (IDVS). Léchantillon est composé de 228 étudiantes provenant de différents programmes de premier cycle de trois universités québécoises. La victimisation psychologique, sexuelle et physique est mesurée par la version française du Revised Conflict Tactics Scale (Straus, Hamby, Boney-McCoy, & Sugarman, 1996). Les variables liées aux antécédents individuels et celles liées au contexte de la relation sont évaluées par la version française du Personal and Relationships Profile (Straus, Hamby, Boney-McCoy, & Sugarman, 1999). Cette étude révèle que 32 % des participantes ont subi au moins un comportement de coercition sexuelle, 24,6 % ont subi au moins un acte de violence physique et 23,9 % ont été victimes de violence psychologique sévère au cours des 12 derniers mois. Des analyses de régression logistique révèlent que la violence psychologique subie est associée à une histoire de négligence, à lagression sexuelle dans lenfance, à la durée de la relation et aux problèmes de communication; la violence physique est associée à une histoire de violence physique dans lenfance et aux problèmes de communication dans la relation actuelle; alors que la coercition sexuelle est associée au fait dêtre témoin de violence familiale et aux conflits dans la relation. Les résultats soutiennent le modèle de Riggs et OLeary (1989, 1996) puisque des variables liées aux antécédents et au contexte de la relation sont associées à la violence subie dans une relation amoureuse. Limplication des résultats pour lélaboration des programmes de prévention est discutée. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://www.erudit.org/fr/revues/psyedu/2011-v40-n2-psyedu04740/1061846ar.pdf |