Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Léclampsie en Belgique : résultats du Belgian Obstetric Surveillance System (2019) |
Auteurs : | Ann Langedock ; Griet Vandenberghe ; Virginie Van Leeuw ; Charlotte Leroy ; Yvon Englert ; Frédéric Debiève ; Myriam Hanssens ; Kristel Van Calsteren ; Kristien Roelens |
Type de document : | Article |
Dans : | Gunaïkeia (Vol. 24, n° 4, 20 Juin - 20 Juillet 2019) |
Article en page(s) : | p. 6-12 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Belgique ; Diagnostic prénatal ; Eclampsie ; Facteurs de risque ; Grande-Bretagne ; Parturition ; Pays-Bas |
Résumé : | Entre janvier 2012 et décembre 2014, le Belgian Obstetric Surveillance System a recensé 74 femmes victimes dune crise déclampsie, dont 59 ont pu être incluses dans lanalyse. Sur cette base, la fréquence de léclampsie en Belgique, à savoir 1,6 cas (IC 95%: 1,2-2,1) pour 10.000 accouchements, est faible en comparaison avec celle observée aux Pays-Bas (5,4 cas pour 10.000 accouchements) et au Royaume-Uni (2,7 cas pour 10.000 accouchements). Cette différence peut probablement sexpliquer par lorganisation de la prise en charge prénatale en Belgique, où les soins prénatals chez le généraliste, la sage-femme ou le gynécologue sont très accessibles et où les femmes enceintes, quelle que soit la stratifi-cation du risque, sont suivies par un gynécologue, ce qui permet dassurer la continuité des soins. La crise est survenue en milieu hospitalier pour 39 femmes (66%) et à domicile pour 18 (31%), et ce au cours de la période ante partum, per partum et post partum chez respectivement 36, 7 et 16 femmes. Du sulfate de magnésium a finalement été administré à 54 patientes (91,5%), dont 6 qui en avaient déjà reçu au préalable en guise de prophylaxie. 34 femmes (58%) ont également reçu un anticonvulsivant (dans la plupart des cas, du diazépam); chez 15 dentre elles, il sagit du traitement qui a été entamé en première intention au moment de la crise. 51femmes (86%) ont reçu des antihypertenseurs; parmi celles-ci, 12 prenaient déjà ce type de médicaments avant la crise. 43 patientes (73%) ont été admises aux soins intensifs; chez 19 dentre elles, il était question, en plus de la crise éclamptique, dune comorbidité sévère. Un décès maternel (taux de létalité : 1,7%), ainsi que 4 cas de mort ftale et 1 cas de mort néonatale (taux de mortalité périnatale: 8,5%) ont été recensés. En Belgique, la prévention et la prise en charge de cette complication rare pourraient probablement encore être améliorées en utilisant davantage lacide acétylsalicylique à partir du 1er trimestre et en administrant des antihy-pertenseurs et du sulfate de magnésium à visée prophylactique en temps plus opportun. Les généralistes et les médecins urgentistes devraient également être sensibilisés à lemploi du sulfate de magnésium en première intention en cas de crise déclampsie. Une directive belge pourrait avoir un effet positif à cet égard. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Gunaïkeia. Vol. 24, n°4 (Juin-Juillet 2019) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |