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Titre : | Profil du suicidant en population clinique : une expérience tunisienne (2010) |
Auteurs : | S. Halayem ; A. Bouden ; S. Othman ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 58, n°3, Avril 2010) |
Article en page(s) : | p. 120-125 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Adolescent (12-18 ANS) ; Enfant (6-12 ans) ; Facteurs de risque ; Suicide ; Tentative de suicide ; Tunisie |
Mots-clés: | suicidants |
Résumé : |
Objectifs Lobjectif de ce travail est de décrire le profil clinique et environnemental de sujets suicidants consultant au service de pédopsychiatrie de lhôpital Razi de Tunis. Méthodologie Il sagit dune étude rétrospective descriptive portant sur les dossiers de 57 enfants et adolescents suicidants ayant consulté le service de pédopsychiatrie de lhôpital Razi entre janvier 2005 et décembre 2008. Outre un examen psychiatrique classique, ces patients ont bénéficié de la passation dun questionnaire semistructuré : le Kiddie-SADS (K-SADS) construit à partir des critères du DSM-IV. Ont été évalués : les antécédents personnels et familiaux, les facteurs de risques personnels et environnementaux, ainsi que les circonstances et la gravité du geste. Résultats Le sex-ratio était de 43 filles pour 14 garçons, lâge moyen de la première tentative de suicide de 13,3 ans. Le moyen utilisé était non violent dans 64,9 % des cas. Les antécédents personnels de conduites suicidaires ont été retrouvés dans 15,8 % des cas. Toutes ces caractéristiques sont conformes aux données de la littérature. Les facteurs de risques environnementaux sont retrouvés dans 70,2 % des cas, les plus représentés étant les perturbations du fonctionnement familial (15,8 %). Léchec scolaire ne constituait pas un facteur de risque. Trente-huit pour cent des tentatives de suicide étaient réactionnelles, 41 % des suicidants présentaient un trouble dépressif. La présence dune pathologie psychiatrique aggrave le pronostic ; les troubles dépressifs, en particulier étant liés à un fort potentiel de récidive. Les conduites à risques ont été relevées dans 19,3 % des cas, elles sont faiblement représentées en comparaison aux populations occidentales. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/248510 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence. Vol. 58, n°3 (Avril 2010) | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |