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Titre : | Effets Hawthorne négatifs : quels motifs aux surexpressions de la douleur ? (2019) |
Auteurs : | Jean-Marie Berthelot ; Julien Nizard ; Yves Maugars |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue du rhumatisme (Vol. 86, n°2, Mars 2019) |
Article en page(s) : | p. 134-138 |
Note générale : | Doi:10.1016/j.rhum.2018.08.005 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Douleur ; Effet nocebo ; Mesure de la douleur ; Modificateur d'effet épidémiologique ; Placebo |
Mots-clés: | Surestimation ; Surévaluation ; Open-hidden |
Résumé : | En médecine, leffet Hawthorne positif correspond à la moindre expression dun symptôme en présence dun évaluateur. Il sadditionne au moindre ressenti que procure leffet placebo. Quand le symptôme est au contraire surexprimé, consciemment ou inconsciemment, il sagit dun effet Hawthorne négatif, à distinguer des effets nocebo, durant lesquels le symptôme est réellement plus ressenti. Un exemple deffet Hawthorne négatif est celui des patients évaluant calmement leurs douleurs à onze sur dix. Les motifs deffets Hawthorne négatifs sont nombreux : souhait dêtre davantage considéré(e), ou pris(e) en charge prioritairement ; crainte de ne pas valider les critères dobtention dun nouveau traitement ou dintégration dans un essai thérapeutique ; conformisme culturel ou de circonstance, comme de ne pas annuler une intervention chirurgicale lorsquune amélioration survient in extremis ; disease mongering ou stratégie de Knock ; désir dêtre pris au sérieux par son entourage ; recherche de bénéfices secondaires ; utilisation de lévaluation pour exprimer sa frustration dêtre malade, ou son dépit de ne plus être choyé ; décalage entre les attentes dun soulagement complet et lefficience réelle des traitements ; majoration des douleurs, à lorigine de la démonétisation de leur chiffrage, par anxiété, culpabilité, dépression, nervosisme, catastrophisme, kinésiophobie, ou du fait dévaluations répétées avec des procédés comportant des suggestions négatives, comme lévocation de la pire douleur imaginable. La succession de forts effets Hawthorne négatifs avant prescription, puis de forts effets Hawthorne positifs après introduction des thérapeutiques, pourrait, plus que leffet placebo, expliquer une bonne part des améliorations observées dans le traitement des douleurs. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1279466 |