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Titre : | Etude de linfluence de lanosognosie sur la prise en charge orthophonique de patients atteints de maladie dAlzheimer (2009) |
Auteurs : | C. Caron, Auteur ; Thierry Rousseau, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Glossa (107, 2009) |
Article en page(s) : | p. 51-67 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Agnosie ; Démence ; Déni (Psychologie) ; Évaluation des acquis |
Résumé : |
Du fait de la progression de l'incidence de la maladie d'Alzheimer, l'augmentation des besoins
de prise en charge orthophonique paraît inéluctable. Les bénéfices retirés par le patient du suivi peuvent être supposés limités sans motivation, sans conscience de ses troubles. L'adaptation de l'approche thérapeutique de l'orthophoniste au profil psychologique et cognitif du patient est donc déterminante. La méconnaissance des troubles peut être imputée à deux types de dysfonctionnement : le déni, mécanisme défensif d'ordre psychologique et l'anosognosie, processus neurologique. Ainsi, nous avons postulé que les sujets atteints de maladie d'Alzheimer, légèrement ou modérément, s'impliquent moins dans la prise en charge orthophonique lorsqu'ils sont anosognosiques et/ou dans le déni. Notre expérimentation consistait à proposer à un groupe de 11 patients un questionnaire pour estimer leur nosognosie des troubles comportementaux et cognitifs, ainsi que des tests neuropsychologiques. Nous avons comparé les réponses des patients à un questionnaire destiné aux accompagnants et interrogé des orthophonistes sur les modalités du suivi et le comportement du sujet. Une analyse qualitative et quantitative des questionnaires a montré que patients et accompagnants s'accordent sur les changements comportementaux, la nosognosie est préservée à ce niveau. En ce qui concerne la cognition, les patients ont davantage tendance à présenter un déni et à minimiser leurs troubles, ce en quoi ils diffèrent des accompagnants. Aucune corrélation franche entre anosognosie, sévérité de la démence et réussite aux tests neuropsychologiques n'est retrouvée. Notre étude a mis en évidence le fait que la méconnaissance des troubles ne modifie pas l'indication d'un suivi orthophonique, d'approche cognitive ou écologique, à condition qu'il s'adapte au patient, à son évolution psychologique et cognitive. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://www.glossa.fr/index.php/glossa/article/view/551 |