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Titre : | L'anorexie une nouvelle addiction? (2017) |
Auteurs : | Philibert Duriez ; Aurore Guy-Rubin ; Philip Gorwood |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (86, Mars 2017) |
Article en page(s) : | p. 30-36 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Addiction ; Anorexie ; Anorexie mentale ; Comportement alimentaire ; Leptine ; Psychologie |
Résumé : |
Laure, 18 ans, brillante élève, perfectionniste et très efficace dans ce qu'elle entreprend, contrôle tout ce qu'elle mange. À la maison, la jeune fille cherche tous les prétextes appel de sa meilleure amie, travail à terminer
pour ne pas se mettre à table ou ne pas finir son assiette. Elle mange de moins en moins. Sa famille s'en rend compte, mais la jeune fille, devenue maigre, rétorque qu'elle va très bien. Jusqu'au jour où elle doit être hospitalisée à cause de sa maigreur, sa vie étant désormais en danger. Laure, comme « obsédée » par sa relation à la nourriture, n'arrive plus à penser différemment, ni à changer de comportement. Elle souffre d'anorexie mentale. Cette pathologie fait partie des troubles du comportement alimentaire, comme la boulimie. Potentiellement graves, handicapantes, voire mortelles, ces maladies apparaissent souvent comme une énigme : comment un comportement aussi trivial et vital que s'alimenter peut-il achopper et représenter le cur d'un trouble majeur ? Pourtant, les études scientifiques menées ces dernières décennies décrivent de mieux en mieux l'épidémiologie de ces pathologies, le poids des facteurs génétiques, les mécanismes neurobiologiques et neuropsychologiques impliqués. Ce qui interpelle les chercheurs, ce n'est pas tant la fréquence de l'anorexie mentale 0,5 % de la population est concernée, dont 1 à 3 % des filles de 13 à 25 ans , mais sa gravité : 1 patiente sur 100 décède chaque année, 10 sur 100 après 10 ans d'évolution, pour moitié des conséquences de la dénutrition et pour l'autre par suicide. C'est la pathologie psychiatrique la plus mortelle et aucun traitement totalement efficace n'existe à ce jour. Or, si la recherche sur cette maladie piétine, c'est peut-être parce que nous nous sommes trompés sur son diagnostic. De récents travaux suggèrent que les anorexiques n'auraient en fait pas peur de grossir, mais prendraient plutôt plaisir à maigrir Ce qui ferait de l'anorexie mentale une forme d'addiction. Voyons comment nous en sommes arrivés à ce changement de point de vue. Notre comportement alimentaire est finement régulé par des échanges permanents d'hormones entre notre cerveau et notre système digestif. Précisément, c'est dans l'hypothalamus, au centre du cerveau, que ces signaux sont intégrés, notamment dans son noyau arqué qui régule l'alimentation à l'aide de deux populations de neurones . Or, aujourd'hui, on sait que ces échanges d'hormones sont perturbés chez les femmes souffrant d'anorexie mentale. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Cerveau & psycho. 86 | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
CerPsy 2017 P 86 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |