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Titre : | Informativité des déclarations de pharmacovigilance en médecine générale en France (2019) |
Auteurs : | Julien Jacquot ; Ninon Robin ; Farid Kheloufi ; Caroline Joyau ; Geneviève Durrieu |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé Publique (Vol. 31, n° 4, Juillet-août 2019) |
Article en page(s) : | p. 561-566 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Déclaration obligatoire ; Diffusion de l'information ; Effets secondaires indésirables des médicaments ; Information ; Médecins généralistes ; Pharmacovigilance ; Systèmes de signalement des effets indésirables des médicaments |
Résumé : |
Introduction : La notification spontanée des effets indésirables médicamenteux (EIMs) est un des piliers de la surveillance en post-AMM. Une des principales limites de cette dernière concerne la qualité de linformation de ces notifications.
Lobjectif principal de cette étude était dévaluer linformativité des observations dEIMs enregistrées dans la Base Nationale de PharmacoVigilance (BNPV) à partir des déclarations des médecins généralistes (MGs). Lobjectif secondaire était didentifier les facteurs associés à une déclaration complète. Méthode : Toutes les observations dEIMs déclarées en France, en 2015, par les MGs ont été extraites. Après analyse du contenu de ces déclarations (EIM, date dapparition, description clinique, médicament imputé, etc.), linformativité était analysée à partir de plusieurs critères obligatoires (âge, genre, EIM et médicament(s) suspecté(s)) et facultatifs (antécédents médicaux, médicaments concomitants, évolution de la symptomatologie et examens complémentaires) ; cela a permis de classifier les déclarations en «?bien renseignée?», «?moyennement renseignée?» et «?mal renseignée?». Résultats : Durant lannée 2015, la BNPV comportait 3?020 déclarations réalisées par les MGs français. Seulement 16,4 % des déclarations de pharmacovigilance rapportées étaient «?bien renseignées?». Les critères les moins bien documentés étaient les médicaments concomitants (41,4 %) et les examens complémentaires (37,4 %). Les observations complètes étaient associées à la gravité des cas (OR = 3,02 [IC 95 % 2,44 ; 3,23], p Conclusion : Notre travail montre que seulement un peu plus dune déclaration sur six est «?bien renseignée?». Il apparaît important de promouvoir la pharmacovigilance afin daméliorer linformativité des déclarations. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2019-4-page-561.htm |