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Titre : | Les troubles du développement de limage du corps dans la petite enfance : une dimension commune partagée par la schizophrénie et lautisme ? (2009) |
Auteurs : | Sylvie Tordjman ; A.-S. Maillhes |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 57, n°1, Février 2009) |
Article en page(s) : | p. 6-13 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Enfant (6-12 ans) ; Image du corps ; Petite enfance ; Psychomotricité ; Schizophrénie ; Soi ; Trouble autistique |
Mots-clés: | soi corporel ; troubles du développement psychomoteur |
Résumé : | La question des relations entre autisme et schizophrénie a fait lobjet de nombreux débats et ce depuis lapparition même du terme autisme dans la nosographie, ainsi que de nombreuses études aux résultats contradictoires. Cette question reste dactualité et suscite à ce jour un regain dintérêt, tant de la part des cliniciens que des chercheurs. Nous analyserons dans cet article les cas cliniques de deux frères : lun présentait un autisme dans la petite enfance (selon les critères diagnostiques des classifications américaines et de lOMS, et autisme de Kanner selon la classification française), avec des troubles sévères de la communication sociale et du développement psychomoteur (énurésie diurne et nocturne avec encoprésie persistant jusquà 14ans, troubles de léquilibre et troubles importants de la coordination motrice fine et globale), qui a évolué vers une schizophrénie à début très précoce (forme mixte) à lâge de 11ans alors quil navait pas encore débuté sa puberté ; son frère présentait, lui, des troubles du développement psychomoteur dans la petite enfance (énurésie nocturne persistant jusquà sept ans, stéréotypies motrices disparaissant vers cinq ans, troubles importants de la coordination motrice fine toujours présents à lâge adulte avec ultérieurement détérioration progressive de la coordination motrice globale), et est devenu schizophrène (forme déficitaire) à lâge de 17ans (schizophrénie, dont le début est marqué par une dysmorphophobie associée à des conduites auto-agressives et à un retrait dans la domaine de la communication sociale). À la lumière de ces deux cas cliniques, les relations entre autismes et schizophrénies seront discutées et revisitées. Nous développerons notamment ici lhypothèse que les troubles du développement de limage du corps, présents dès la petite enfance, pourraient constituer une dimension commune à la schizophrénie et lautisme, et relever dun possible problème dans lélaboration de la conscience du soi corporel, entraînant des troubles de la différenciation soi/non soi, et par conséquent des troubles du développement de la communication sociale sexprimant très tôt dans certains cas (lorsque le développement psychomoteur est très altéré) et au moment de la puberté dans dautres cas (lorsque les troubles du développement psychomoteur sont moins sévères). Les modifications physiques pubertaires, survenant sur un terrain déjà fragile, viendraient majorer les problèmes préexistants dans la construction de limage du corps et le développement de la conscience du soi corporel, et alors constituer un facteur de décompensation participant au déclenchement de la schizophrénie. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/203555 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence. Vol. 57, n°1 (Février 2009) | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |